Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

La fameuse K7 (suite 1)


C'est peu de dire que le Président du CERPI ainsi que ses enquêteurs ont regardé, revu et encore revu cette K7 des dizaines, des centaines de fois et l'ont analysée sous toutes ses coutures. Pour un enregistrement d'environ 1/4 d'heure, cela représente des centaines et des centaines d'heures de visionnage. Pourtant il suffit de quelques minutes à peine pour que tous en vinrent à une conclusion qui semblait indiscutable : l'enregistrement que TF1 nous avait fourni était indéniablement falsifié et, comprenons-nous bien : TF1 n'y est absolument pour rien, sauf peut-être un détail qui ne change strictement rien à l'affaire.
Afin que chacun puisse comprendre, nous vous proposons la lecture de l'enregistrement en question en cliquant ici. C'EST UNE PREMIÈRE DU CERPI. De cette manière, vous pourrez vous aussi vous assurer de la supercherie, une supercherie qui - en l'occurrence - devrait être l'oeuvre du Parquet du Procureur du Roi lui-même ou de l'un de ses sous-fifres. Nous expliquerons pourquoi TF1 ne nous a certainement pas blousés afin de s'assurer de l'exclusivité du document, nous expliquerons également pourquoi la K7 aura été falsifiée et nous complèterons même cela du témoignage du gendarme qui a enregistré la K7.
La première chose que nous remarquons coule de source et ne présente pas vraiment de problème : l'enregistrement reçu de TF1 est un enregistrement de l'enregistrement. L'équipe française a pu procéder au Palais de justice même, l'une des conditions étant évidemment que la vidéo (originale) ne quitte pas l'établissement. En effet, on voit leurs éléments évoluer autour de l'écran principal et même certains de leurs échanges dont notamment un "Ils vont être déçus". Cela suppose donc, mais on s'en doutait et cela ne pose aucun problème, qu'ils l'ont lue avant nous et que l'on n'y trouvera rien d'intéressant, comme le prétend le Parquet et certains sceptiques en pure contradiction avec d'autres témoins dignes de foi et face à l'évidente stupidité et inutilité (si la K7 n'avait pas été modifiée) d'exiger de certains privilégiés qu'ils prêtent serment sur l'honneur de ne jamais rien en révéler à qui que ce soit. Vu qu'elle ne présente RIEN d'étrange (ou si peu). Cela n'a évidemment aucun sens et c'est se moquer du monde car, tel que nous l'avons reçu, cet enregistrement ne pouvait mal de provoquer une psychose ou une panique générale auprès de la population.

Nous vous suggérons d'ouvrir la vidéo en question (dont le lien se trouve ci-dessus) et de la disposer sur votre écran de manière à pouvoir la suivre tout en prenant connaissance de notre analyse afin d'en juger, par vous-mêmes, de l'opportunité et de la valeur, qui démontre au moins à quel point ON NOUS MENT ! Accrochez-vous car il y a à dire, prenez des pop-corn et de quoi vous hydrater...

1) L'enregistrement commence par une intro pour le moins bizarre : on voit Éric Barbé en photo comme on pouvait le trouver sur ses photos dégradées par une influence inconnue (un gendarme nous avait raconté que sur ces photos dégradées, il avait même ressenti une forte chaleur s'en dégager. En commentaire on a la voix d'Éric (ou une belle imitation) qui dit :"Esprit, frappeur !". Bien que nous n'en ayons nullement la certitude, nous osons poser l'hypothèse selon laquelle ces deux mots auront été extraits de diverses interviews de l'épicentre et mis à la queue leu leu, d'autant qu'il n'y a pas réellement de linéarité (continuité) dans l'expression de ces seuls deux mots.
Nous ne pouvons pas imaginer que les gendarmes qui filmaient se soient amusés à réaliser cette intro et ce pour plusieurs raisons : la K7 était destinée au parquet et ne nécessitait donc aucune fantaisie, les gendarmes n'avaient en principe qu'un matériel de base qui ne leur permettait pas un tel montage, de plus un gendarme adjudant, que nous avons pu interviewer aussi (et qui a décrit lui aussi quelques bizarreries dans la maison d'Arc-Wattripont avait été chargé de venir récupérer la K7 le plus rapidement possible (c'est-à-dire immédiatement) afin de la mettre en lieu sûr (le palais de Justice par exemple).
2) Il avait été dit que les images étaient de mauvaise qualité ou que l'enregistrement était "tout noir" ou que les images étaient toutes brouillées. En réalité, certes les images ne sont pas hollywoodiennes, mais non seulement sont-elles en couleurs mais aussi de qualité relativement acceptable. Il y a effectivement des parties noires mais certainement pas la totalité, de même que l'on ne peut pas parler de totalité en ce qui concerne des images brouillées. Seuls certains passages sont un peu flous. C'est sûr que ce "film" n'apportera aucun oscar au festival de Cannes mais il ne mérite pas les qualificatifs péjoratifs qu'on lui attribue.
3) Si l'on prend la peine de bien écouter la bande son on remarquera immanquablement des coupures.
4) Il semblerait (au moins) que certains passages fassent double emploi, c'est-à-dire qu'il y aurait des répétitions de scènes destinées à allonger la durée de l'enregistrement de manière à colmater les brèches causées par des effacements.
5) Malgré toutes les précautions prises, on perçoit quand même un court cri bizarre, attribué à "la chose".
6) Un point nous fait particulièrement rire, c'est que le seul passage que Jacques Théodor lui-même ait avoué avoir vu sur la K7, à savoir ce matelas en lévitation, mais qui pouvait (selon lui) s'expliquer facilement avec des cordes que l'on tire ne figure aucunement sur l'enregistrement en question. D'un côté on se trahit tout en étant parjure, de l'autre on fait du zèle afin de supprimer même ce qui semblait formellement acquis et cela en dépit des témoignages des gendarmes et policiers, sceptiques et zététiciens, sans compter les coupures de presse.
7) Il est également amusant de se rappeler que Guy Poncelet (le Procureur du Roi) lui-même admettait qu'il y avait sur cette K7 plusieurs phénomènes bizarres "mais qui devraient bien trouver une explication". Donc, même ce pluriel est subitement devenu obsolète ! Voilà donc un curieux enregistrement qui va jusqu'à faire mentir le Procureur du Roi !
8) Notre enquête, comme nous le verrons plus loin, nous a permis d'apprendre que, sur cette K7, on aurait dû entendre des cris et des rugissements. Ceux-ci ont donc disparu par la même occasion
9) Il est frappant de constater à quel point les bruits causés par "l'esprit frappeur" frappent l'esprit par leur absence !
10) Tant qu'on y est, qu'est donc devenue l'explosion que les gendarmes ont perçue et qui a coïncidé avec l'agrandissement du trou qui se trouvait dans le pied de lit ? Pourtant,non seulement les gendarmes ont dû ramasser les morceaux, procéder à des recherches afin de trouver une pièce manquante, laquelle se trouvait comme par magie dans une autre pièce de l'immeuble et à un autre étage (sic !) mais en plus ladite pièce s'emboîtait parfaitement dans le trou qui avait été créé, comme la pièce d'un puzzle !
11) Dans le même ordre d'idées que précédemment, nous savons qu'un gendarme qui, pendant l'enregistrement, se trouvait dans la cage d'escalier, a reçu sur la nuque des morceaux de céramique "venus de nulle part". On n'entend cependant aucun cri de douleur ou seulement d'étonnement (puisque tout était surveillé de tous côtés), aucune remarque de sa part à ses collègues, non ! Circulez, il n'y a rien à voir ! Rappelez-vous, c'est ce même gendarme qui, directement après, aura pris quinze jours de congé (de congé ou d'incapacité de travail ?) Nous osons supposer que le parquet n'aura surtout pas voulu que le petit peuple apprenne que des gendarmes (ou au moins un !) ait été blessé en intervenant dans la "maison du diable". Amusant aussi que Jean-Marie Tesmoing ait voulu se rendre à son chevet à l'hôpital mais qu'on l'ait refoulé car les visites n'étaient pas autorisées.
12) Finalement, on peut aussi considérer comme "amusant" que l'on ait délibérément menti aux propriétaires eux-mêmes !

Suite à cette nouvelle déconfiture on pouvait poser plusieurs points :
1) L'équipe télévisée nous aurait joué un mauvais tour, falsifié la K7 afin de s'en assurer l'exclusivité. Seulement voilà qui contrasterait singulièrement avec l'esprit que nous avons constaté chez les membres de cette équipe au niveau de la loyauté. Le temps ayant passé, on peut exclure cette hypothèse car si l'équipe avait pu disposer d'un document officiel présentant de réels phénomènes paranormaux spectaculaires, il est certain que la chaîne en aurait fait usage d'autant qu'elle aurait effectivement disposé de cette exclusivité.
2) Peut-être les gens de TF1 ont-ils décidé de réaliser eux-mêmes le petit montage d'intro avec l'image dégradée d'Éric. Ça, c'était tout à fait à leur portée. Une simple fantaisie ? Possible, mais comme nous l'avons dit : cela ne changerait rien à l'affaire.
3) Pourquoi, alors que nous avions, nous groupement belge, sollicité de pouvoir voir la K7, aurions-nous dû recevoir un refus et que dans le même temps cela aurait été permis à une chaîne de télévision française ?
Mais nonobstant la petite pointe de jalousie patriotique sur ce point, nous avons trouvé bien meilleure explication : notre demande (et celle de TF1) constituaient la ènième du genre depuis 1993 et le Parquet du Procureur du Roi, agacé par cet acharnement, aurait trouvé un système pour qu'on le laisse tranquille sans toutefois rien révéler. D'autre part, plutôt que d'accepter la demande d'un groupement d'études et de recherches qui, par définition, risquait de trouver (la meilleure façon de trouver étant de chercher...) il valait mieux passer par le biais d'un grand média, plus fort encore que la chaîne télévisée belge, afin de diffuser en masse l'information selon laquelle aucun phénomène inexpliqué n'aurait été filmé. Cette méthode, pour efficace qu'elle aurait été, ne s'avérait pas moins extrêmement grossière et n'aurait échappé à aucun Sherlock Holmes en herbe de dix ans ! Somme toute, cette K7 falsifiée ratait complètement son but et avouait la culpabilité des... autorités. Il devait donc forcément y avoir anguille sous roche et probablement de haut niveau, mais cela ne nous donnait toujours aucune explication à l'affaire.
4) Mais tant qu'à faire, pourquoi avoir laissé deux personnes voir le contenu réel de l'enregistrement, à savoir Jacques Théodor et Jean-Marie Tesmoing ? Surtout si secret d'état il devait y avoir ! Le serment sur l'honneur, certes (et tous deux l'ont respecté, Jacques Théodor n'ayant jamais fait que relater ce qui était déjà apparu dans certains médias (le matelas en lévitation) mais le cas échéant c'eut été courir un risque malgré tout car un dicton dit bien qu'un secret est une information qui ne se dévoile qu'à une personne à la fois ! Non, il devait y avoir d'autres raisons. Et il était assez facile de les trouver : c'était Jacques Théodor donc qui avait sollicité le parquet (le fameux 29 février d'une année non bissextile) i s'agissait d'un zététicien notoire, un grand pourfendeur du paranormal devant l'éternel. Peu de chances donc qu'il aille à contresens de ses propres arguments surtout qu'en tant que pourvoyeur de fonds du grand prix défi international zététique, toute divulgation l'aurait bien embarrassé ! Toutefois, Jacques Théodor n'avait pas prévu que son coéquipier, son disciple expert en détection de fraudes aux phénomènes paranormaux l'accompagne au Palais de justice, d'autant que ledit coéquipier était aussi journaliste et que, le cas échéant, cela aurait fait scandale dans tous les journaux. Bien ennuyeuse, cette carte de presse ! Donc, serment sur l'honneur (qu'il n'est même pas sûr que Jacques Théodor ait dû formuler !)
5) Il nous restait, pour en avoir le coeur net, à recueillir le témoignage du gendarme qui avait filmé la séquence. Comble de malchance, cet individu dont nous avions parfaitement pu retrouver la trace était en congé de maladie de longue durée et pas question de poser des questions sensibles à un gendarme sur son lit d'hôpital. Le temps passa et ce monsieur se rétablit. Nous en étions bien heureux pour lui, mais comme de fait, après cette interruption de travail, il devait seulement prendre ses congés payés ! Il nous fallut donc attendre encore, jusqu'au jour où, enfin, la communication puisse s'établir. Last but not least !
Mais en consultant ses notes pour la millième fois peut-être, M. Vanbockestal avait compris qu'il devait bien être question de poltergeist, mais que derrière cette affaire, il devait y avoir bien plus que cela et peut-être même des choses qui ne regardaient pas le CERPI, qui n'appartenaient ni à ses prérogatives ni à des objectifs

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