Cette enquête
complémentaire est, nous le savons parfaitement, très incomplète et s'avère incapable de prouver formellement quoi que ce soit. Nous ne prétendrons donc certainement pas
qu'il existe une base extraterrestre souterraine dans la région d'Arc-Wattripont (La région des collines). Nous dirons seulement que nous n'excluons pas totalement cette
éventualité.
Qu'il existe par contre non pas une mais bien plusieurs bases militaires dans la zone ne fait en revanche aucun doute et la possibilité qu'elles comportent un souterrain
en leur sein est une quasi-certitude. Devons-nous donc prétendre que les phénomènes d'Arc-Wattripont, s'ils ne proviennent pas d'une influence quelconque extraterrestre
pourraient provenir d'agissements militaires, par exemple dans le cadre d'essais d'armes secrètes ou de principes scientifiques inconnus (peut-être l'exploitation de
l'effet Casimir ?) cas dans lequel les phénomènes constatés seraient des dommages
collatéraux ?
Nous dirons, ici aussi, que nous n'excluons pas totalement cette possibilité.
Peut-être faudrait-il y voir l'explication de ce phénomène très étrange, rapporté par Philippe Simoulin, qui racontait que le bruit qu'il avait entendu alors qu'il se
trouvait tout près de la maison était comparable à celui qui aurait été produit en frappant très fortement une immense tôle métallique (en fonte par exemple) suspendue par
des chaînes. C'était un bruit inoubliable, extrêmement puissant, une "explosion" de décibels, qui donnait elle-même à la maison une allure étrange, presque vibratoire. Faut-il justement y voir la mise en application du principe des plaques, souvent remplacées par des miroirs dans le principe évoqué
plus haut ? L'énergie du vide ! Tout un programme. Mais la vérité est que nous n'en savons rien.
Les phénomènes d'Arc-Wattripont seraient-ils à mettre en parallèle avec les apparitions de Fatima, comme un phénomène ufologique dont le message
ne serait pas encore bien perçu à cause d'une trop importante différence de paradigme ? Même chose : cela reste de l'ordre du possible mais seule
une investigation plus poussée, dont les résultats - plus de trente ans après - peuvent évidemment être mis en doute - pourrait le dire.
Dans le cas présent, l'apparition des agroglyphes qui précédaient les phénomènes étaient-ils liés à une diffusion de son de même type que les
figures de Chladni et en rapport via le domaine de la conscience, qui aurait alors été mis à profit pour l'obtention de perceptions médiumniques et de
communications télépathiques ? Voilà une piste bien aventureuse !
Les phénomènes consistaient-ils en une négation assez virulente de notre religion au profit d'autres concepts plus évolués, appartenant à une autre civilisation et
accompagnés d'une démonstration que personne, jusqu'ici, n'a pu interpréter correctement ? C'est encore possible. C'est même très intéressant.
Nous pourrions de la sorte poser encore mille autres questions qui, hélas, risqueraient de demeurer encore longtemps sans réponses. La seule chose que démontre notre enquête
est en fait qu'il demeure sur le sujet bien des points à résoudre, des points que nous nous refusons à attribuer tous au seul fait du hasard.
Nous sommes en tous cas persuadés que les points que nous avons énumérés et développés méritent l'attention. Nous sommes ici bien loin des considérations relatives aux
possessions démoniaques auxquelles on a essayé de nous faire croire, la psychokinèse récurrente spontanée, probablement en rapport avec le
phénomène catalytique d'extériorisation et dont le déroulement est conforme au modèle de l'information pragmatique de Walter Von Lucadou, n'est pas ici battue en brèche mais
demeure notre hypothèse principale, laquelle n'est d'ailleurs pas non plus incompatible avec les manifestations ufologiques. Mais l'impression générale
qui se dégage de l'ensemble nous paraît entrer en parfaite conformité avec les principes de camouflage et de
mimétisme auxquels les OVNIS nous ont habitués, sans oublier la pseudo-composante surnaturelle.
Je pense que
nous devrons encore longtemps adhérer à cette hypothèse qui reste finalement celle qui dérange le moins le domaine scientifique bien qu'empruntant un large détour dans
celui de la psychanalyse, une discipline qui ne jouit pas du même statut. Mais je pense aussi qu'il nous restera encore longtemps nombre de pistes à explorer et à
approfondir, des pistes qui risquent de déranger tant côté CERPI si l'on fait marche arrière pour en revenir au surnaturel, que du côté ufologique parce que cela paraîtra
par trop invraisemblable compte tenu de la nature des phénomènes, ou encore du côté militaire tout simplement parce que ce milieu restera, par tradition, très hermétique.
Avant de nous quitter, j'aimerais pourtant encore revenir avec vous sur certains points qui ne cessent de me tracasser et qui, le plus souvent, me viennent du plus pur
des hasards. Il est facile de remarquer, par exemple en suivant la section : "L'Aventure fantastique", qu'un grand nombre d'aventures et d'enquêtes vécues par le CERPI
proviennent de ce fameux hasard que certains prétendent ne pas exister. C'est vrai aussi en ce qui concerne mes lectures : sans le faire exprès (ou au contraire en faisant
exprès de choisir des livres dans lesquels je ne trouverais rien en rapport avec nos enquêtes) celles-ci m'amènent parfois à des découvertes étonnantes. Ou quelque fois ne
s'agit-il que d'un bref entretien, parfaitement hors propos, comme cette fois où je discutais avec Rudy Cambier, "le spécialiste des Templiers et de leur trésor". Le
paysage s'y prêtant, je déviai sur le "radar de la Houppe", dont il se souvenait parfaitement. On voit bien sur la photo ci-contre la proximité qui existait entre le relais
RTBF et l'installation militaire. C'est dans cette même région, sans doute simplement de l'autre côté de la chaussée de Ninove que l'on trouve la fameuse grotte dédiée à la
Vierge, laquelle se trouve d'ailleurs - ironie du hasard - à côté d'un dépôt de bus. Il se dit, dans
les pages d'où
émanent cette photo, que l'endroit était jadis très animé, c'était dans
l'après-guerre, on y dansait, on y buvait, on y mangeait, on dégustait des crèmes à la glace, etc. (il y avait même une patinoire). Cet endroit est très intrigant et
clairement en rapport avec l'OTAN, notamment celui du temps du général De Gaulle. Pour moi, la tentation est vive d'y voir un rapport avec le
centre de
Cannerberg (cliquez donc sur ce lien pour prendre connaissance de cet ancien
centre secret de l'OTAN dont je parlais dans mon livre : "Les phénomènes inexpliqués en Belgique". Ce centre s'occupait bien de communications et des forces
aériennes jusqu'au mur de Berlin ! A l'époque de la sortie de mon livre, ce que je disais était la stricte vérité, mais un journaliste bien moins informé que moi considéra
mon livre comme "truffé de mensonges", il faut dire que même mon éditeur était sceptique malgré qu'il connaissait bien la région !), à l'autre bout
du pays, qui travaillait aussi dans les communications, mais dans un endroit où avait eu lieu l'une des rares RR3 survenues en Belgique.
Un centre immense, grand comme une ville, dont on retrouve les pierres dans
la tour de l'Apocalypse (ou Tour Eben-Ezer) de Robert
Garcet, qui se trouve elle aussi à proximité et dont la signification ésotérique passe par l'observation de trolls ! C'est non seulement un
très possible trait d'union entre militaires et OVNI mais c'est aussi, historiquement, la zone à partir de laquelle les OVNI de la vague belge
de 1989 (à 1994 ?) commença avant d'envahir le pays de ses triangles (et
de ses cigares !) pour s'arrêter curieusement à la frontière virtuelle entre région wallonne et région flamande, à deux pas d'Arc-Wattripont.
Qui plus est, nous sommes là, à peu de choses près, dans la région des trois frontières (belge, hollandaise et allemande), or donc, un endroit
stratégique par excellence. Mais mon étonnement alla grandissant quand je parlai à Rudy Cambier de
l'ordre teutonique des Templiers.
Cette appellation ne le surprit en aucune mesure et je compris instantanément qu'une subdivision des soldats du Temple avait donc
existé (et existait peut-être encore toujours) en Allemagne. Quant je lui évoquai l'hypothèse selon laquelle le Trésor des templiers aurait
pu, durant la vague belge en question, avoir été convoité par ledit ordre teutonique, il ne me rit pas au nez et l'accepta comme mobile pour
l'invasion des triangles. Et en parlant de teutons, je me rappelai que la maisonnée d'Arc-Wattripont abritait aussi un frère de Nathalie,
prénommé Germain, lequel se faisait particulièrement discret.
Dans certains reportages sur l'affaire on le présentait d'ailleurs erronément comme le propriétaire de la maison "la plus hantée de Belgique".
Mais
finalement, ce que je trouvai le plus étonnant, c'est la référence à Morax, un
démon terrible dont nos deux démonologues anonymes ne nous touchèrent pas un mot. Or son initiale était bien un M, comme sur la cape de
l'entité décrite en second par Éric. (Rappelez-vous que lors d'un débriefing j'avais invité mes collègues à plancher sur la lettre M). Je vous ferai grâce de toutes
les explications psychanalytiques de la première description du démon présenté par Éric (celui qui était tout noir, grandissait et rapetissait
et portait à la ceinture une plaque avec une gueule de loup). Je vous invite à suivre la piste Morax dans nos pages mais également celle
de Sargatanas et autres apparentés éventuelles (la hiérarchie des démons est quelque fois très chaotique, à un point que l'on croirait parfois se
trouver dans une église gallicane - OK, c'est de l'humour !)
Plutôt que de m'attarder sur chaque
domaine ramifié qui entre en rapport avec notre affaire, je dirai - pour faire court - qu'il convient, plus que jamais, de lire les livres
de Mauro Biglino et de revoir ce qui est dit dans la Bible à la lumière de son éclairage d'ancien traducteur du Vatican. Par la même occasion,
je conseillerai également la lecture des livres de Jean Sider qui s'avère tout simplement... sidérante (oui, je sais, le jeu de mots était
facile). Dans le même ordre d'idées, on peut se renseigner sur les termes suivants (pour ne citer que ceux-là) : Élohim, Yahvé, chérubins, Annunakis... qui revisitent
sérieusement nos enseignements religieux non sans logique. Une logique qui devrait plaire aux ufologues (qui bondissent lorsque les Musulmans assimilent les apparitions
ufologiques à des djinns, mais qu'ils lisent d'abord ce que je leur suggère !). aux ufologues mais pas que... aux militaires aussi à la seule condition que,
pour une fois, on accorde quelque crédit à la théorie du complot. Afin d'illustrer mes propos tout en brouillant les pistes (il faudra
décidément être de sacrés Sherlock Holmes pour trouver la solution de l'énigme), je vous proposerai
le lien suivant qui parle d'une arme secrète, utilisée par les militaires afin de déstabiliser l'ennemi en le confrontant
(artificiellement donc) à des phénomènes surnaturels ! On a vu qu'à la rue de Beauregard, les Dubart n'avaient pas été les seuls à être
dérangés par toutes sortes de manifestations, au point que certains envisageaient de déménager. Les militaires auraient-ils donc
profité de la campagne modifiée par les oeuvres de Jacques Vandewattyne de manière à prédisposer les habitants aux choses de l'étrange, afin de
procéder à quelques tests ? Dans ce cas, cela n'aurait-il pas expliqué cette volonté de la part des gendarmes d'occulter l'affaire et
d'en éviter toute médiatisation avant même qu'elle commence ? Ne serait-ce pas cela aussi qui aurait muselé le Parquet du procureur du
Roi quant à la cassette vidéo enregistrée par les pandores ? Pour Éric, victime d'un contexte très difficile, d'une famille d'accueil
bigote comme pas deux, de contraintes invraisemblables à notre époque (mais parfois encore de rigueur, chez les anciens, en 1993), d'un très
grave accident de la route qui aurait éventuellement pu être mis à profit pour subir un implant (pas forcément extraterrestre donc, mais
bel et bien militaire, peut-être obtenu par rétro ingénierie), d'une fiancée dont on sait peu de choses sur le plan de la fidélité mais qui
aurait pu être complice (ou également victime au vu des éléments relatifs à l'enlèvement au cours duquel on parle d'une "puce"),qui
portait encore (comme on peut le voir sur une photo de coupure de presse) un mainate sur son épaule (et donc un oiseau parleur !) ne
disposait-on pas d'un sujet d'expérience parfaitement adapté au but recherché, sachant qu'il aurait toutes les chances de catalyser le
phénomène (si l'on nous permet ce parallèle pour le moins osé).
Tout cela est bien beau mais comme on me l'avait dit lors de ma conférence auprès de l'IMI à Paris : pourquoi se risquer à de telles
pistes alors que vous disposez d'une hypothèse magnifique bien mieux étayée et disposant de références solides ? Comme je l'ai dit
d'entrée de jeu, parce que je crois que tout enquêteur est toujours hanté par la perspective d'avoir négligé un détail important, même s'il
semble extraordinaire et peu vraisemblable de prime abord. Il y a désormais une raison supplémentaire : c'est que, de manière très
indirecte, certes, nous savons que cette enquête s'imbrique bien involontairement dans celle de l'affaire Dutroux, laquelle a eu la
peau de la gendarmerie. Nous sommes maintenant moins étonnés que notre téléphonie ait été placée sur écoute car, sans le savoir le moins
du monde, il nous est arrivé de communiquer avec un témoin X, lequel estimait avoir des comptes à régler avec l'armée de son pays. Or
donc, pour toutes ces raisons, il me semblait utile d'exposer les éléments des pistes alternatives, mais il me semble aussi raisonnable de
rappeler que le CERPI ne défend aucunement ces pistes et que sa conclusion officielle est et reste la suivante :
la psychokinèse récurrente spontanée, probablement en rapport avec le phénomène catalytique d'extériorisation et dont le déroulement
est conforme au modèle de l'information pragmatique de Walter Von Lucadou, demeure notre hypothèse principale.
REMARQUE IMPORTANTE :
L'affaire d'Arc-Wattripont est terminée depuis longtemps, lorsque nous l'avons entamée il s'agissait déjà d'un cold case.
Nous déconseillons vivement quiconque de venir tenter de satisfaire sa curiosité aux abords de la maison en question où d'ailleurs plus aucun
phénomène ne se produit. Le passage de curieux, de chercheurs en herbe et même (et peut être surtout) de journalistes, de photographes amateurs
ou professionnels est non seulement inutile mais dérange également les habitants tout en gênant la circulation. Il n'est plus possible
d'interviewer les propriétaires puisqu'ils sont tous deux décédés. Il y a maintenant de nouveaux propriétaires qui aiment la tranquillité.
Et parmi eux se trouve au moins un... militaire !
Le mot d'ordre est donc désormais :
circulez, il n'y a plus rien à voir !
NB : les phénomènes ont en effet
cessé puisqu'ils étaient liés aux personnes, lesquelles ne sont plus là. Par ailleurs, le contexte est également différent et on a vu que ce
dernier était très important et vraiment spécifique, ceci explique donc cela.
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