Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Une piste alternative à AW - Cogitations - révision


Jadis, j'ai exercé le métier de détective privé. Cela remonte à longtemps et c'est un peu via cette profession que j'ai orienté par la suite le déroulement des investigations du CERPI. J'ai toujours été animé par un sentiment de justice, un besoin de connaître la vérité, quelle qu'elle soit. La "vérité toute nue" en quelque sorte ! C'est ainsi que j'ai découvert les affres de l'après des enquêtes : ai-je bien tout fait ? N'ai-je rien oublié ? Un détail crucial aurait-il m'échappé changeant complètement les conclusions finales ? Et invariablement surgissent ces questions lancinantes : n'aurai-je pas contribué à accuser un innocent ou à innocenter un coupable ? Et donc, comme de fait, bien que "la vie continue" et que de nouvelles enquêtes se profilent à l'horizon, je n'ai - jusqu'ici - jamais pu chasser de ma mémoire cette fameuse enquête sur l'affaire d'Arc-Wattripont, sans conteste la plus fameuse que le groupement ait eu à résoudre. J'ai toujours conservé à portée de la main des documents essentiels, classeurs de coupures de presse, des numéros de téléphone de manière à pouvoir, parfois bien longtemps après coup, revenir sur certains points.
Certes, le dénouement de l'affaire m'avait séduit parce que d'une part nous avions réussi à démentir tous les arguments du journaliste de l'équipe télévisée belge qui nous avait descendus en flammes et que d'autre part, à défaut d'une certitude absolue nous avions pu dégager une hypothèse dont on avait pu illustrer magnifiquement la cohérence, basée sur des arguments aussi scientifiques que possible, sans occulter les supercheries qui "faisaient partie du jeu sans disqualifier pour autant l'énigme en elle-même". Cerise sur le gâteau : nous avions pu éliminer le surnaturel, sans quoi rien n'aurait été possible et... malheureusement, nous devions cette victoire à la disparition d'un être très cher : Jean-Marie Tesmoing.
J'avais pourtant aussi cette étrange sensation d'avoir loupé quelque chose par excès de rationalisme. Bref : l'affaire d'Arc-Wattripont continuait de me "hanter", ad nauseam. C'était un peu comme si un fantôme venait couramment me frôler en me suggérant : "tu es sur que...?"
Pas moyen de faire autrement, il m'arrivait donc très fréquemment de re-parcourir les documents du dossier, mais en partant de l'un de mes sacro-saints principes qui consiste à reprendre l'affaire par un autre bout... et à chaque fois je retombais sur l'une des voies de garage sur lesquelles nous avions bien dû changer notre fusil d'épaule et rebrousser chemin.

Un point ne cessait de me chiffonner et notamment le fait que, dès le départ, les autorités avaient décidé que l'affaire ne devait pas être médiatisée. Je repassais en revue le contenu de l'appel du dispatching adressé aux gendarmes en me disant qu'ils avaient été bien obligés de se rendre sur place parce que des gens se sentaient en danger et que, probablement, la gendarmerie (qui était toujours en conflit avec la police à l'époque) ne désirait aucunement se couvrir de ridicule dans une histoire de "fantômes", a fortiori si les éléments envoyés sur place s'avéraient incapables de trouver la solution de l'énigme et encore moins de mettre un terme aux phénomènes. Peut-être ne voulait t'elle pas non plus que la population soit au courant de l'affaire et que, alors que la gendarmerie se retirait de l'affaire "parce que le surnaturel n'est pas de leur ressort", que la police prenne le relais et trouve à sa place. Et si, en hauts lieux, la gendarmerie (une subdivision de l'armée) avait su, dès le départ, de quoi il s'agissait, au moins dans les grandes lignes ? Genre : opération X en cours, motus !
Pourquoi aussi, dès le départ, avait-on voulu faire porter le chapeau à Éric en présentant les choses, comme les journalistes savent si bien le faire, en prétendant qu'il était arrivé chez ses parents adoptifs - dont il fréquentait la cadette - le jour même où les événements les plus terribles allaient se déclencher ? Parce que, ben non, il était arrivé chez les Dubart bien avant le 5 janvier 1993, en fait le 13 décembre de l'année précédente. Et on ne va pas se faire plus catholiques que le Pape, il est peu vraisemblable aussi que Nathalie et Éric se soient connus précisément ce jour-là. Cela reste évidemment possible, nous n'en savons rien, mais nous savons que le 13 décembre 1992 était un dimanche et que donc les Dubart, tous les Dubart (donc y compris Nathalie) étaient indisponibles en matinée pour cause de messe dominicale, car on sait que la famille était très pieuse. Il serait donc plutôt arrivé dans le courant de l'après-midi, avec une tarte brésilienne et avait dit : "Coucou, c'est moi ! Je peux venir vivre chez vous ? Ah oui, j'allais oublier de vous dire que je suis amoureux de Nathalie... ! Mouais, comme scénario, on a déjà vu plus vraisemblable, d'autant qu'Éric n'était pas du coin mais créchait à Braine-le-Comte. Pas le bout du monde, mais tout de même une belle trotte !
Je peux me tromper, bien sûr, et la réalité c'est que je n'en sais rien, mais je crois que Nathalie et Éric se connaissaient déjà depuis "un certain temps" et que, sachant que nous étions en 1992 et plus en 1967, qu'Éric avait 24 ans, ils auraient sans doute déjà, comment dire , approfondi la question... L'arrivée dans la maison des Dubart aurait donc plutôt coupé le robinet à Éric plutôt que visé le mariage blanc pour Nathalie. A remarquer que, le cas échéant, cela ne change rien à l'affaire, ni dans ses mécanismes, ni dans son contexte, ni dans sa psychologie. Il y aurait seulement eu de pieux mensonges de circonstances et Roger aurait été bien berné dans sa naïveté. Mais tout cela ne mène à rien...

Vous êtes contents de le savoir, n'est-ce pas ?

Bon ! Reprenons : nous ne savons pas exactement comment les choses se sont passées, nous pouvons tout imaginer sans aucune certitude, par exemple que ce 13 décembre, Éric et son "beau-père" (le compagnon de sa mère) auraient eu des mots, vu que le jeune homme prétendait avoir assisté à une apparition de la Vierge, à Binche (mais il pouvait y avoir mille autres prétextes), en tous cas il fallait, me semble-t-il, une raison solide pour le mettre à la porte, (avec ou sans l'assentiment de la mère légitime ?) alors qu'il était sans ressources, risquerait de se trouver sans domicile et qu'il nécessitait des soins. Soit ! Ce 13 décembre, surtout si l'on est superstitieux, ne s'annonçait donc pas sous les meilleurs auspices. Sacré nombre 13 ! Tiens, juste par curiosité, voyons au calendrier quel était le saint du jour : Lucie.
Lucie. Un prénom comme un autre, dont l'étymologie faire référence à la lumière (en latin lux = lumière)
Euh ?
Les événements tragiques d'Arc-Wattripont surviennent, on le sait, dans la nuit du 5 au 6 janvier ce qui nous amène à l'épiphanie dont on a déjà vu la signification et le rapport (aussi) avec la lumière. Petite curiosité supplémentaire, celui qui apporte la lumière est, en démonologie, le fameux Lucifer (lux = lumière; ferre = "porter"), c'est aussi le signe de l'apparition. Mh... De Lucie à Lucifer, donc... Coïncidence, sans doute, mais tout de même troublante ! Pourtant, on ne va pas faire marche arrière : on a eu assez de mal à évacuer le surnaturel ! De toute façon, foi de démonologue, Lucifer ne serait pas un démon.
Mais cette histoire de lumière ne me lâche pas et je me rappelle d'une part que la région (Lessines plus précisément) peut s'enorgueillir d'avoir été la patrie de René Magritte, peintre surréaliste célèbre qui a notamment été l'auteur de "l'Empire des lumières", une peinture qui a tout simplement inspiré William Friedkin, le réalisateur du film culte : "Exorciste"; Et nous étions donc un dimanche...

Or, le dimanche est qualifié de "jour du Seigneur" par les chrétiens. Il s'agit toutefois aussi d'une assimilation avec le soleil (Dieu = soleil est une égalité qui laisse transparaître certaines origines lointaines de la religion. En Égypte, pays important dans cette histoire s'il en est, Râ est le dieu-soleil. L'importance du soleil se manifeste en de nombreux endroits et j'aborde d'ailleurs succinctement ce thème dans mon premier livre : "Les Phénomènes Inexpliqués en Belgique". Vous ne me croyez pas ? Voyez la signification de la chandeleur avec ses fameuses crêpes, par exemple. Mais d'autres exemples sont bien plus frappants. Ainsi, si cela ne donne rien en français, voyez plutôt la traduction anglaise de "dimanche" qui n'est autre que "sunday", autrement dit "le jour du soleil (sun)" Vous pourriez faire la vérification par le néerlandais : zondag - jour du soleil (zon), même chose en allemand et dans bien d'autres langues. Tout cela est donc parfaitement correct. Soit ! Mais où cela nous mène-t-il ?

Apparemment, à rien ! Sauf que l'idée tient bon dans ma tête et qu'il me faut trouver un rapport, de préférence un rapport utile, s'il vous plaît. Bon ! Mais lequel ? Lumière ? Soleil ? Fécondité ? Crêpes ? Forme arrondie ? Je ne vois pas...

Ah ! Tout bien réfléchi, peut-être que si ! Soleil, fécondité, lumière = bonne saison, crêpes et forme arrondie : peu avant l'affaire d'Arc-Wattripont des agroglyphes (ou cercles de blé ou encore crops-circles) étaient apparus dans la région, à Saint-Sauveur et à Forest. Voyons la doc à ce sujet :

Il faut en effet savoir que deux cercles de cultures, comme ces dessins sont également appelés, apparurent dans la campagne du Tournaisis en 1992. L'un à Forest (à ne pas confondre avec la localité du même nom qui fait partie des 19 communes bruxelloises et où le CERPI vit d'ailleurs le jour, alors qu'il s'appelait encore le GESO), l'autre à Saint-Sauveur. Ces deux localités font bien partie de l'entité de Frasnes-lez-Anvaing, à laquelle appartient aussi Arc-Wattripont. C'est donc une "bizarrerie étrange et régionale". La première du genre en Belgique !
A l'époque, on faisait volontiers le lien entre ces agroglyphes (ou crop-circles) et les OVNIS, tandis que d'autres reliaient ces manifestations au domaine des orbes car une variété dynamique aurait plusieurs fois été aperçue aux abords de ces constructions géométriques suspectes.
On sait que le CERPI est plutôt réfractaire aux orbes, même si Sylvie Joubert - de l'Académie française d'Ufologie - nous a incités par ses excellents ouvrages : "Coprésence - le manifeste de Möbius" et "Le monde de Peter - Éveil à la sociologie des orbes", à plus d'ouverture d'esprit.
Mais peu importe car des gens bien pensants ont mis en lumière le fait que les cercles de blés étaient tout simplement de fabrication humaine. Il est en effet établi que certains de ces cercles ont initialement été réalisés par des papys originaux utilisant simplement le bâton et la corde, avec une bonne dose de discipline et d'esprit facétieux.

Par la suite, ils ont eu des émules et leur art s'est propagé de par le monde (Les deux papys ont dû travailler d'arrache-pied, sinon à réaliser leurs cercles, du moins à communiquer leur art, à en juger du nombre impressionnant des œuvres agricoles qui sont apparues dans pratiquement tous les pays du monde, parfois même totalement en dehors des blés et des champs...) L'art en question a même été récupéré par les agences de publicité qui y ont vu un créneau porteur. Bref, il semblait qu'il faille abandonner le rapport ufologique. Toutefois, à en entendre certains, il semblerait que les crop-circles mystérieux n'aient pas dit leur dernier mot. Certains présenteraient en effet un taux de radioactivité tout à fait anormal que l'on ne peut que très difficilement imputer aux papys. D'autres crops présenteraient quant à eux une particularité plus étrange encore, celle de présenter une caractéristique acoustique que l'on peut mettre sur une sinusoïdale avec la fréquence et l'amplitude. Il s'agit en fait d'ultrasons. Et le problème, surtout pour les papys et leurs droits d'auteurs, c'est que certains autres crops, parfois situés à l'autre bout du monde, présenteraient exactement la même caractéristique. Étonnant, non ?) Les papys mis en cause semblent donc avoir réalisé de véritables prodiges ! Mais soit, là n'est pas notre propos...
Le crop-circle de Saint-Sauveur est sans doute celui qui nous intéressera le moins. Pourtant, il présente tout de même une particularité remarquable. En effet, il est apparu le 25 juin et ce jour est celui de la saint Gallican. Cela ne s'invente pas ! Pour comprendre toute la saveur de cette anecdote, il faut bien sûr avoir lu mon livre : "Le poltergeist d'Arc-Wattripont". Mais il faut surtout savoir qu'il s'agit d'une coïncidence pour le moins troublante. C'est en effet bien un évêque gallican qui a officié à Arc-Wattripont pour exorciser Éric à plusieurs reprises. On dira tout de même aussi que "Gallican" n'est pas vraiment un prénom particulièrement fréquent. On a aussi un peu de mal à comprendre son existence dans le calendrier en sachant que l'Église gallicane est une Église dissidente qui, par exemple ne reconnaît pas l'autorité du Pape. Les Dubart n'avaient en aucune façon sollicité son intervention, pas plus qu'à l'Église traditionnelle d'ailleurs.

Puis, vient l'agroglyphe de Forest...
Ce dernier, apparu le 29 juillet, présente curieusement la même particularité. C'est-à-dire, dans ce cas, que c'est la sainte Flore et qu'il s'agit cette fois du prénom de l'épouse de Roger Dubart... Mais ici, c'est aussi le jour de la saint Lazare, lequel est bien connu pour sa résurrection - que l'on peut également entendre comme une "renaissance". Même si l'on a compris tout de suite qu'il s'agissait d'une interprétation et rien de plus, ce mot va revêtir toute son importance par la suite. Et pour ceux qui seraient allergiques aux simples coïncidences, nous verrons que la convergence se manifestera de plusieurs manières différentes. Cependant, ce n'est pas tout...

Oh non ! Ce n'est pas tout. Car je ne vous ai pas dit que les enquêteurs dont il était question plus haut étaient Freddy et Monique Sosson-Degelas et que c'est à eux que nous devons les photos ci-contre. Or, une fois dans l'agroglyphe, la belle Monique allait faire deux prédictions, de type médiumnique, dont elle se souviendra à coup sûr pour le reste de ses jours.
La première est terrible ! Elle vit, comme dans un flash, que leur fils Yvan allait avoir un grave accident de la circulation. Rarement prédiction aura été plus exacte car Yvan eut effectivement un grave accident, un sinistre total de voiture dont il sortit heureusement indemne. Le détail croustillant est que cette prédiction se fit exactement à 16h30, ce qui est aussi l'heure pile de l'accident. Il y avait donc une exacte simultanéité entre la prédiction et la réalisation. Il est difficile de faire mieux !
La seconde est très étrange. Monique prédit que, dans l'année, surviendraient dans la région des événements de type "poltergeist". On le sait maintenant, cela s'est révélé totalement exact.
Mais en plus de la validité de la prédiction, il faut se rappeler que, dès le départ, l'affaire d'Arc-Wattripont ne devait pas être médiatisée. Cette prédiction a donc bien failli passer inaperçue, alors qu'elle prenait cours plus de cinq mois avant sa réalisation et que tout allait être mis en œuvre pour que l'affaire ne "transpire pas".
Voilà en tous cas des événements auxquels nos papys n'avaient certainement pas pensé et qu'ils seraient bien en peine de reproduire !
Mais il ne faudrait pas croire pour autant que l'on en soit quitte des surprises à propos de ces crop-circles.
Il existe en effet encore une autre coïncidence fameuse, laquelle allait entrer dans un non moins étrange concert de convergences. Il se fait que juste à côté du cercle de blés se dessine un pylône. Attenants à ce dernier : des câbles à haute tension. Et pour couronner le tout, lesdits câbles s'en vont taquiner, un peu plus loin, le toit de la maison de la rue de Beauregard, là où sévissait apparemment le mauvais oeil, c'est-à-dire le toit de la maison des Dubart, exactement là où l'incroyable allait se produire, cinq moins plus tard...


Dans mon premier livre : "Les Phénomènes Inexpliqués en Belgique", je proposais un panorama du paranormal au pays de Jacques Brel et d'Annie Cordy. Les faits étranges dont il est ici question y auraient figuré en bonne place. Ils auraient d'ailleurs très bien pu agrémenter le court passage dans lequel je traitais succinctement de l'affaire d'Arc-Wattripont.

Là aussi peut-être m'aurait-on reproché de verser dans le sensationnalisme bassement mercantile. Mais comme je ne disposais pas de ce renseignement, la question ne se posait naturellement pas. Il est absolument aberrant de taxer un auteur d'un travers qui lui fait défaut et, encore plus, à propos d'une affaire qui n'avait nul besoin que l'on y exagère quoi que ce soit puisqu'elle comportait déjà, à la base, naturellement, tout ce qu'il fallait en matière d'extraordinaire !

Il est encore utile que je précise ici que j'ai toute confiance en Freddy et Monique, que je connais maintenant de longue date, que je sais ne pas être des affabulateurs et n'avoir aucune raison de me tromper. Freddy et Monique n'ont de toute façon pas pu falsifier le fait que les câbles à haute tension passent à proximité, les mêmes, oui monsieur (ou madame).

Que faut-il conclure de ces bizarreries étranges et de ces coïncidences étonnantes ? Pour le moment, je n'en sais strictement rien. Je suis comme vous, je ne fais que constater.
Je ne fais que présenter des éléments qui font partie d'une réalité de terrain. C'est ce que l'on a remarqué, ce que l'on a rapporté. Il ne s'agit pas d'inventions.

Flore (comme dans l'affaire des fleurs maudites), Lucie (qu'il faut laisser faire...), Gallican, deux prophéties exactes dans l'un des deux premiers agroglyphes de Belgique, des coïncidences qui surviennent largement avant les événements et, de surcroît dans le cadre d'une affaire que l'on a décidé dès (avant) le départ, qu'elle ne devrait pas être médiatisée, tout cela pour aboutir en finale à une cassette vidéo trafiquée par le Parquet du procureur du Roi ou bien l'un de ses sous-fifres afin, peut-être que la population ne soit pas troublée (peut-être au point de déstabiliser le pays, provoquer une révolution, que sais-je ?) parce que l'on entendrait des cris et des rugissements, qu'un matelas entrerait en lévitation et qu'un trou se ferait dans un lit breton au nez et à la barbe des gendarmes... Vous avez dit bizarre ?

Mais dans ces agroglyphes se trouvait aussi un certain Philippe Simoulin, journaliste Free lance (qui allait dévoiler l'existence de l'affaire d'Arc-Wattripont et en être l'un des innombrables témoins). Ce dernier s'occupait surtout de prendre des photos et notamment de ces fameux câbles à haute tension qui allaient faire l'objet de l'attention de moult enquêteurs. Les fils de ces câbles passaient en rase mottes au-dessus de la maison soi-disant "hantée" mais la sphère physique a exclu formellement tout rapport avec les phénomènes vécus chez les Dubart, puis, ils se prolongeaient de pylône en pylône jusqu'à arriver à proximité d'une base militaire où l'on voyait, derrière les grillages qui en interdisaient l'accès, ce qui ne faisait que ressembler à l'épave d'une soucoupe volante.
Quelle ne fut pas la surprise dudit journaliste (Simoulin) lorsque le laboratoire photo lui montra qu'il avait aussi photographié ce qui était apparemment une... soucoupe volante ! Aucune confusion n'était possible, au même titre que toute falsification. Il était même possible qu'il n'y en ait pas eu qu'une seule mais bien plusieurs. J'étais peut-être occupé de me creuser les méninges pour rien, mais mes premières cogitations avaient tout de même soulevé de fameux lièvres !

Toutes les photos relatives aux agroglyphes (en noir et blanc) sont ©Freddy et Monique Sosson-Degelas

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