Pour toutes les raisons qui précèdent
et d'autres que nous allons développer par la suite, nous considérerons que la piste alternative ici proposée serait d'ordre ufologique
et/ou militaire. Il n'est donc nullement question d'énoncer des stupidités du style : "Les événements d'Arc-Wattripont seraient produits par la Vierge de Fatima" (qu’Éric
aurait rapporté dans ses bagages lors de ses dernières vacances au Portugal ?); ou : "Les événements d'Arc-Wattripont seraient produits par de petits bonshommes verts
circulant à bord de soucoupes volantes" (Sauf en guise de dérision, que nous abandonnons de plus en plus parce que d'autres, les médias par exemple, s'en chargent déjà de
très longue date, avec une récurrence écœurante, en dépit de toutes les rectifications, les "petits bonshommes verts" constitue une expression totalement désuète, obsolète
et absconse, indigne d'un ufologue, il en va pratiquement de même pour les "soucoupes volantes", un vocable bien trop proche de l'idée "tôle et boulons", elle-même très
dépassée...); etc...
Nous laissons le soin aux débunkers de tout poil de trouver d'autres stupidités
qu'ils mettront peut-être aussi dans la bouche des ufologues. La piste dont il est ici question prétend beaucoup plus simplement que les phénomènes constatés pendant 48
heures par des gendarmes gradés ainsi que des inspecteurs et commissaire de police pourraient être de nature ufologique
ou en rapport direct ou indirect avec l'ufologie.
L'ufologie propose de nombreuses hypothèses quant aux OVNIS, l'hypothèse extraterrestre n'est qu'une de celles-ci. Il convient toutefois de signaler que le phénomène de
poltergeist s'intègre dans l'hypothèse HET élargie (cf. Claude Lavat, académie française d'ufologie). Plutôt que de se fourvoyer dans les élucubrations les plus folles à
ce sujet, citons l'excellent film (nous n'avons pas dit "parfait" !) Interstellar, qui traite le sujet à sa façon, sauf que - derrière - œuvrait une solide référence
scientifique. Disons aussi que les événements de Fatima ont été considérés comme une manifestation ufologique par des individus aussi intègres et dignes de foi que
Daniel Robin, Jacques Vallée, Gilles Pinon, Paul Misraki, Christel Seval, Jean Sider et d'autres encore. Il suffit de lire les ouvrages des intéressés ou l'imposante
documentation relative à cette question pour s'apercevoir que ce rapport est très loin d'être farfelu mais qu'il comporte au contraire de très nombreux arguments totalement
probants, quant à des observations où les témoins se sont comptés par dizaines de milliers au sein desquels il fallait compter des sceptiques notoires.jIl n'est donc pas
farfelu de prétendre, sur base de ce dont nous disposons, que les phénomènes vécus dans le Tournaisis auraient pu trouver leur origine, leur cause, dans une manifestation
ufologique, à charge des enquêteurs de déterminer le type de manifestation en question, la finalité éventuelle de celle-ci, etc. Mais avant d'aller plus loin, il nous faut
tenter de corroborer la piste alternative évoquée de manière à l'étayer et à la consolider si toutefois la chose s'avère possible. Nous allons voir que c'est bien le cas.
ARC-WATTRIPONT UN PHÉNOMÈNE UFOLOGIQUE ? LES ARGUMENTS :
1) Les gendarmes venus enquêter sur place ont reçu de leur hiérarchie
le numéro de téléphone de la SOBEPS (Société belge d'étude des phénomènes spatiaux, fermée en 2007).
De manière très terre à terre, nous pensons que les gendarmes ont reçu ce numéro tout simplement parce que la gendarmerie avait reçu une directive allant dans ce sens et
émanant du ministère. Mais une question, issue d'une simple supposition, se pose aussi : la gendarmerie, qui était aussi une branche de l'armée à l'époque, était-elle
avisée de quelque chose qu'elle ne désirait pas forcément communiquer au public ? Car il faut aussi se rappeler que "foi de gendarme", dès le départ l'affaire ne devait
pas être médiatisée. Entendez donc bien qu'avant même de savoir de quoi il s'agissait ou - à tout le moins - très tôt dans le déclenchement des opérations, l'interdiction
de médiatisation avait été formulée par la gendarmerie. Même si l'on met de côté toutes les considérations complotistes, ce point ne manque pas d'étonner, sinon de
permettre des soupçons. Mais, dès lors, comment se fait-il que l'affaire ait pourtant bel et bien été médiatisée et même au-delà du souhaitable ? Je réponds à cette
question dans mon livre : "Le poltergeist d'Arc-Wattripont, vérité, scandale et désinformation". J'en donne une explication partielle dans mes conférences de Bruxelles et
de Paris, que le lecteur pourra consulter. Avec le rapatriement des fichiers de l'ancien site, l'explication figure aussi dans les présentes pages.
2) Roger Dubart, le propriétaire de "la maison la plus hantée de Belgique" se plaignait auprès de son garde champêtre habitué (devenu
actuellement "agent de proximité") de la présence d'extraterrestres. Vu le manque de crédibilité du sujet, en raison de la propension évidente des habitants à conférer
beaucoup trop facilement une origine surnaturelle aux faits les plus anodins, ce point sera bien entendu l'argument le plus faible de la liste. Néanmoins, il existe.
Cela a bel et bien été relaté et nous ne pensons pas que le fait que cette présence n'ait pas été corroborée par l'arrivée du champêtre soit suffisante à accabler davantage
le propriétaire.
3) Il faut considérer la dualité des phénomènes - phénomènes connexes.
A savoir que, même en 2010 lorsque nous avons commencé notre enquête sur le cold case d'Arc-Wattripont, les Dubart se plaignaient de ne pas encore avoir recouvré la
tranquillité par rapport aux phénomènes. Ils expliquaient notamment que les phénomènes actuellement encore vécus étaient d'une toute autre nature que ceux de 1993 et
qu'ils étaient sans commune mesure avec ces derniers. Néanmoins, la nature de ces phénomènes pose question, énumérons-les :
- Lumière vive dans leur chambre les empêchant de dormir.
- Bruits de moteur au niveau du pylône de câbles à haute tension
- coupure systématique de leur téléphonie, tant fixe que mobile, les obligeant à appeler la police toutes les nuits.
- manège bizarre et inquiétant de véhicules (voitures,
camionnettes) équipés de matériel ultrasophistiqué dont on ignore tout. Les phénomènes rapportés ici peuvent tout à fait n'avoir aucun rapport avec l'ufologie. Nous en
sommes conscients. Nous invitons cependant le lecteur à consulter par la suite l'enquête que nous avons réalisée sur le sujet...
4) Présence d'agroglyphes (2) en 1992, à proximité des lieux - avec prédictions exactes de nature
médiumnique. Ce point a déjà été évoqué précédemment et nous a été communiqué par d'anciens enquêteurs de la SOBEPS. On pourra ici nous
rétorquer que les agroglyphes ne sont pas forcément en rapport avec l'ufologie. Nous acceptons tout à fait cette remarque. Nous nous bornons
cependant à énumérer ici ce qui constitue autant de réalités de terrain sans préjuger de leur interprétation.
5) Les dates des pics d'intensité des
phénomènes d'Arc-Wattripont peuvent être intégrés dans la chronologie de la vague belge de 89. En effet, cette vague a débuté en 1989 et elle est réputée s'être terminée
en 91 pour certains ufologues, en 92 pour d'autreset
il y en a d'autres encore pour la faire se prolonger jusqu'en 1993, époque des faits d'Arc-Wattripont donc. L'un de ces ufologues en question est, par
exemple, Jean-Pierre Troadec - que nous saluons - et auquel nous avons emprunté l'une des vues de sa conférence, laquelle démontre facilement qu'il comprend l'année 1993.
On peut aussi considérer que les événements survenant au tout début du mois de janvier, l'exagération - si elle devait exister - serait réellement minime !
6) La région s'est caractérisée
par le nombre de ses observations ufologiques. Il suffit de consulter la documentation relative à la vague belge pour se rendre compte que la région a en effet été très
riche à ce propos. On a même rapporté une observation de type RR3. D'autres observations se sont caractérisées par leur aspect spectaculaire.
7) On a vu le nombre de coïncidences époustouflantes que l'on pouvait constater dans les points relatifs à l'affaire, non
seulement dans la terminologie parfois employée mais également par rapport aux événements des apparitions de Fatima que l'on peut raisonnablement attribuer à une cause
ufologique.
8) D'autres arguments, que nous verrons plus loin, s'apparentent parfaitement aux manifestations ufologiques.
9) Un autre point, plus général, trouve un écho très favorable à cette piste alternative, nous le développerons plus loin
également. Tout ceci nous permet, dans un premier temps de considérer que la piste alternative n'est pas inepte et mérite de continuer de faire l'objet d'une investigation.
Nous n'allons pas manquer de voir tout cela ensemble.
Supposons maintenant que nous devions démontrer l'authenticité du passage d'un OVNI à Arc-Wattripont. Nous allons pour cela
nous poser plusieurs questions. Voyons-les en même temps que les réponses...
A-t-on observé un OVNI à Arc-Wattripont ?
Non, on en a observé plusieurs, à proximité immédiate. Il s'agissait de (plusieurs ) observations spectaculaires, dont une RR3. En outre, on a observé des OVNIS se
déplaçant en groupe, en file, et se dirigeant vers des installations suspectes. Par ailleurs, Roger Dubart a, dit-il, aperçu un ou plusieurs extraterrestres. Mais ce
dernier point est moins fiable.
Y a t il eu rédaction d'un RDE ? (Rapport d'enquête)Non. Il y en a eu au moins deux, dont un qui a
été publié dans le VOB de la SOBEPS.
Les témoins ont-ils été considérés fiables ?
A l'exception du propriétaire, les témoins ont été jugés tout à fait fiables.
Se trouve-t-on dans la
chronologie de la VOB ?Nous avons vu que c'était bien le cas.
Y a t il eu des marques (traces) au sol,des interférences sur des véhicules, systèmes de communication, une
influence sur les plantes ou la végétation ?Dans chaque cas, on peut répondre par l'affirmative, SAUF que les traces en question ne correspondent pas à
l'observation d'un OVNI spécifiquement en rapport avec la maison d'Arc-Wattripont.
Traces sur la végétation : agroglyphes (2), sur les appareils électriques ou électroménagers : la radio d'Éric (dont photo judiciaire),
photos dégradées, coupures de la téléphonie fixe ou mobile pour ce qui est des systèmes de communication, panne de voiture pour les véhicules. L'entourage décrit des
phénomènes assez similaires dans le cadre d'un ras le bol exprimé a posteriori.
Y a t il eu des interactions sur les individus :
modifications sur le comportement des personnes, de la spiritualité ou de l'humeur ?
C'est le moins que l'on puisse dire en ce qui concerne Éric ! Modifications importantes du comportement, embrouillamini intense au niveau de la spiritualité (religiosité
prise en porte-à-faux, persuasion de la possession démoniaque - sans recours volontaire délibéré à un exorciste). L'humeur d'Éric a fortement été perturbé à cette occasion.
On pourrait supposer que le démon que le jeune homme dit avoir vu serait une entité évoluant sur un autre plan de réalité.
Il y a eu plusieurs "missing times", un enlèvement (abduction) est même possible !
Un enlèvement est possible ? Qu'est-ce qui permettrait de seulement le supposer ?
Il s'agit ici d'un point très méconnu du grand public mais que notre enquête fouillée a permis de mettre en évidence. Éric s'est bien plaint d'avoir fait l'objet d'un
enlèvement. Toutefois, ses ravisseurs étaient peu visibles (masqués) et semblaient tout à fait humains (militaires en civil ? Extraterrestres qui auraient pris
l'apparence humaine ?) Leur comportement se voulait surtout dissuasif et incitait Éric à se désintéresser de Nathalie (simple jalousie humaine dans une rivalité amoureuse ?)
avec menace de mort. On sait peu de choses quant aux propos des ravisseurs, sauf que ceux-ci semblaient s'inquiéter de la santé de Nathalie : "Comment va la puce ?"
Il faut cependant ici noter que ce point a peut-être été très mal interprété. En effet, on comprend facilement que "la puce" est un terme affectueux représentant Nathalie.
Pourtant, on sait aussi qu'une puce est un composant électronique et qu'il peut servir d'implant ! Qu'est-ce que les ravisseurs voulaient donc dire ? Cela reste un mystère.
Éric pourrait-il avoir reçu un implant ?
Rien ne nous permet de l'affirmer. Il faudra ici se contenter de suppositions ou de possibilités. Toutefois, celles-ci ne manquent pas. La pose d'un implant pourrait
avoir été rendue possible lors de l'un de nombreux missing times constatés, lors de l'un des nombreux états modifiés de conscience constatés, lors de l'une des nombreuses
consultations médicales et interventions chirurgicales. Lors de l'enlèvement d'Éric, cela aurait aussi été possible. Cela l'aurait également été lors de l'accident d'Éric,
survenu quatre ans auparavant. Et c'est ici qu'il faut encore signaler une particularité de l'enquête... Et non des moindres. Comme nous allons le voir.
Suite -
sommaire (piste alternative) - sommaire général - précédente -
haut - accueil
