Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

PARAPSYCHOLOGIE


Ce n’est pas d’hier que la parapsychologie est controversée, nous en sommes pleinement conscients. Nous allons ici nous baser sur un article de Wikipédia et apporter nos bémols (ou confirmations – infirmations).

Polémiques autour de la parapsychologie

La parapsychologie est un champ d'étude particulièrement controversé. L'existence même de son sujet d'étude n'est pas prouvée et est régulièrement remise en question. (NDLR : Pour s’entendre à ce propos il est ici indiqué que nous précisions que, pour nous, la parapsychologie représente l’étude du paranormal en général, que nous définissons lui-même comme l’étude des phénomènes inexpliqués (ce qui ne signifie pas définitivement inexplicables) sans connotation religieuse (quelle que soit la confession) mais avec (dans certains cas), la possibilité de pouvoir les étudier scientifiquement. On en exclut donc automatiquement les phénomènes surnaturels qui, eux, ont une connotation religieuse et ne peuvent pas être étudiés scientifiquement. On exclut également du domaine l’ufologie bien que certains phénomènes ufologiques puissent donner lieu à des phénomènes paranormaux ou se présenter comme des phénomènes surnaturels (cf. Fatima). Dans notre entendement toujours, la parapsychologie (à l’instar du paranormal qui désigne ce qui s’écarte de la conformité avec la normalité) désigne les phénomènes paranormaux qui s’écartent ou gravitent autour de la normalité de la psychologie. Dans l’article concerné sur cette page, les détracteurs de la parapsychologie mettent cette dernière en rapport avec les phénomènes dits « psi » (gamma, kappa) dont ils tirent l’origine de la lettre grecque. On se demande d’ailleurs pourquoi ils privilégient le « i » classique dans un terme d’ancien grec en rapport avec le même sujet sur le plan étymologique (la psyché, çàd l’âme). Leur psi gamma concerne donc les phénomènes réceptifs (perception extrasensorielle par ex.) et leur psi kappa les phénomènes émanant de la psyché sur l’environnement (télékinésie par ex.) Nous supposons que le « i » a été utilisé justement pour établir une distinction entre le paranormal et la psychologie pure. De même, nous comprenons que les scientifiques, sceptiques et autres zététiciens refusent d’accepter l’existence de l’âme, un point trop en rapport avec la religion, la survivance de « l’esprit » après la mort, ce qui dès le départ contrariait l’aspect définitif de la mort et ouvrirait la porte aux « fantômes » dont ils nient également l’existence. Évidemment, on dit communément que « personne n’en est jamais revenu pour témoigner » (ceci contrarie quelque peu les expériences de Raymond Moody, des millions de témoignages de par le monde entier en plus du bon sens commun) Le consensus scientifique ne considère pas le psi comme un réel phénomène 28,29,30,31,32,33,34,35. (NDLR : si vous connaissez l’anglais, vous pouvez suivre les références chiffrées qui précèdent, lesquelles disent entre autres que lesdits phénomènes sont issus de tricheries, expériences ratées, soi-disant réussies avec grand succès mais s’avérant totalement fausses, des expériences aux résultats ambigus, etc. Nous verrons, un peu partout dans ce site que c’est loin d’être toujours le cas et que plutôt que de nier l’existence d’un type de phénomènes (ce qui lui ôte la possibilité de s’exprimer et s’avère donc bien pratique (politique de l’autruche), il conviendrait de l’expérimenter dans des conditions valables et objectives et en en évitant l’occultation le cas échéant, ce qui est à peu près l’inverse de l’effet tiroir (que nous développerons plus loin). Cette discipline (NDLR : nécessitant pourtant une étude à la scientificité pluridisciplinaire) est confrontée à de nombreuses critiques dans la communauté scientifique et par les sceptiques (NDLR : en ce qui nous concerne, nous considérons favorablement le scepticisme de bon aloi en tant qu’« art du doute ») (ou en France les tenants de la Zététique) (NDLR : que, pour notre part, nous considérons comme du scepticisme à la tronçonneuse ou une « entreprise de démolition ») :
• Elle est premièrement contestée en raison de son incapacité à prouver l'existence de son objet d'étude (le Psi). (NDLR : On se demande, à partir d’un certain moment, ce qu’il faudrait aux détracteurs de la parapsychologie pour être convaincus et nous parlerons plus loin de la « charge de la preuve »)
• On lui reproche ensuite aussi le plus souvent la faiblesse de ses protocoles expérimentaux et le manque de rigueur des parapsychologues, qui tirent des conclusions hasardeuses par rapport aux résultats des expériences. (NDLR : ce fut indéniablement le cas en de nombreuses occurrences. Dans d’autres, il convient de regretter que les scientifiques expérimentés et faisant figure d’autorités n’aient pas pu exercer dans des délais raisonnables (empêchés par exemple par la police qui, elle-même, constatait les phénomènes ! Mais on nous rétorquera que le témoignage humain est faillible, ce qui est vrai. Dans ce cas, en matière de « maisons hantées » et de psychokinèse il faudrait aussi rejeter la totalité du travail du gendarme Émile Tizané). On regrettera de même que des zététiciens de premier rang aient rejeté de premiers résultats positifs sous prétexte que leur propre protocole n’était pas scientifique (?) pour ensuite mettre la barre nettement plus haut : autant demander des miracles ! Pour rappel, nous reviendrons plus loin sur le sujet de la « charge de la preuve ». Nous regretterons enfin que, dans certains cas, l’examen de certains phénomènes aient été jugés par un trio dont l’un des membres était à la fois pourvoyeur de fonds et membre du jury, ce qui faisait de cette personne un cas de « juge et partie »…quand l’argent s’en mêle !)
• Une autre critique majeure de la parapsychologie est qu'elle n'a jamais réussi à produire une expérience qui puisse être reproduite par tous (que le chercheur soit un croyant ou un sceptique) avec des résultats constants. (NDLR : D’accord. Mais c’est aussi dans certains cas prendre le problème à l’envers. Étroitement liés à la personne (avec donc un immense éventail de variantes) certains phénomènes sont « par définition » impossibles à reproduire en laboratoire parce que trop dépendantes de conditions, personnelles, familiales, privées, sexuelles, contextuelles, d’impulsivité, etc.) Autant de facteurs impossibles à reproduire en laboratoire sans compter que ce type d’examen lui-même revêt déjà un caractère perturbant ET une interaction des observateurs (Rosenthal, physique quantique, etc.)
• Un autre reproche classique est qu'il s'agit d'un domaine de recherche largement envahi par la fraude, les chercheurs falsifiant leurs résultats, (NDLR : De ce côté, nous ne pouvons qu’être d’accord : de très nombreux prétendants aux phénomènes paranormaux se sont malheureusement rendus responsables de fraudes. Il ne faudrait pas pour autant oublier la dynamique du modèle de l’information pragmatique de Walter Von Lucadou, dans lequel on voit qu’au fur et à mesure que l’information augmente les phénomènes diminuent. Par conséquent, l’épicentre qui a suscité un moment toute l’attention sur lui se retrouve un peu comme l’enfant privé de sa baguette magique, de son jouet extraordinaire et qu’il en vient à reproduire (frauduleusement) les phénomènes. Toutes ces fraudes contribuent malheureusement à discréditer le domaine mais c’est aussi parfois faute de l’avoir étudié avec la profondeur exigée et les nuances à y apporter)
• Les sceptiques parlent aussi souvent dans la littérature sceptique de l'« effet tiroir », qui est un biais de publication. (NDLR : oui, oui ! Nous allons y revenir, nous l’avons déjà dit : une chose à la fois !) La parapsychologie est souvent qualifiée par les sceptiques ou les tenants de la Zététique en France de pseudoscience pour ces différentes raisons. (NDLR : nous sommes hélas bien forcés d’admettre (du bout des lèvres) cette considération, en y incluant toutefois les bémols que nous avons apportés.
Il faut quand même encore y apporter le fait qu’il existe quelques instituts de recherches, voire de formation, certains de ceux-ci étant mentionnés dans les pages de Wikipédia. Cela ne change cependant pas grand-chose au problème.
Une autre tendance (moderne) vient ajouter le trouble dans l’étude de la discipline : l’utilisation de matériel. Celle-ci donne une impression de sérieux et de scientificité, mais elle ne fait qu’accentuer les objections en raison de l’absence de lien de cause à effet entre les mesures et leur cause. Par exemple la mise en évidence de la présence ou l’apparition d’un champ (électro)magnétique ne fait que prouver l’existence de ce champ. Mais on ne peut pas assimiler automatiquement cette détection avec la présence d’un fantôme. De même, dans certains cas l’utilisation de termes réellement scientifiques (comme l’Angström) s’est avérée à juste titre inappropriée si l’on voulait la mettre en rapport avec la mesure d’un taux vibratoire. C’est la raison pour laquelle l’angström a été abandonné au profit des unités Bovis. Pour poursuivre sur ce sujet, il convient également de signaler que les prises de mesures se font à l’aide de matériel simple (le pendule par exemple) qui ne sont que des « outils » permettant en fait d’amplifier les ressentis personnels des pratiquants. On comprend dès lors facilement que tout ceci puisse manquer d’objectivité et ne puisse pas rejoindre l’aval de la science.
On peut quand même aussi signaler l’existence de tests plus conformes à la science. Il s’agit du test de Ganzfeld et, dans une moindre mesure, du test de Rhine avec les cartes de Zener (l’individu a une chance sur 5 de donner la bonne réponse. Au gré du nombre d’itérations on obtient un résultat dont le caractère strictement mathématique est assez probant (nous étudierons cela aussi dans nos pages).
Les expériences de TCI, que nous étudierons également dans nos pages, nécessitent certes un certain matériel voire un matériel certain, mais elles reposent aussi sur des interprétations humaines susceptibles d’être mises sous caution en fonction des hasards naturels, par exemple, des balayeurs de fréquences (en admettant que les informations éventuellement reçues soient imputables exclusivement à des entités de l’au-delà ou que l’on puisse trouver des coïncidences trop logiques, trop cohérentes, contextuellement parlant, dans l’ensemble des informations reçues par le biais d’émetteurs connus.
)

Cet article est inspiré d’un texte de Wikipédia : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 4.0. Source : Article Parapsychologie de Wikipédia en français (auteurs)

Venons-en à ce fameux effet tiroir - retour à la page de Wikipédia

Effet Tiroir

Les critiques de la parapsychologie mentionnent souvent l'existence d'un effet « tiroir » (ou en anglais filedrawer effect) 50 en parapsychologie. L'Effet Tiroir est un biais de publication 51, qui existe dans tous les domaines de la science, mais qui joue à plein en parapsychologie : les revues ont beaucoup plus tendance à publier des recherches ayant des résultats positifs que des recherches ayant des résultats négatifs. Le résultat de ce biais de publication est qu'en lisant la littérature le lecteur a l'impression que les résultats sont en faveur d'une hypothèse (en parapsychologie, l'hypothèse de l'existence du psi), alors que si toutes les recherches étaient publiées il pourrait constater qu'en moyenne les résultats sont en défaveur de l'hypothèse. (NDLR : « les revues ont beaucoup plus tendance… », si l’on parle des revues scientifiques, la balle est dans leur camp par manque d’objectivité et attrait pour un sensationnalisme que l’on s’attendrait plutôt à trouver parmi les médias classiques suivant le principe bien connu que « les trains qui arrivent à l’heure ça n'intéresse personne ». Dans le domaine médical, il convient de se souvenir de l’épisode du Lancet lors de la pandémie de Covid. Cette revue, pourtant prestigieuse et réputée s’était fameusement fait berner par des individus incompétents. Pourtant, le simple bon sens commun aurait dû suffire pour déceler l’imposture. Apparemment, cela a malgré tout échappé à la rédaction ! Pour rappel, l’affaire avait fait l’objet de l’opportunisme enthousiaste d’un zététicien que nous surnommerons « l’homme à la casquette » (un belge) qui en avait profité pour rudoyer verbalement un certain Didier Raoult. Le même « homme à la casquette » dut déchanter peu après… Dans l’étude des phénomènes paranormaux on peut déplorer que nombre de cas ne soient pas pris en compte, les individus ayant peur du ridicule, ou bien parce que les phénomènes (pourtant réels et parfois relativement spectaculaires) étaient de courte durée et ne justifiaient donc pas l’intervention des autorités ou des scientifiques. Dans certains autres cas, pourtant absolument extraordinaires, la gendarmerie s’est réservé l’accès à l’enquête, postposant ainsi l’intervention et l’étude des scientifiques, lesquels – après coup – ne pouvaient plus guère encore apprécier les faits à leur juste valeur. L’affaire s’en trouvait donc minimisée ce à quoi il faut encore ajouter l’intervention d’une équipe journalistique qui s’est employée à la descendre en flammes (cf. Arc-Wattripont) s’aidant même de zététicien(s) manifestement de mauvaise foi et se contredisant de surcroît de manière flagrante. Nous pourrions continuer de la sorte ad nauseam simplement pour dire que nombre d’affaires pourtant sérieuses se trouvent abusivement discréditées, finissant au classement vertical et rendant les statistiques forcément très fausses. En fin de compte, si dans l’effet tiroir on ne sort qu’une partie des résultats (déjà minimisés comme expliqué plus haut) que l’on décrie à son tour, sur des bases faussées dès le début, forcément : on n’obtiendra que de mauvais résultats sans aucune signification réelle. Les résultats sont donc loin d’être ce que l’hypothèse prétend.

Quant à la charge de la preuve, on pourrait reprendre les propos d’un certain Jean-Pierre Girard qui suite à une expérience très sévèrement contrôlée et ayant obtenu d’excellent résultats, n’avait pas reçu la reconnaissance attendue. En effet, si l’on considère que les photos sont truquées, que les vidéos sont falsifiées, que l’huissier de justice est corrompu, que le prestidigitateur-contrôleur est complice et qu’il y a eu subtilisation des barres pliées (alors que ces dernières se trouvaient non seulement dans des éprouvettes scellées, le matériel utilisé rigoureusement contrôlé mais que, en plus, une « cartographie des impuretés contenues dans les barres » avait été respectée après l’expérience, que faut-il alors pour prouver l’existence d’un phénomène ? On en viendrait à demander l’inversion de la charge de la preuve. En effet, on considère qu’il appartient à la personne qui prétend être l’auteur d’un phénomène paranormal d’en apporter la preuve. C’est tout à fait défendable et semble purement logique, cependant dans les conditions présentes on en viendrait à demander au contraire aux détracteurs du phénomène d’apporter eux-mêmes la preuve de la fraude, c’est-à-dire l’explication scientifique, le mécanisme de la tricherie, les moyens mis en œuvre pour aboutir frauduleusement au résultat obtenu. Mais pour le moment il n’en est pas question et l’on pourrait parier que ce ne sera pas demain la veille où les choses changeront. Sans compter que, de temps en temps, les sceptiques devraient se rappeler qu’il est arrivé à la science de se tromper.

D’autres biais

On pourrait consacrer un site entier avec les biais retenus par les sceptiques et autres zététiciens. Nous ne pouvons en aucun cas nous permettre de les ignorer, nous devons au contraire bien les maîtriser dans nos enquêtes afin de rendre les rapports inattaquables (A l’usage de nos enquêteurs, présents et à venir, vous verrez que c’est loin d’être une sinécure !) Voyons donc quelques-uns de ces biais et ce que l’on peut en tirer. Mais poursuivons d’abord dans la critique de la parapsychologie, ses applications, etc.

Anormalité et causalité

Les expériences de parapsychologie tentent de mettre en évidence des déviations statistiques anormales liées à un paramètre de l'expérience (par exemple le taux de réussite que les sujets ont à deviner la couleur d'une carte en fonction de cette couleur) or, une corrélation n'implique pas que le lien est le psi. Cela peut être dû à des paramètres cachés de l'expérience. (NDLR : nous sommes bien d’accord tout en rappelant quand même que, comme nous l’avons vu précédemment, on peut faire dire ce que l’on veut aux statistiques et les statistiques ne sont que des statistiques. Mais ce serait trop facile. Disons seulement que le raisonnement décrit ci-dessus nous semble valable. Il est vrai qu’une corrélation n’implique pas forcément un lien avec le psi et c’est bien pratique pour les sceptiques qui ont pourtant raison. Pour notre part, nous attendons que ces mêmes sceptiques définissent et décrivent les « paramètres cachés de l’expérience », car cette formulation est également bien pratique !)

L'effet expérimentateur

Le terme d'effet expérimentateur prend un sens particulier dans le domaine de la parapsychologie. C'est une forme particulière de l'effet mouton-chèvre au niveau de l'expérimentateur. Les parapsychologues émettent l'hypothèse que l'expérimentateur pourrait avoir une influence sur les résultats de façon psi (et non pas de façon classique, par exemple avec l'effet Rosenthal). Les sceptiques, à l'inverse, y voient un effet Rosenthal classique. La possibilité de distinguer d'éventuels effets psi provenant des sujets avec ceux provenant des expérimentateurs est un débat important au sein de la communauté des parapsychologues. (NDLR : comme stipulé ici, il s’agit d’un sujet discutable. On trouvera dans nos pages des exemples frappants avec nos réactions, hésitations et conclusions. Nous avons pu le constater par nous-mêmes, il peut exister des cas dans lesquels l’expérimentateur influence, volontairement ou non, le résultat d’une expérience. Lors d’échanges verbaux par exemple, certains termes employés au cours de la direction d’un test de Rhine peuvent aiguiller favorablement ou défavorablement le résultat. Il convient donc bien sûr d’être le plus neutre possible et l’on se rendra compte, justement par l’expérience, que ce n’est pas forcément si facile. En physique quantique l’effet expérimentateur ne fait aucun doute car, en fait, toute observation (ou mesure) d’un système modifie le système en question. On nous rétorquera ici que cela ne concerne que le microscopique et non pas le macroscopique commun. C’est à la fois vrai et faux. C’est vrai dans son concept initial, lequel est désormais indéniable. Mais pour notre part, nous considérons que le macroscopique constitue en fait un immense assemblage de systèmes quantiques et donc microscopiques. En effet, lorsque par exemple on s’assoit sur une chaise on n’a généralement pas conscience d’être assis sur un objet constitué en grande partie de vide. Ce sont les forces internes d’adhésion (ou d’attirance, attraction) qui permettent à l’ensemble de s’avérer solide et qui empêchent donc la personne en question de s’asseoir dans le vide et de se casser la figure !)

Activité cérébrale

Si le psi existe, il doit être possible d'identifier une activité cérébrale particulière lors d'une tâche psi.
Certaines études semblent suggérer des corrélations des EEG entre sujets isolés
53,54.
 
Ce type de corrélation a aussi été mis en évidence par IRMf
55,56,57.
 
Une activité cérébrale avant présentation d'un stimulus visuel a aussi été mise en évidence dans une expérience sur le pressentiment
58.

Cependant, une étude récente utilisant aussi l'IRMf, n'a trouvé aucune différence d'activation cérébrale entre une tâche psi et une tâche similaire non psi
59.

Les auteurs de ce dernier travail affirment que leur recherche apporte une preuve forte en défaveur de l'existence du psi. (NDLR : voilà encore un grand sujet de débat. Afin de couper au court, nous renverrons nos lecteurs aux propos de Berthoz (qui n’est franchement pas le dernier des imbéciles et présente un curriculum bien chargé au même titre que ses références scientifiques) qui prétendent (dans son livre : « Le sens du mouvement ») que l’être humain serait nanti de bien plus que nos cinq sens traditionnels reconnus. Nous rebondirons aussi en disant qu’au-delà des mesures prises par EEG ou IRMf nous sommes encore loin de tout connaître à propos du fonctionnement et des possibilités du cerveau (à titre d’anecdote, nous proposerons « La grande menace – the medusa touch » qui n’est bien sûr qu’un film et non une référence scientifique) et de manière plus sérieuse nous dirons aussi que quantités de cas en matière de phénomènes kappa, nombre de cas extraordinaires n’ont pu faire l’objet de telles mesures ce qui est naturellement susceptible de changer la donne et la statistique. En quelque sorte on a ici un effet tiroir à l’envers !)

Les applications potentielles de la parapsychologie

Dans le domaine du renseignement

Les travaux les plus connus sur le sujet sont ceux effectués sous l'égide de la CIA, dont le dernier nom de code fut « Stargate ». Durant près de 20 ans, un programme top secret fut dirigé par la CIA et impliquait un groupe de sujets psi sélectionnés et entraînés en vue d'applications dans le domaine du renseignement. Le sujet censé être le plus doué dans cette équipe, Joe McMoneagle, a reçu la croix du mérite pour son travail 60.
 
La CIA a demandé à deux observateurs, Ray Hyman et Jessica Utts, de juger les résultats de ces travaux. Leurs avis divergent. Leurs rapports sont consultables en ligne
61. (NDLR : nous n’avons ici pas grand-chose à commenter. La CIA est réputée pour avoir réalisé nombre d’expériences (certaines inspirées de travaux initialement nazis) notamment en matière de Mind Kontrol (MK-ultra), des expériences pour le moins critiquables sur le plan humain (et on s’en serait doutés vu ce qui est mentionné plus haut). Vu la réputation de la CIA, la dissimulation de résultats que l’on peut imaginer en dépit de toute déclassification, nous ne nous prononcerons pas quant à un sujet dont la nature, le nombre et les résultats des expériences sont plus que probablement incomplets.)

Dans le domaine de la recherche de personnes disparues

Il n'existe pas à l'heure actuelle d'étude fiable de grande ampleur sur le sujet. Il existe cependant un certain nombre de publications portant sur des personnes retrouvées à l'aide, voire parfois uniquement, d'informations données par des sujets psi 62.

Cependant, comme d'habitude dans ce champ de recherche, les avis divergent. Pour certains, le fait que les sujets n'obtiennent pas toujours des résultats est suffisant pour fortement critiquer ce type d'application. Ce fut notamment le cas dans une affaire belge
63. (NDLR : Il s’agit ici de l’affaire Dutroux et nous invitons nos lecteurs à suivre le lien ici indiqué sous le nombre 63. Pour notre part, il nous est arrivé de proposer les services de nos médiums à la gendarmerie ou la police. Cela nous a été refusé sous prétexte « qu’il aurait alors fallu tout vérifier ». Faut-il considérer cela comme de la paresse conjuguée aux manques d’effectifs et/ou du mépris pour les perceptions extrasensorielles. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il pourrait y avoir plus de médiums à travailler dans le domaine des investigations criminelles (et par exemple au FBI) sans toutefois que ceux-ci ne reçoivent la moindre reconnaissance en dépit de leurs (nombreux) résultats positifs, des détectives psychiques qui ne reçoivent aucun retour médiatique et ne sont donc pas compris dans les appréciations des sceptiques. Voyez à ce propos de livre « Médium, enquêtrice pour le FBI » de Noreen Renier, que l’on ne peut donc pas… renier ! (Oui, je sais, c’était facile)

Voyez donc : https://booknode.com/medium_enquetrice_pour_le_fbi_0373052 

Au vu du « pavé » ici déjà réalisé sur le sujet, nous verrons dans d’autres pages les biais dont il a ici été question.

SOMMAIRE - HAUT - ACCUEIL