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Stella,
notre correspondante et (peut-être) médium, fait plutôt dans la
diversité. Après avoir examiné le cas
de ses cartouches de la guerre 40-45, il nous fallait aborder
celui de la petite croix, objet de dévotion, minuscule n'appartenant
résolument pas au même registre. On se souviendra (ou on
apprendra) que notre administrateur présent sur les lieux s'était tout
de même étonné de la date figurant sur cette croix : 1892. Pas
vraiment récent ! D'autre part, à ce que nous dit Stella, cette
croix lui serait apparue par deux fois dans son domicile. En fait
elle est sortie d'on ne sait où pour se trouver inopinément dans une
boîte à bijoux, alors qu'elle était formelle sur ce point : elle ne s'y
trouvait pas auparavant.
Bon ! Sur ce coup là, nous ne pourrons rien authentifier non plus,
bien sûr, puisque nous n'avons aucun moyen de savoir si oui ou non
Stella était déjà en possession de cette croix (peut-être à son insu).
Nous sommes bien obligés d'écouter son témoignage et de nous limiter à
cela pour l'instant. Par contre, rien n'empêchait d'effectuer
également des investigations à propos de cet objet.
Vous voyez sur l'image
de droite ci-contre le chapelet dont il a également été question ainsi
que la petite croix dont nous parlons, à l'extrême droite, un peu en
dessous des autres objets reliés à une broche. Il s'agit donc
d'une croix à quatre branches, portant des inscriptions aussi bien au
recto qu'au verso. Ces inscriptions sont les suivantes :
1) S.
Antoni ora pro nobis - qu'il est facile de traduire par : Saint
Antoine priez pour nous.
2)
Ecce crucem domini
Radix
David alleluia
100
dies indulg. Leo XIII 21.5.1892
Fugite partes adversae
Vicit
Leo de tribu juda
Traduction :
Voici la croix du Seigneur !
Fuyez, puissances ennemies !
Le lion de la tribu de Juda,
le rejeton de David, a vaincu ! Alleluia !
Vous pouvez faire le test par vous-mêmes en prenant n'importe quelle
sentence figurant sur cette croix, complète ou partielle, en
français ou en latin, ou en n'utilisant que la date, etc. vous
n'obtiendrez que très peu de résultats, encore ceux que vous
obtiendrez émaneront-ils de sites tchèques, polonais ou en tous cas
de pays de l'Est et ne représenteront jamais exactement la même
croix : il y aura toujours une petite différence. Nous en avons
fait l'expérience également, nous avons trouvé des croix semblables,
mais pas identiques, y compris sur Ebay. Il est possible qu'on
en découvre ultérieurement mais cela n'a en tous cas pas été le cas
jusqu'ici. Nous en avons par contre trouvé une en bronze
ou de taille différente. Une chose est sûre : les
renseignements n'abondent pas à son sujet sur le Net. Cette
croix n'est certes pas inconnue, mais elle n'inonde pas la toile de
sa présence. Comprenons donc que, d'une certaine manière, sans
que l'on ne puisse la considérer comme un objet de collection
extraordinaire elle est malgré tout assez rare.
Impossible
jusqu'ici d'authentifier l'origine divine ou céleste de cette croix,
ce qui aurait renforcé le côté merveilleux de l'apparition chez
Stella. Mais il ne faut pas rêver non plus ! Est-il
besoin de signaler que l'on est rarement confronté à accusé de réception avec adresse située dans les nuages ! Par
contre, rien ne vient prouver le contraire non plus. Les
choses auraient été on ne peut plus claires si l'on avait découvert
l'inscription "Made in Taïwan" par exemple, ou plus simplement "Italy".
Non ! Rien à voir avec les autres médailles que Stella nous a
montrées (en nous signalant bien que celles-là n'étaient pas
apparues, qu'elles étaient tout ce qu'il y a de plus ordinaires)
Heureusement pour elle d'ailleurs car on peut y lire : N.D de
Bonsecours par exemple, ou bien, justement, ce fameux "Italy" dont
nous parlions. Il n'y a donc pas de lézard.
Ci-contre (à droite), vous trouverez un exemple de croix très
ressemblante à celle de Stella, sans être toutefois rigoureusement
identique. "Pia unio" est une inscription qui n'y figure pas,
pas plus que le "patavini" du côté droit. Vous pouvez agrandir
l'image dans une nouvelle fenêtre en cliquant dessus.
Nous
ne pourrons donc, momentanément du moins, vous donner beaucoup plus
d'informations concernant cette croix en elle-même. Mais l'on
se souviendra (et cela peut se lire dans l'interview de Stella) que
notre correspondante avait exprimé son désir d'intervenir auprès du
CERPI, éventuellement dans des cas de désenvoûtements, voire
d'exorcismes. Il s'agit là d'une tache très ardue et fort
heureusement rarissime au CERPI, en principe effectivement réservée
aux prêtres spécialement formés à cette effet. Du moins est-ce
bien ce que nous croyions jusqu'il y a peu et même s'il y a lieu de
relativiser quelque peu la mise au point, ce qui va suivre (qui
découle pleinement de la croix en question) est très révélateur.
Cela semble attester pleinement du rôle que le groupement pourrait
être amené à jouer dans le cours de son évolution et qui lui
échappait dans les grandes lignes jusqu'ici. Cela tendrait à
confirmer pleinement aussi la théorie de M.Vanbockestal quant à un
plan spécifique dicté par des autorités (ou des instances)
supérieures, à défaut de les appeler "Dieu": non seulement les
personnes amenées à pratiquer ce genre de rituels se rassemblent, se
rencontrent par la force des choses, par "hasard", trouvent
d'étranges similitudes entre elles, certaines affinités... dotées de
facultés extrasensorielles (ou médiumniques si vous préférez) très
voisines ou complémentaires, mais en plus elles "reçoivent" leur
matériel.
Le présent exposé ne peut pas rendre pleinement
compte de l'étrangeté de notre travail, des conditions parfois assez
extraordinaires dans lesquelles les examens se sont déroulés.
Voulez-vous un simple exemple ? Hé bien, alors que nous
recherchions précisément des images relatives à cette croix de
"Saint Antoine", nous en avons trouvé dans un site d'un pays de
l'Est. Poursuivant notre investigation, nous passons à un
autre page en espérant en trouver d'autres et nous "tombons" sur une
page présentant des croix un peu différentes il est vrai mais, un
peu plus bas, des cartouches qui nous font sursauter sur nos
chaises ! Avons-nous la berlue, nous laissons-nous aller à
notre imagination, ou bien y a t'il là encore un hasard bizarroïde ?
Nous n'avons sans doute pas fini d'en découvrir ! (consulter :
http://www.forum.eksploracja.pl/viewtopic.php?f=155&t=8723)
Mais laissons là cette longue circonvolution pour en revenir à nos
propos et signaler que la croix en question est
supposée donner une très grande protection, une protection
particulièrement puissante aux personnes confrontées aux forces du
mal dans un contexte de désenvoûtement ou d'exorcisme !
La tradition populaire raconte que saint
Antoine donna une prière à une pauvre femme qui cherchait de
l'aide contre les tentations du démon.
Sixte V, pape franciscain, fit graver la prière - connue aussi
comme étant la devise de saint Antoine - à la base de
l'obélisque qu'il fit ériger sur la place Saint-Pierre à Rome.
Il s'agit d'une invocation que saint
Antoine lui-même aurait conseillé de porter sur soi, lorsqu'on
est tenté par le démon ou en proie à un grave danger. Mais
la sentence que nous avons relevée plus haut fait également
partie du petit exorcisme de Léon XIII.
Le petit exorcisme de Léon XIII est une prière
d'exorcisme écrite par le pape Leon XIII
(1878-1903) à la suite d'une extase durant
laquelle il aurait entendu Satan demander 100
ans à Jésus-Christ pour détruire l'Église
catholique, ce que Jésus lui accorda.
Cette prière peut être récitée
en privé par tous
les fidèles : laïcs, consacrés et
ministres du culte. Il s'agit alors d'une prière
de délivrance (cf. propos de Don Amroth,
exorciste de Rome). Il est nécessaire d'être en
état de grâce pour la réciter; il est aussi
fortement recommandé d'avoir assisté à la messe
et d'avoir communié. Une lettre de la
Congrégation pour la doctrine de la foi du 29
septembre 1985 interdit aux laïcs de réciter cet
exorcisme sur d'autres personnes
dans des groupes de
prière, rappelant que seuls les
prêtres nommés par l'ordinaire du lieu (évêque)
au ministère de la délivrance (ou exorcisme)
peuvent exorciser des personnes possédées. Il
faut en plus s'assurer de la possession réelle
des personnes. On peut donc réciter cet
exorcisme dans les cas suivants : obsession,
infestation, dépendance, souffrance et vexation.
Voilà
donc qui, dans notre cas, est particulièrement
intéressant.
Dans une certaine mesure,
avec d'importantes nuances et précisions à
prendre sévèrement en compte et sans omettre les
restrictions ou conditions énoncées, ce texte
nous donne l'autorisation de procéder à
certaines formes d'exorcismes. Nous
renverrons toutefois ici encore volontiers nos
lecteurs à nos textes d'avertissements car le
rituel d'exorcisme, même s'il s'agit du "petit
exorcisme" n'est pas anodin. Il devrait
être hors de question de le pratiquer de manière
inconsidérée, par simple jeu, ou sur base de
simples présomptions de possessions plus ou
moins étayées. Nous nous permettons
d'insister sur les dangers réels de tels recours
qui peuvent se répercuter tant sur les
pratiquants que sur les sujets supposés possédés
et ce même en dehors de toute considération
surnaturelle.
Nous signalons également à
nos lecteurs, éventuellement en proie à des cas
de hantises dans lesquels ils estiment retrouver
un cas de possession que nos services sont
particulièrement prudents en la matière, "lents
à la détente", se retranchent systématiquement
derrière un examen approfondi de la question et
laissent, en principe, toute priorité aux
autorités religieuses concernées.
Vous trouverez ci-dessus (à
gauche) et ci-contre (à droite) deux autres
exemples de croix d'apparence similaire à celle
de Stella. Mais dans ces deux cas, on
constate immédiatement la différence notoire qui
réside dans la taille des objets. A ce
jour donc, (28/02/09), nous n'avons pas encore
trouvé une seule croix qui soit rigoureusement
identique, ce qui est pour le moins étonnant
mais n'atteste toujours pas son origine divine.
En guise de pure supposition,
nous évoquerons la possibilité que des soldats
alliés, canadiens par exemple, auraient pu avoir
cette croix sur eux ou l'un d'eux seulement.
Lors d'échauffourées ou par simple malchance,
l'un de ces soldats aurait pu perdre cette
croix. En 1944 (ou environ), il aurait été
bien moins étonnant de disposer d'une croix de
1892. Stella aurait alors retrouvé cette
croix par un hasard de circonstances. Mais
même dans ce cas, cela reste remarquable.
Signalons au passage que nous évoquons cette
possibilité parce qu'une légende particulière
existe en ce qui concerne la localité canadienne
de Saint Antoine de Tilly, localité elle-même
proche d'une autre au nom prédestiné :
Sainte-Croix. La croix dont il
est question ici a servi notamment dans
l'affaire de Seclin.
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