Un phénomène catalytique d'extériorisation
Bien chers amis du CERPI.
Dans notre journal du 30-06-2019, dans lequel on nous décrit un
phénomène poltergeist ayant eu lieu à Charleroi, on y parle aussi du «
Phénomène catalytique d’extériorisation. »
Nous pouvons même y voir une petite scène qui nous montre une
conversation entre C.G.Jung et S. Freud. Pendant un moment
important de ce dialogue, un craquement sec se fait entendre, ce que ne
manque pas de faire remarquer C.G.Jung à son interlocuteur.
Ceci n’est nullement une fumisterie car par deux fois au moins j’ai vécu
cela.
Oh ! Ce n’était vraiment pas bien terrible, mais cela m’a donné à
réfléchir. Je me refuse à éviter de vous parler de cela.
En janvier 1986, j’étais un jeune divorcé,
et seul, je n’étais vraiment pas bien dans ma peau. Oui, je n’étais
vraiment pas heureux.
C’est dans cet état d’esprit qu’il m’arrivait de penser la nuit, ne
trouvant pas le sommeil. Je pensais à ma triste vie sentimentale, mais
aussi à mon travail de patron menuisier ébéniste.
A ce sujet, l’artisan que j’étais avait parfois à résoudre un problème
technique ardu. Je pensais…. Je pensais encore, avec même une anxiété de
ne pas trouver de solution.
Mais soudain la solution technique étant trouvée à mon grand
soulagement, je constatai qu’un petit craquement sec se manifesta dans
ma garde robe fabriquée en Turquie en 1975. Ce meuble moderne et
bon marché n’avait rien en rapport avec le bois massif.
Donc, soudain je trouvais la solution, j’étais heureux et soulagé. A ce
moment précis se manifestait un petit craquement sec. Cela se
produisit deux fois, trois fois peut être, quand je pensais la nuit.
J’ai remarqué ceci : pour que ce craquement se produise, il ne faut
surtout pas penser à lui, sinon il ne se produira pas.
Ensuite, je retrouvai le bonheur, un bon équilibre affectif et le petit
craquement sec ne se produisit plus jamais.
J’affirme qu’un sentiment de malaise, de frustration affective peut
engendrer le phénomène catalytique d’extériorisation et que ce que je
viens de vous raconter n’est vraiment pas bien terrible.
Quand Thalès de Milet frotta de l’ambre, il constata que de petits
objets étaient attirés par cette matière ! C’était il y a de cela
des siècles et des siècles. Beaucoup de temps passa, et maintenant, à
notre époque, voyez où nous en sommes…. Quel progrès !
Avec toute mon amitié chers amis : Oncle Edmond et ses histoires vraies.
L'AVIS DU CERPI
Merci à Oncle Edmond pour son récit.
Par prudence élémentaire, nous rappellerons
toutefois qu'il ne faudrait pas confondre avec le simple travail du bois
que ne peut évidemment pas ne pas connaître un menuisier !
Pratiquement tout le monde a déjà entendu ce genre de phénomène des plus
naturel et seuls les plus superstitieux ou les plus naïfs y auront vu
quelque diablerie ! Mais ce n'est pas de cela dont il s'agit ici.
Il y a en effet plusieurs points remarquables dans le récit d'Edmond et
nous nous devons de les passer en revue car, peut-être sans le savoir ou
sans le faire exprès, Oncle Edmond a mis le doigt sur quelques points
intéressants...
Tout d'abord, il faut rappeler aussi la
différence notable qui existe entre la manifestation vidéo et le récit
du livre de Jung. Dans ce dernier, le phénomène est bien plus fort
que dans la vidéo.
Ensuite, Edmond signale un probable
phénomène catalytique d'extériorisation APRES avoir trouvé la solution
d'un problème qui le tracassait beaucoup. S'il existe
effectivement un lien de cause à effet dans ce cas, soit le phénomène en
question ne porte plus bien son nom ou se manifeste d'une manière un peu
inattendue, comme s'il s'agissait alors de l'expression d'un reliquat
jubilatoire dans une situation contrariée. Cela ne nous semble pas
impossible, c'est en tous cas une nouvelle perspective qui pose question
et à laquelle seule l'expérience nous permettra de trouver une réponse !
Dans un autre ordre d'idées, lorsque la
chose sera possible, on pourrait aussi essayer de déterminer s'il existe
un lien entre les professions des "sujets poltergeists" et la faculté
dont ils seraient animés. On pense pour l'instant que ce serait le
fait de personnes nanties de facultés extrasensorielles (sans qu'il
s'agisse toutefois pour autant d'un must incontournable), d'une
sensibilité particulière (des émotifs, des artistes, des artisans, des
intellectuels...) On pourrait essayer de voir si la religion joue
un rôle, non pas pour la confession elle-même mais bien pour la foi
qu'elle implique et donc la faculté d'admettre a priori des choses
surnaturelles, cette fameuse "foi qui déplace des montagnes". Il y
aurait beaucoup de recherches à faire... Nous devrions notamment nous
exercer beaucoup avec les baguettes allemandes, sous différentes
conditions et avec de sévères critères et protocoles de vérification,
afin d'apprécier les résultats. Et, avant de nous quitter, c'est
aussi le moment de signaler que, jusqu'ici, ces derniers sont plutôt
probants... |