Centre d'Etudes et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Les histoires vraies de l'Oncle Edmond...

Avertissement : le texte qui suit n'est PAS à caractère pornographique.  Cependant, il présente un passage éventuellement un peu scabreux.  Vérifiez, au besoin, en fonction de votre tolérance, si vos enfants peuvent le lire.


Stupéfiante Madame Jorissen

L'événement dont je vais vous parler s'est déroulé en mars 1973.

C'était un dimanche après-midi.  J'étais invité au 75 rue du noyer, chez Mr et Mme Simon, des gens tout à fait exceptionnels car ils bâtirent à la sueur de leur front deux théâtres.

Il y eut d'abord au 19 rue des moissons à St Josse Le mini théâtre vers 1969-1970.

Mais comme l'indique bien son nom, ce théâtre était trop petit (25 spectateurs maximum).  Et les Simon décidèrent après 3 ans, d'aller s'installer à Schaerbeek au 75 rue du noyer qui était un ancien atelier d'ébénisterie dont le patron venait de décéder.

L'atelier était assez grand pour contenir une scène, des coulisses et assez de place pour 75 spectateurs.

Si au mini théâtre les spectateurs étaient assis sur de vieilles chaises d'église de peu de confort, les Simon cherchèrent à se procurer de vrais fauteuils confortables.

Et c'est alors qu'un miracle s'accomplit car ils constatèrent qu'il y avait à Evere un vieux cinéma qui fermait ses portes par manque de spectateurs, intoxiqués qu'ils étaient par les feuilletons télévisés.

C'est ainsi que les Simon achetèrent des rangées de fauteuils afin de posséder 75 places, et cela "pour une croûte de pain".

Mais ce qu'ils ingoraient c'est que certains de ces fauteuils étaient un peu mités.

Et donc il arriva que lors d'un spectacle une mite volait à gauche et une autre à droite, cela au grand amusement des spectateurs.

Les Simon employèrent les grands moyens.  C'est-à-dire plusieurs bonbonnes d'insecticides, ce qui provoqua l'extinction complète de ces volatiles indésirables.

Monsieur Simon était fort compétent dans le domaine de l'enregistrement sonore.

Il possédait un enregistreur magnétique fort performant de la marque AKAI (Marque japonaise).

Et c'est avec ce lourd appareil qu'il fréquentait les académies bruxelloises afin d'enregistrer les élèves étudiant la harpe, le piano, le chant, mais aussi la diction et l'art dramatique.

Madame Collignon, professeur de harpe, mais aussi bonne pianiste fut souvent applaudie.

Mais il y avait aussi un jeune homme fabuleux : Olivier Despiegeleer, élève pianiste au conservatoire de Bruxelles.

Et ce fut donc ce talentueux jeune pianiste qui me fit connaître un dimanche après midi combien est belle la danse de fiançailles d'Edouard Grieg, oeuvre composée pour le piano.

Le talent d'Olivier Despiegeleer est incontestable car il est à l'heure actuelle professeur de piano au conservatoire de Bruxelles.

C'est lui le remplaçant de Jean-Claude Vandeneynde, atteint par la limite d'âge.

Les véritables mélomanes n'oublieront pas qu'il fut au début des années soixante un candidat très bien côté au concours musical reine Elisabeth.
J'écris ceci afin de vous faire comprendre combien était élevé le niveau du "MAGNETIC THEATRE".

La seconde salle de spectacles des SIMON...

Revenons au mois de mars 1973 : j'étais donc invité chez les Simon.

Etaient également présentes : Mr Jan Verschaeren, artiste peintre féru d'astrologie ainsi que Mr Jorissen, officier à la retraite de l'armée belge, excellent pianiste, et son épouse, Dame élégante et distinguée.

La conversation se porta d'abord sur la mort et les funérailles du baryton Joseph Verhees, dit Varel.

Nous le connaissions depuis bien des années.

Son décès nous faisait de la peine, mais il était enfin délivré d'un cancer implacable qui lui rongeait l'estomac.

La mort de ce bien brave homme, à la fort belle voix dans sa jeunesse, fut pour lui sa délivrance terrestre.

Ensuite, mes amis les Simon dirigèrent la conversation vers un sujet plus agréable.

Nous parlâmes alors de mon métier de menuisier ébéniste, de certaines machines qu'il me fallait encore acquérir

J'étais hautement motivé par les futurs achats d'une scie à ruban, d'une toupie et d'une tenonneuse.

Je m'exprimais avec beaucoup de volonté.  J'y mettais tout mon courage et ma détermination.

C'est alors que Mme Jorissen, frappée par ma fougue s'exclama: "Oh... votre aura ! Vous êtes comme un soleil flamboyant !..."

Je venais de faire alors vraiment connaissance avec cette dame qui, je l'ignorais, était une excellente médium.

Les Simon demandèrent alors: "Voyez-vous notre ami Edmond faisant la connaissance d'une jeune fille et se mariant avec elle?"

Voici ce que répondit Mme Jorissen avec beaucoup d'amabilité: "Vous vous marierez plus tard... Oui, quand vous serez rangé des courses de voitures... Vous partirez en vacances... Ce sera un voyage avec une jeune fille..  Il fait très chaud...  Vous avez soif là-bas...  Vous ferez la connaissance de cette jeune personne dans un bal...  Elle est accompagnée d'une dame quinquagénaire blonde."

Je posai alors à "cette dame originale" la question suivante :

"Mais selon vous, quel est le métier de la jeune fille?"

Sa réponse fut: "Je vois cette jeune fille travaillant dans un laboratoire... Vous aurez fort difficile à trouver votre équilibre avec cette personne... Vous finirez par ne plus vous voir... C'est une histoire d'oreiller... Sans plus."

Fort étonné par ce que me disait cette Dame amie des Simon, je répondis:

"Jusqu'à preuve du contraire, j'affirme que ce que vous venez de dire ne sont que des balivernes.  Cependant, si cela devait arriver comme vous le prétendez, je prendrai contact avec vous et, bien sûr, je saurai reconnaître mon erreur."

2 ans 1/2 passèrent... Et en novembre 1975... me voilà membre depuis 1 an 1/2 du club de l'amitié situé à Uccle, rue Mignot d'Elstanche, presque à l'angle de l'avenue Louis Lepoutre.

Tous les vendredis en soirée, ce club organisait une soirée dansante.  J'étais présent et c'est alors qu'une dame quinquagénaire blonde fit son entrée.  Elle était accompagnée d'une jeune fille...

J'invitai la jeune fille à danser quelques slows.  Elle était ravie.  Nous nous présentâmes.
C'est ainsi que j'appris qu'elle se prénommait Claudine, que son nom de famille était E... par discrétion, vous n'en saurez pas plus car les choses vont devenir petit à petit, comment dire ?  "Scabreuses" .

Nous parlâmes en dansant de nos métiers respectifs.  Claudine m'informa alors que son métier était celui de pharmacienne.  Elle venait d'être diplômée et travaillait déjà... dans l'arrière-boutique d'une pharmacie d'Anderlecht... Donc... dans un laboratoire !?!?

Je n'avais rien oublié des prédictions de Mme Jorissen.  Je gardai le silence à ce sujet et je laissai aller les choses.

Bien qu'étant un peu corpulente, Claudine était cependant jolie et avait déjà eu de nombreux petits amis avec qui les choses échouèrent toujours.

Mais pourquoi ?

C'est alors qu'elle m'avoua son gros problème.

Claudine âgée de 23 ans était encore vierge.  Oui, car elle avait un hymen d'une particulière résistance.  Oui, d'une résistance particulière.   C'était vraiment du solide !

Et c'est ainsi que toutes ses relations amoureuses échouaient de par ses amis qui n'étaient que des mauviettes manquant... hum ! de la "raideur nécessaire".

Et c'est ainsi, par un bel après-midi, que je me retrouvai dans sa chambre à coucher, ses parents étant absents.

Elle s'offrit alors à moi, brûlante d'amour charnel, mais aussi d'espoir...

Et je me montrai à la hauteur de la situation avec un membre qui, croyez-moi bien, n'était pas mou comme du caoutchouc.

Claudine criait, gémissait.  Ce n'étaient que des "Ouille, ouille, des Waouuuuu et autres Aïe... AIE !"

Mais jamais elle ne disait: "Assez... J'ai trop mal !"  Non , car elle comprenait qu'elle avait enfin un partenaire à la hauteur.

Tout en y allant doucement, je pénétrai Claudine avec toute la fermeté nécessaire... Et enfin, l'hymen de ma partenaire se déchira, Claudine se tut et sa laissa aller, envahie par un merveilleux sentiment de plénitude...

Ce que j'ignorais, c'est que par ma prouesse sexuelle j'avais mis le feu à une bombe... et même une bombe atomique... du sexe... Oui, chers amis car Claudine était fort portée sur la chose.

Mais nous nous entendions bien et nous décidâmes de partir en vacances en Italie pour juillet 1976.

Nous réalisâmes ce voyage en nous inscrivant dans une agence touristique pour jeunes : le T.E.J (Tourisme étudiants jeunes.)

Ce fut un voyage merveilleux, ayant un haut niveau culturel.

Nous voici visitant de superbes musées florentins.  Ensuite ce sera Assise, Pérouse.

Il y a aussi Rome, le Colisée et le forum où il règne une chaleur étouffante.  Nous avons fort soif et il y a là une immense publicité qui vante les qualités rafraîchissantes de la bonne bière Kronenbourg.

Je pense à Mme Jorissen qui avait prévu que j'aurais soif en voyage...

Heureusement, nous trouvons un débit de boisson et pouvons enfin nous désaltérer.

Je n'ai rien oublié des prédictions de Madame Jorissen.  Je suis inquiet car elle m'avait signalé que tout n'irait pas bien car, avec Claudine, j'aurais fort difficile à trouver mon équilibre... Mais pourquoi ?

Un peu de patience.

La fin de notre beau voyage approche.  Cela se termine par la visite d'une ville enchanteresse: Venise, avec ses gondoles, ses palais, ses églises, ses canaux, le palais des Doges et le pont des soupirs.

Mais rien d'inquiétant ne se déroule cependant.  Oui, avec Claudine tout va très bien.

Nous revenons à Bruxelles, émerveillés par ce très beau voyage.

A présent, il nous faudra reprendre une vie normale et retravailler.

Cependant, pour Claudine et moi, ce n'est plus tout à fait la même chose...
Oui, je sens qu'elle cherche à s'éloigner de moi afin de reprendre partiellement sa liberté.

Nous avons toujours de bons rapports... mais ils ne sont plus de nature sexuelle.

Mais que fait donc Claudine ?

En réalité, il me faut constater que la défloraison de ma partenaire a déclenché chez elle une véritable soif ardente afin de se procurer de nouveaux amis pour connaître de nouvelles expériences sexuelles.

Tous les samedis, en soirée, la voici se rendant porte de Namur et fréquentant un dancing très en vogue à l'époque : Le BYBLOS. 

C'est là qu'elle se trouve des amants.

Parfois pour une nuit, parfois pour quelques mois.

Il y aura des Bruxellois, un Flamand, mais aussi René, un Liégeois, homme marié et père d'une petite fille de 3 ans.

Cette dernière liaison sera la plus longue.

Tout cela me fait énormément souffrir et me perturbe même.  Cela me décidera fermement à ne plus avoir de relations amoureuses avec Claudine.

Oui, j'ai beaucoup de peine, mais ce sera avec la plus grande volonté que je décidai de m'éloigner de mon amie en m'inscrivant dans un charmant club privé de Schaerbeek : l'OS A MOELLE.

Là, je me ferai d'autres relations, des amis; je deviendrai même membre du comité de ce club charmant et accort (Consultez le Larousse).

Quant à Claudine, au grand mécontentement de sa patronne d'Anderlecht, elle se fera engager au Ministère de la santé publique où elle poursuivra sa carrière de pharmacienne et de chimiste.

C'est là qu'elle rencontrera le jeune homme de ses rêves qu'elle épousera en 1978.

Me parvint alors une invitation à assister au drink à l'occasion de son mariage.

Je ne m'y suis pas rendu et, depuis lors, Claudine et moi nous n'avons plus de relations.  Et cela n'a aucun caractère de gravité !

 

Mais ce qui est important dans mon récit, ce sont les prédictions de Mme Jorissen qui se réalisèrent toutes et cela à 100%.

1) Vous rencontrerez une jeune fille dans un bal.  Oui, c'était une soirée dansante au club de l'amitié.

2) La jeune fille est accompagnée d'une dame blonde quinquagénaire.  OUI.  Il s'agit de Mme Georgette Vanmuylem.  Son fils Michel est le patron d'un sympathique café théâtre: "LA SOUPAPE" qui est situé près de Flagey.

3) Vous partirez en vacances avec cette jeune fille: OUI, ce sera un merveilleux voyage en Italie.

4) Il fera très chaud, vous aurez soif là-bas : OUI, à Rome, au forum il régnait une chaleur étouffante.

5) Je vois cette jeune fille travaillant dans un laboratoire : OUI, car elle était pharmacienne.

6) Vous aurez fort difficile à trouver votre équilibre avec cette personne : OUI, car de retour d'Italie elle se conduisit comme une affamée de sexe, car elle voulait rattraper le temps perdu. (Souvenez-vous, à 23 ans elle était encore pucelle.)

7) Au sujet des courses de voitures : je n'ai jamais aimé les courses de voitures.  Cependant, au début de ma carrière de menuisier ébéniste je n'avais qu'un petit outillage électrique portatif.  Il me fallait alors travailler avec toute l'ardeur et le courage dont doit être capable un jeune indépendant de 25 ans.  Donc, comme dans un course d'automobiles.

8) Votre relation avec cette jeune fille ne sera qu'une histoire d'oreiller.  OUI, c'est pleinement exact.  Mme Jorissen ne pouvait pas mieux s'exprimer.  Plus tard, en 1980, je me suis marié.  J'avais toutes mes machines acquises à la sueur de mon front.  Je ne devais plus mener ma vie professionnelle comme une course de voitures.

Madame Jorissen est décédée en 1978 d'une rupture du col du fémur.

Mais en 1976 je me suis rendu à son domicile, et là, bien humblement, j'ai reconnu que ses prédictions faites en mars 1973 se réalisèrent à 100%.

Jamais cette Dame médium ne me demanda le moindre franc, le moindre centime.

Je me pose la question suivante : mon destin, notre destin n'est-il pas tracé d'avance, puisque Mme Jorissen me fit des prédictions à 100% réalisées !?

Réalisées 2 ans 1/2 à 3 ans après mars 1973 !?