Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

La Klachkop-glimlach Gesosonegiensis


Derrière ce nom scientifique imprononçable se cache l'une des découvertes les plus curieuses du CERPI.

C'est José, notre sympathique correspondant belgo-portugais amoureux de l'Afrique et actuellement au Congo qui en est l'auteur et il ne doit la vie sauve qu'à son affection sans bornes pour les animaux.

Il s'agit d'une chauve-souris d'une variété très particulière et rare qui doit paradoxalement la survie de son espèce à l'agressivité humaine et à son insatiable appétit sexuel.
Les représentants de l'espèce sont très farouches et disposent de grands talents pour se cacher efficacement. Cependant, ils sont faciles à domestiquer et se montrent alors très affectueux, à un point tel qu'ils défendent leurs maîtres d'une manière surprenante.

Or donc, s'ils sentent que ceux-ci sont agressés, ils communiquent par ultrasons, rameutent leurs congénères disponibles et agissent en masse, de manière discrète et initialement indolore contre toutes les personnes responsables ou complices, qu'ils "vampirisent" subrepticement.

Les personnes ainsi atteintes entrent en profonde léthargie tandis que les petits se développent dans leurs organismes parasités et naissent après seulement 24 heures, à raison d'une vingtaine par portée, entraînant la mort inéluctable de l'être ainsi vampirisé.

Adultes en quelques heures, ils s'en prennent ensuite aux personnes apparentées...

Nous détenons quelques spécimens de cette variété de chauves-souris très douces et tranquilles, qui font office de fantastiques chiens de garde... La découverte date du début du millénaire, à une époque où le groupement s'appelait encore GESO. Pour représenter l'esprit belge au travers de cet animal aux moeurs bizarres, nous lui avons trouvé un nom scientifique bilingue : Klachkop signifie "chauve" en bruxellois et en néerlandais, glimlach veut dire "sourire", et donc "chauve-souris" pour les francophones. On retrouve la racine "Geso" dans le terme "scientifique" ainsi que la ville de "Soignies" dans "Sonegiensis". Un clin d'oeil à l'autre bestiole extraordinaire de la cité : la Mygalomorphia Sonegiensis, la terrible araignée qui terrorisa la région dans les années 80.

La mygalomorphia sonegiensis

Il suffit de se rappeler que c'est précisément dans le clocher de la célèbre collégiale de Soignies (soeur de la collégiale Sainte Waudru, de Mons) qu'était supposée se cacher la terrible araignée géante qui fit couler tant d'encre dans les années 80. Les choses avaient été si loin que cette affaire avait transpiré loin dans le pays et l'existence du monstre faisait l'objet de nombreuses conversations de salon.

A Soignies, une psychose s'était presque installée, de nombreux fidèles n'osant plus aller à la messe (ou bien trouvant là un excellent prétexte !), personne ne voulant servir de plat de consistance à l'arachnide démesuré ni d'ailleurs seulement de venir tester l'authenticité de la légende.

Plus tard, mais bien plus tard seulement, un libraire de la région avoua avoir été l'instigateur d'une immense farce. Mais personne ne lui tint rigueur, on a le sens de l'humour à Soignies ! Par contre, le fait divers fut immortalisé dans le cortège folklorique local et personnifié par un engin motorisé, recouvert de carton pâte en forme de monstre à huit pattes, arrosant copieusement les badauds et jetant tout de même aussi des bonbons...

Elle est maintenant connue sous le nom barbare de mygalomorphia sonegiensis, une forme de terme latino-scientifique mais surtout humoristique pour désigner la bête tout en lui donnant de manière posthume une pseudo-authenticité entomologique (quoi que les araignées ne soient pas des insectes !)

Je parle de cette affaire d'araignée géante, une farce donc, dans mon livre sur "Les phénomènes inexpliqués en Belgique" paru aux éditions Jourdan. Pour info, puisque c'est maintenant bien connu de tout le monde, il s'agit de la librairie Cordovero, place du jeu de balle à Soignies, laquelle organisa jadis une conférence avec Claude Moniquet, le spécialiste de l'anti-terrorisme que l'on vit souvent à la télévision et qui me dédicaça son livre sur Daesh. Cordovero reçut également et entre autres, un certain Philippe Boxho...

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