Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

IL EXISTE BIEN UN MYSTÈRE DES TRIANGLES MAUDITS


Les assureurs helvétiques comptent parmi les plus importants et les mieux informés du monde. Le fait que la Suisse constitue un paradis bancaire idéal n’est pas étranger à cela, les capitaux tentaculaires que draguent les grandes compagnies d’assurances de la planète trouvant à Genève et à Zurich une discrète sécurité qui n’existe certainement pas ailleurs.
Cela ne nous intéresserait guère, si ces gestionnaires suisses ne venaient de rendre publiques leurs inquiétudes à propos de ce qu’on appelle les « Triangles de la mort », ces lieux géographiques surtout maritimes où se produisent d’une manière étrangement répétitive des catastrophes que l’on explique, troublant.
Déjà il y a 30 ans, la Lloyd anglaise, avait pourtant affirmé que les assureurs du monde entier ne craignaient absolument pas le triangle des Bermudes qui est certainement le plus célèbre de ces périmètres maudits.
Eh bien c’était une information sans fondement comme d’ailleurs je le pense tout à fait logiquement en constatant des faits qui ne pouvaient que jeter le trouble dans les prévisions hautement sophistiquées des compagnies d’assurances. Ces dernières s’inquiètent bel et bien des mystères meurtriers que recèlent les triangles de la mort. On le sait grâce à une interview accordée, il y a quel temps, au quotidien américain The Globe par un grand assureur suisse qui désire garder l’anonymat. M. Denis G, a fait des déclarations explicites : « Il est faux de prétendre comme l’a fait la presse et quelques ouvrages qui s’élevaient contre les informations prétendument sensationnelles sur le triangle des Bermudes que les assureurs sont tout à fait tranquilles de ce côté-là. Il se passe d’étranges choses dans certaines parties du monde et c’est évident, d’un point de vue de la répétitivité, dans les statistiques des assureurs des compagnies maritimes ou d’aviation. On n’explique pas certaines disparitions, certains naufrages. Quand on retrouve des traces de la catastrophe, cela ne veut pas dire que sa cause soit habituelle. L’enquête le démontre bien souvent. Mais quand on ne retrouve rien et contre toute attente, alors il faut bien admettre le mystère et faire entrer tel quel dans la statistique. »
Pour Denis G. le triangle des Bermudes n’est ni le seul point mystérieusement catastrophique au monde ni, peut-être, le plus important. « Aux Bermudes, déclare-t-il, nous savons à quoi nous tenir. Dans nos calculs, il faut faire entrer ce genre d’inconnue. D’ailleurs, vous remarquerez que les primes qui intéressent les navires et les avions croisant dans cette partie du monde sont plus élevées qu’ailleurs. Or, nous sommes obligés par la loi de pratiquer sur tous les pavillons que nous couvrons de justifier ces primes, surtout lorsqu’elles sont apparemment trop élevées. Il faut donc bien que nous fournissions des preuves et des chiffres. »
Ce qui inquiète actuellement les assureurs helvétiques, c’est un autre lieu maudit dont on parlera sans doute beaucoup dans les prochaines années. Il s’agit du triangle des Açores, ces îles de l’Atlantique qui, à l’instar des Bermudes, se trouvent sur le passage d’un grand nombre de navires et d’avions. Il y a toujours la fameuse disparition que l’on à jamais réussi à expliquer, le cargo Cypriote Myrina croisait au large de ces îles quand, subitement, alors que le calme était total sur la mer et que dans son dernier message le capitaine grec venait de signaler que tout allait pour le mieux à bord, le bateau a disparu corps et bien. On n’a rien retrouvé de lui. Logiquement les courants auraient dû rejeter l’épave aux Canaries, sur les côtes portugaises ou au Maroc. Le Myrina avait été vérifié quelques heures après son départ et, répétons-le, les conditions atmosphériques étaient particulièrement bonnes. Ce n’est pas la seule catastrophe énigmatique que nous ayons à déplorer dans ce secteur, poursuit l’assureur suisse. Depuis plus de vingt ans, il s’en produit une bonne vingtaine, c'est-à-dire une par an environ, dans des conditions toutes mystérieuses. Des avions, surtout de tourisme, ont aussi disparu dans le même périmètre. Il faut aussi se rappeler la disparition du sous-marin à propulsion nucléaire, le Scorpion, n’avait pas disparu au large de Fort Lauderdale, mais justement dans le périmètre açorien qui inquiète aujourd’hui encore les assureurs. A l’heure actuelle, la discrétion est de rigueur sur la plupart des disparitions. Cela n’enlève rien au mystère de ses évanouissements. Si l’on ajoute que les Russes, Américains, et bien d’autres nations patrouillent dans ces régions depuis plus de trente ans pour rechercher eux aussi la solution de ces énigmes, aucune réponse à ce jour. Nous sommes toujours dans la possibilité des Extraterrestres, et des enlèvements, ce n’est qu’une hypothèse ?

Sources : Rapports Helvétiques. G.A.S. 2003.

Fait à Courton le bas le 8 février 2008

Claude BURKEL

L'avis du CERPI

Nous respectons l'objection de Claude Burkel, lequel dispose peut-être d'informations occultes dont nous ne pouvons apprécier l'authenticité. Notre esprit logique nous dicte toutefois ce qui suit : si beaucoup de disparitions s'expliquent tout simplement par des mensonges, des affabulations et l'importance du trafic dans la région, le risque couvert ne concerne que le dernier point (nonobstant donc les cas de fraudes) et il ne devrait fluctuer qu'en fonction du nombre de véhicules impliqués. Si l'on devait considérer des risques particuliers et inhabituels dans la région et touchant un important nombre de véhicules circulant sur les eaux ou dans les airs, les assurances auraient leurs raisons, assez évidentes, d'augmenter leurs primes. Mais lorsque l'on parle d'un "véhicule" on a tendance à ne voir que le bâtiment, or ceux-ci comportent des êtres humains qui s'assurent, en principe, séparément. Il y a, d'autre part le véhicule lui-même mais aussi sa cargaison. Le prix des véhicules, s'agissant de gros cargos par exemple, est déjà exorbitant. Quant à sa cargaison, la valeur à assurer dépend de sa nature. On n'assure pas un transport de régimes de bananes de la même manière qu'un transport de lingots d'or ou de technologie de haut de gamme. Dans ce cas, on pourrait comprendre, à l'instar ou a contrario d'autres exemples, que des primes soient très différentes selon les cas et encore faudrait-il tenir compte des franchises, expertises et contre-expertises. S'il fallait se fier à la seule réputation du triangle, les primes et franchises appliquées seraient probablement tellement importantes, sinon inaccessibles aux compagnies et sociétés que celles-ci envisageraient d'autres moyens d'acheminement.
Enfin, l'information datant de 2008, ne serait-il pas étonnant que la vérité n'ait point éclaté entre temps ?

Mais il est vrai aussi que les compagnies d'assurances ont la réputation d'être "une bande de requins". Quoi de mieux pour assurer une gigantesque étendue aquatique et ce qui l'entoure ? Ne pourrait-on d'ailleurs pas imaginer aussi que, compte tenu de la réputation du triangle, les assurances aient trouvé là un justificatif bien pratique pour augmenter leurs primes ? Alors, d'accord, cela devrait reposer sur une statistique réelle (comme si notre monde actuel était exempt de corruptions en tous genres !) et ce sont des experts indépendants qui devraient étudier les cas de disparitions ou de destructions. Faut-il rappeler à ce sujet (qui n'a apparemment aucun rapport direct, nous sommes bien d'accord) que certains laboratoires pharmaceutiques, que je ne citerai évidemment pas mais que l'on peut trouver dans le livre de Jean-Dominique Michel : "La fabrique du désastre", n'hésitent pas à augmenter drastiquement les prix de leurs produits afin de couvrir leurs propres délits ? C'est une triste constatation que de remarquer que notre monde actuel, surtout lorsqu'il est question d'argent, n'est absolument plus fiable !

Pour ce qui est des véhicules militaires, comptez sur "la grande muette" pour ne jamais savoir la vérité, sauf peut-être dans 70 ans...

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