Pour nombre de
spécialistes de la photo, toute étude à propos de l'apparition d'orbes sur des clichés numériques apparaît comme totalement superflue tant il
est évident que leur origine soit parfaitement connue et en aucun cas surnaturelle. Voilà qui donne le ton, plus que très sceptique, du
travail que nous avons reçu de nos correspondants anglophones. Cette partie du site ne vous sera toutefois présentée qu'avec une
relative lenteur car nous avons rencontré pas mal de problèmes avec la traduction. Il est vrai que les termes techniques ne manquent pas
et que les tournures de phrases provoquent souvent des ambiguïtés regrettables, certaines expressions typiques du domaine de la
photographie sont également très difficiles à traduire.
Depuis
l'introduction de la photographie numérique domestique (1995), les photographies "d'orbes" ont inondé le champ de recherches sur les
fantômes. Les orbes, ces petites sphères, variables en couleurs, grandeurs et opacité, sont supposées par certaines personnes
être la "Forme d'Esprit Fondamentale" (BSF), la première étape dans une manifestation ou un stade intermédiaire. Ces dessins ont commencé à
apparaître sur Internet, sur les sites Internet américains qui relataient les exploits habituels de ghosbusters en herbe ou de
parapsychologues qui évoluaient dans des cimetières, la nuit, ou tout autre endroit dans lesquels on était supposé trouver facilement des
fantômes. Donc, la connexion avec les fantômes a été faite et la question des orbes lui a été adjointe comme un point de cause à effet.
Mais les habitués de l'équipement photographique contestent leur origine
surnaturelle. Conscients du
problème que provoquaient les orbes dans les études parapsychologiques, mais aussi les soucis que rencontraient les chasseurs d'images modernes,
nous avons contacté plusieurs fabricants connus, mais nous n'avons requ'une seule réponse, émanant (on peut bien le dire, ne serait-ce que
pour rendre hommage à leur politesse) de la part de Canon. En
voici la traduction avec le texte d'origine. |
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Nous avons vérifié votre appareil photo et sommes heureux que l'appareil photo rencontre
toute la spécification de design. Le problème
que vous avez connu est en raison d'un phénomène non associé à
l'appareil photo.
Quand une photo est prise et reconsidérée ensuite, des orbes
peuvent être remarqués sur l'image. Le problème ne se produit
pas avec chaque image. De plus, les taches sont placées au
hasard partout dans l'image. La plus haute concentration se
trouve dans la zone la plus proche du flash au moment où la
photo a été prise.
La cause du problème est commune à
beaucoup d'appareils photo numériques avec petit CCDs, pas seulement le Canon. De tels appareils photo numériques ont une
plus grande profondeur de champ comparé aux appareils photo de 35 millimètres, en raison de leur plus petite distance focale.
C'est encore plus vrai quand l'appareil photo est réglé sur grand angle.
À cause de petites particules de poussière, les gouttelettes d'eau, etc., qui dérivent dans l'air
près de l'appareil photo et pas dans la profondeur de champ pour les appareils photo normaux de 35 millimètres, sont dans la
profondeur de champ pour les appareils photo numériques. Dans les circonstances normales ce n'est pas un trop grand problème,
comme ceux-ci sont très petits.
Quand le flash est utilisé, sa lumière éclaire ces particules de poussière ou gouttelettes d'eau et
ceux-ci se manifestent donc et c'est très évident sur les photos. Le problème est aggravé, parce que le flash est placé
près du baril de lentille.
We have checked your camera
and are happy that the camera meets all design specification. The
problem you have been experiencing is due to a phenomenon not
associated with the camera. When a picture is taken and
reviewed afterwards, circular spots may be noticed on the
picture. The problem does not occur with every picture.
Additionally, the spots are randomly positioned throughout the
picture. Highest concentration is in aereas closest to the flash
unit when the picture was made.
The cause of the problem is common to a
lot of digital cameras with small CCDs, not just the Canon
digital cameras. SUch digital cameras have a greater depth of
field compared to 35mm cameras, due to their smaller focal
distance. This in even higher degree when the camera is set to
wide angle.
Because of the above, small dust particles,
droplets of water, etc., drifting in the air close to the camera
and not within depth of field for normal 35mm cameras, are
within depth of field for digital cameras. Under normal
circumstances this is not too big a problem, as these are very
small.
When flash is used, its light
illuminates these dust particles or water droplets, and these
therefore show up and are extemely obvious on pictures taken.
The problem is worsened, because the flash unit is positioned
close to the lens barrel. |
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Les
appareils
photo numériques qui utilisent petit CCDs ne permettent pas de
résoudre ce phénomène. Vous pouvez prendre quelques mesures afin
d'atténuer le problème autant que faire se peut.
Due to the setup and operation of
digital cameras using small CCDs, there is nothing that can be
done about this phenomenon. You can take some measures though,
to prevent this problem from occurring as much as is possible.
Éteignez le flash dans les
environnements où il y aura probablement de petites particules
de poussière ou des gouttelettes d'eau dans l'air. Pour
compenser ce manque de lumière, vous pouvez augmenter la valeur
d'ISO sur votre appareil photo numérique si cette fonctionnalité
est disponible sur votre appareil photo.
Switch off flash in environments where
there are likely to be small dust particles or water droplets in
the air. To compensate for this lack of flash, you can increase
the ISO value on your digital camera if this feature is
available on your camera.
Utilisez une source
lumineuse externe à distance de l'appareil photo et couvrez
partiellement le flash. Ces unités ne sont pas disponibles chez
Canon, mais il y a des compagnies de tiers produisant de telles
unités. Assurez-vous qu'une synchronisation s'opère avec le
deuxième flash comme utilisé par les appareils photo Powershot.
Avec les appareils photo Powershot, le premier éclat est utilisé
pour mesurer, le deuxième est l'éclat réel.
Use an external slave flash unit further
away from the camera and partially cover the camera's flash.
These units are not available from Canon, but there are third
party companies producing such units. Make sure a slave flash
unit is chosen which can also be set to synchronize with the
second flash as used by Powershot cameras. With Powershot
cameras, the first flash is used to measure, the second is the
actual flash. |
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Nous étions bien
sûr au courant de la possibilité d'un problème au niveau du flash.
Cela paraissait d'ailleurs assez évident. Mais il est certain que
bon nombre de personnes perdent de vue que, sur un appareil photo
numérique (APN), le flash se trouve effectivement plus près que sur un
appareil traditionnel. Par ailleurs, la distance focale est plus petite,
la profondeur de champ différente, la balance des blancs propose des
handicaps, le rendu du noir est appauvri, certains contrastes entravés.
Cette petite liste des travers rencontrés par les APN n'est pas
exhaustive, nous vous en donnons une meilleure idée ci-dessous.
Dans l'immédiat, il conviendra de savoir que ces points sont
parfaitement identifiés, authentifiés et de nature à favoriser fortement
l'apparition d'orbes sur les photos numériques. Enfin, pour
achever de mettre à mal les affirmations des personnes qui prétendent
tordre le cou des avancées scientifiques, il faut aussi dire que
l'augmentation du nombre de pixels (par exemple de 5 à 8 millions) ne
change que très peu de choses à ce niveau puisqu'il faudrait, tenez vous
bien ! environ 55 millions de pixels pour que le rendu numérique soit
équivalent à l'argentique. Dans leurs élucubrations sur les orbes,
beaucoup de personnes ont donc prétendu un peu tout et n'importe quoi en
parfaite méconnaissance de cause. Ce comportement, excusable pour
le commun des mortels s'avère "mortel pour le commun des enquêteurs du
CERPI" par défaut de recherche. Ce défaut vient heureusement de se
trouver comblé. Examinons cela de plus près :
Les appareils sont encore extrêmement
gourmands en énergie (surtout l'utilisation de l'afficheur LCD). L'idéal
est de pouvoir utiliser des batteries rechargeables métal-hydrure du
commerce, sans effet mémoire donc sans perte de capacité dans le temps,
contrairement aux accumulateurs cadmium-nickel. Les derniers appareils
numériques sont livrés avec des batteries au Lithium de capacité
nettement supérieure à celles citées précédemment, sans effet mémoire.
Une recharge permet de prendre entre 200 et 750 photos suivant la
capacité de la pile et l'emploi ou non du flash incorporé.
NDLR : Or donc, un enquêteur débutant pourrait
attribuer une déperdition énergétique accélérée de ses batteries à
l'influence d'un esprit (on sait que les esprits peuvent effectivement
être, eux aussi, très gourmands en énergie et s'accaparer toutes les
énergies disponibles dans son environnement immédiat, dont les batteries
des appareils photo, caméscopes et autres appareils utilisés fréquemment
par les détectives de l'étrange). Le présent point doit donc bien
entendu être pris en compte lors de toute investigation, non seulement
dans l'appréciation des faits (un APN est naturellement exigeant et cela
n'a rien de surnaturel !) mais aussi dans ses préparatifs (batteries de
rechange, au lithium si possible).
Un inconvénient qui commence à se
réduire sur les nouveaux appareils : le décalage entre l'appui sur le
déclencheur et la prise de vue, très sensible lorsqu'on a longtemps
utilisé un appareil argentique; les sujets mobiles sont souvent hors
cadre sur le cliché.
NDLR : Il ne faut pas confondre ici entre le décalage entre le
moment où l'on appuie sur le bouton et la prise de vue effective avec le
temps d'exposition. Cela signifie seulement qu'un sujet mobile est
plus difficile à capter avec un numérique qu'avec un argentique,
notamment à cause du traitement de l'image, du temps requis par le
logiciel interne et l'utilisation de la mémoire tampon. Il est
donc aussi plus difficile de réaliser des photos en rafale avec un
numérique qu'avec un argentique. Or donc, lors d'enquêtes dans des
maisons hantées, la présence d'appareils numériques et argentiques
devrait être requise.
Les appareils à objectif
interchangeable sont très sensibles au problème de
la poussière, d'autant que l'effet de soufflet
produit par la bague de zoom aspire les particules à
l'intérieur, qui viennent alors se déposer sur le
capteur. Les solutions ou les approches sont
diverses selon les marques :
-
Pentax place devant le
capteur un écran que l'on peut nettoyer. Le
problème n'est que repoussé au moment où une
poussière viendra s'intercaler entre l'écran et
le capteur.
-
Nikon et Kodak donnent des
indications sur les méthodes de nettoyage du
capteur. Le nouveau D300 dispose d'un système de
nettoyage actif et le D3 d'un système passif.
-
Canon propose dans le menu un
nettoyage de capteur qui met celui-ci à nu pour
un nettoyage par air. Certain appareils (comme
le EOS 400D et EOS 1D Mark III) offrent un
capteur autonettoyant.
-
Olympus intègre à son E1 un
vibreur à ultrasons faisant tomber la poussière
sur un ruban adhésif.
-
Presque toutes les marques
suggèrent de ranger l'appareil objectif vers le
bas (afin de favoriser la chute des poussières
loin du capteur) et de ne changer l'objectif que
dans une atmosphère raisonnablement propre.
-
La vulnérabilité des capteurs
à la poussière est un problème complexe pour
deux raisons principales. La petite taille des
pixels favorise leur occultation, cette dernière
est facilement visible sur les photos. La
poussière très fine, plus difficile à maîtriser,
est aussi la plus sujette à adhérence par effet
de tension de surface.
La plupart des appareils à visée
reflex numérique sont équipés d'un capteur dont la
taille est inférieure à 24 × 36 mm. En conséquence,
les objectifs utilisés doivent être d'une focale
supérieure d'environ 50 à 60 % à ceux utilisés en
24 × 36 (150 mm ou 160 mm réels pour un objectif
100 mm). Cet « inconvénient », résolu avec les
capteurs Full Frame 24 x 36 tels le format
Nikon FX, peut être un avantage lors de
l'utilisation d'un téléobjectif. Ainsi un 200 mm
devient un 300 mm ou 320 mm et un zoom 70-200 f/2,8
un 105/300 f/2,8 ou 112/320 f/2,8 constant,
quasiment impossible à réaliser au niveau optique.
Les appareils « grand public »
sont encore loin du rendu chromatique et de la
définition d'un appareil argentique 24 x 36, dont
une photo contient l'équivalent de 10 Go de données,
que seul un capteur d'au minimum 55 millions de
pixels est en mesure de fournir.
NDLR : on remarque bien, ici, le souci des fabricants
en ce qui concerne les poussières, lequel se
retrouve à tous les niveaux, avec ou sans objectif
interchangeable. Simplement, l'utilisation
d'un tel objectif risque, en plus, de fixer la
présence d'une poussière puisque celle-ci ne peut
dès lors plus s'échapper
Dans une photographie numérique, la
description des valeurs foncées peut être très pauvre.
Une photographie numérique restitue un spectre lumineux
correspondant à environ cinq diaphragmes.
Par exemple, une image codée sur 8
bits (c'est le cas d'une image compressée en JPEG)
produit 256 niveaux de gris (28). Fermer
l'objectif de la valeur d'un diaphragme revient à
diviser la quantité de lumière par deux, par conséquent,
dans l'intervalle entre les deux diaphragmes les plus
ouverts, on obtient 256 / 2 = 128 niveaux de gris. Dans
l'intervalle suivant il ne restera plus que le quart (la
moitié de la moitié) de quantité de lumière décrite par
128 / 2 = 64 niveaux de gris, et ainsi de suite jusqu'au
quatrième et dernier intervalle qui lui ne sera plus
décrit que par 16 niveaux de gris. Donc, dans
l'intervalle le plus sombre, l'information est dégradée
dans un ratio de un à huit par rapport à
l'intervalle le plus clair. Les valeurs sombres manquent
terriblement de définition et elles sont quasiment
impossible à « éclaircir » dans le cadre d'un
étalonnage.
Il faut donc éviter absolument de
sous-exposer ses prises de vue numériques. Si l'appareil
le permet, utiliser un mode qui permette d'avoir une
profondeur d'information supérieure à huit bits (16 bits
par exemple). Le format RAW, en plus d'offrir des
possibilités d'étalonnage très sophistiquées, permet de
conserver la résolution du capteur. Cette résolution est
couramment de 12 ou 14 bits par composante pour les
reflex actuels (14 bits pour un Canon EOS 40D). En 14
bits, la situation est déjà toute différente puisque
l'intervalle entre les deux diaphragmes les plus foncés
est décrit par 1 024 niveaux de gris.
NDLR: cette information ne nous est utile dans le cas
présent que dans la mesure où elle permet d'envisager le
contraste avec un arrière-plan par rapport aux orbes
éventuellement captés.
À l'attention des débutants
Aujourd'hui, de nombreuses personnes
ayant peu d'expérience en photographie
se retrouvent en possession d'un compact
numérique et peuvent être impressionnées
par les expressions un peu mystérieuses
qu'elles découvrent alors. Les
explications qui suivent tentent de
lever le voile de ces mystères :
Correction
d'exposition
Cette expression est parfois
remplacée par compensation
d'exposition ou par compensation
EV.
L'exposition du capteur numérique (ou
du film sur un appareil classique) est
la quantité de lumière qu'il reçoit.
Celle-ci croît avec le temps de pose et
l'ouverture du diaphragme. Sur un
appareil évolué, le photographe choisit
ces deux paramètres tandis qu'un
appareil automatique les choisit sans
intervention de l'opérateur.
Un automatique classique muni d'un
film classique donne des résultats
acceptables dans bon nombre de
circonstances. En numérique (comme sur
les diapositives), la gamme des
expositions qui font passer le capteur
du noir au blanc est plus faible. Dans
ces conditions, on obtient plus
fréquemment des zones sous- et/ou
surexposées et l'appareil choisit une
position moyenne sans savoir si elle
satisfera le photographe.
Ainsi, le débutant peut photographier
des fleurs dont les corolles, qui
présentent de jolies nuances dans la
nature, deviendront uniformément
blanches sur la photo. L'explication
réside dans le fait que l'exposition
était commandée par le fond sombre
majoritaire sur lequel se détachaient
les fleurs claires : le fond a été
raisonnablement éclairci au détriment du
sujet et, pour obtenir une photo plus
satisfaisante, il aurait fallu ordonner
à l'appareil de réduire l'exposition. Le
cas inverse se présente lorsqu'on
photographie sur la neige un sujet qui
devient excessivement foncé.
C'est le rôle de la correction qui
existe sur un compact numérique mais pas
sur un compact classique. Pratiquement,
elle est en général définie par des
nombres variant par tiers entre -2
(sous-exposer) et +2 (sur-exposer). Ces
nombres s'interprètent en termes
d'ouvertures du diaphragme mais il se
trouve que, sur un compact numérique, la
très faible focale interdit les
ouvertures aussi petites que sur un
24 × 36, sous peine d'aberrations. Le
réglage de l'exposition se fait donc par
le temps de pose : -1 correspond à une
division par 2 de celui-ci, +2 à une
multiplication par 4.
Balance
des blancs
Un corps blanc est un corps qui
réfléchit toutes les lumières, toutes
les couleurs. Il paraît donc blanc en
lumière blanche et rouge en lumière
rouge.
Le problème se complique lorsqu'on
constate qu'un corps blanc peut paraître
blanc aussi bien sous un éclairage
incandescent que sous un ciel gris. En
effet, les physiciens assurent que le
premier éclairage produit une lumière
rougeâtre tandis que le second produit
une lumière bleuâtre. C'est le cerveau
qui interprète, jusqu'à un certain
point, les couleurs vues par les yeux.
Il se complique encore plus lorsque
cette interprétation ne fonctionne plus
en face d'une photo de la scène
considérée. Ainsi, on peut être plus ou
moins choqué par une photo d'intérieur
avec une dominante rouge ou une photo
d'extérieur avec une dominante bleue.
En photographie argentique, ce
problème se résout en utilisant des
films adaptés à tel ou tel type
d'éclairage. En numérique, le
calculateur se contente de modifier
quelques valeurs, ce qui est une méthode
beaucoup plus souple. Ainsi, le
photographe a généralement accès aux
réglages Incandescent, Luminescent,
Flash, Soleil, Ombre, Nuages,…
Deux autres positions sont
disponibles. La position Auto tente
d'imiter l'ajustement effectué par le
cerveau, semble-t-il avec succès dans de
nombreux cas. À l'opposé, la position
Blanc mesuré est commode pour des
éclairages hors du commun (on cite
souvent le cas d'une pièce éclairée à la
fois par des ampoules et des tubes).
Dans ce cas, il suffit de viser un
papier blanc situé sous l'éclairage et
de déclencher pour obtenir le bon
réglage.
Aberration chromatique
En optique géométrique, l'aberration
chromatique désigne une
aberration optique qui produit une
image floue et aux contours irisés.
Ci-contre, un exemple d'aberration
chromatique.
La cause de cette aberration est
généralement la variation de
l'indice de réfraction du matériau
composant les lentilles en fonction
de la longueur d'onde de la lumière
qui les traverse. Il en résulte une
distance focale variable, de sorte
que la mise au point ne peut être
effectuée simultanément pour toutes
les couleurs du spectre. Si, par
exemple, la mise au point est
effectuée pour le rouge, le bleu est
alors flou : l'image d'un objet
blanc présente alors sur ses bords
une irisation bleutée. Les appareils
photos de marque Lomo ou Holga sont
particulièrement connus pour
produire cet effet "artistique ".
En photographie et en astronomie,
l'aberration chromatique est un
problème récurrent qui se résout de
différentes manières :
-
ajout d'un filtre laissant
passer une bande spectrale
étroite ;
-
utilisation préférentielle
de miroirs (télescope) qui ne
présentent pas d'aberration
chromatique (mais une aberration
de sphéricité ou des aberrations
de champ) ;
-
utilisation de verre optique
de grande qualité, permettant de
réduire la variation de l'indice
de réfraction sur le spectre
visible ;
La correction totale de
l'aberration chromatique, objectifs
apochromatiques, est obtenue en
associant lentilles convergente,
divergente, convergente.
L'œil
peut également présenter des
aberrations chromatiques qui sont
détectées chez l'ophtalmologiste par
un test de vision avec plusieurs
filtres colorés.
Exemple d'incidence de
l'ouverture sur
l'aberration chromatique
Exemple d'aberration
chromatique
Principe de l'aberration chromatique
On le remarque aisément, l'étude des propriétés des APN mérite toute notre attention
tant elle permet d'expliquer la nature des orbes. Nous y voyons à présent plus clair et serons désormais plus méfiants quant à ce type
d'appareils qui, c'est vrai, ne représentent assurément pas la panacée pour l'enquêteur sur les lieux d'une hantise présumée à étudier ou
devant des images à apprécier. Toutefois, nous ne sommes pas au bout de nos peines car ce que le lecteur peut trouver dans cette page,
pourtant fournie, ne permet pas encore d'expliquer la totalité des manifestations d'orbes, loin s'en faut. L'hypothèse paranormale
n'est toujours pas écartée tant il y a multiplicité d'exemples et de questions à élucider.
Nous allons donc, comme d'habitude, persévérer.
Nous remercions ici Wikipédia pour ses articles source :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie_num%C3%A9rique et
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aberration_chromatique
et Luc Viatour
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