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UTILITÉ ET IMPORTANCE DES BOUGIES![]() Chacun a déjà pu remarquer l'omniprésence des bougies, que ce soit dans les lieux de culte ou les endroits où l'on pratique des rituels.En soi, le fait que les bougies (ou cierges) soient encore utilisées dans les églises (par exemple) atteste de la haute valeur symbolique et de l'efficacité de ces objets. En effet, à l'ère de la modernité, on aurait pu penser que ces petits luminaires allaient se faire supplanter par des appareillages électriques, or il n'en a rien été. Bien sûr, les chandelles qui illuminaient jadis les sapins de Noël ont bel et bien été remplacées par des guirlandes électriques, mais dans ce cas il faut entrevoir l'aspect pratique (les guirlandes sont réutilisables un très grand nombre de fois, elles permettent des jeux de lumières plus attrayants et surtout, elles présentent l'avantage de réduire les risques d'incendie quasiment à néant) et certaines églises ont connu, à une certaine époque, une vogue "électrique". (On pouvait en effet trouver des équivalents électriques aux bons vieux cierges, mais cette mode n'a guère duré) C'est que la bougie (le cierge, la chandelle) a largement dépassé son seul rôle d'éclairage et est un puissant catalyseur de la prière (l'incantation, l'oraison, l'invocation). On peut la comparer à un fil conducteur entre le monde réel et le monde astral. Comme le disait Paco Rabane, la flamme de la bougie fait monter la prière jusqu'à son destinataire, elle l'aide, la propulse tout en la mettant en valeur, outre son pouvoir fluidique par sa symbolique et sa consécration. Il s'agit d'un objet un peu intemporel et singulier qui favorise une ambiance propice aux échanges spirituels. Singulier car identique dans les milieux astraux et physiques, intemporel car presque aussi vieux que l'élément "feu" lui-même et en tous cas synonyme de ce dernier, propice aux échanges par son aspect "mélangeur" du clair et de l'obscur, de la lumière et de l'ombre, c'est un élément "diplomatique" qui permet aussi un subtile mariage entre des forces apparemment antagonistes.
Elle guide les esprits, les énergies ou les âmes errantes. Lors d'une veillée funèbre, il est coutume d'allumer une bougie pour guider les âmes vers l'au-delà. Nous pensons, quant à nous, que ces condensateurs ont fait l'objet d'une récupération réactionnaire légèrement ultérieure à l'utilisation initiale par le biais de leurs différentes versions colorées qui permettent, en fonction de ces dernières, des nuances dans les transmissions d'énergie. Fidèles à une certaine conception de départ (bougie blanche - lumière blanche : la lumière blanche comporte toutes les couleurs du spectre solaire, la symbolique absolue et unique de la plénitude) elle s'est ensuite subdivisée presque "naturellement" avec son opposée chromatique (bougie noire - paramètre inverse, un objet noir ne renvoie aucune des couleurs du spectre) et puis enfin en ses différentes composantes qui sont aussi autant de variations vibratoires (dissidentes ou complémentaires selon les types de forces invoquées). On commence dès lors à l'entrevoir au moyen de cette théorie succincte : la mise en oeuvre de ces bougies différemment colorées est une affaire de choix conscient et non une simple fantaisie décorative, elle répond aux contextes particuliers des rituels, aux entités concernées (à leurs caractéristiques vibratoires, leurs essences). Dès le début, une certaine symbiose s'installe entre l'objet et le pratiquant et l'un dirige l'autre non pas dans une voie exclusive prédéfinie et immuable mais dans un courant spirituel où il n'est pas si évident de déterminer qui est le guide réel. Cela implique par conséquent que le rituel, la concentration, l'obtention par le pratiquant de l'état d'esprit requis, commencent bien avant le moment où il allume ces bougies. Ce n'est pas réellement comme lorsque l'on se saisit d'un objet inerte qu'il suffit de diriger en fonction des lois de la nature (un vélo par exemple) mais plutôt comme lorsque l'on prend la main de quelqu'un pour partager un chemin, une expérience, une épreuve... L'autre personne possède sa vie propre, un vécu, des racines, un caractère, etc.
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