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Contre argumentation massue (suite 4)
Déjà, on pouvait se poser la question logique de savoir pourquoi le parquet se faisait si inflexible et pourquoi deux personnes auraient dû prêter serment sur l'honneur de ne rien révéler, etc. s'il n'y avait rien sur cette vidéo !
Alors, Monsieur Théodor, hélas ! est décédé entre temps et ne pourra donc plus jamais nous expliquer
comment il a pu faire pour voir ce matelas entrer en lévitation
sur une K7 où l'on ne voit rien
(??) et que le Parquet a refusé de montrer à l'équipe de la chaîne de
télévision " par peur du ridicule" . Il ne pourra plus nous expliquer non plus comment trois gendarmes
présents sur place (oui, car nous avons vu la K7 aussi !), qui n'avaient pas leurs yeux dans leurs poches, se trouvaient tout près du jeune
homme, Éric Barbé pour ne pas le citer, auraient pu ne pas voir les grosses cordes en question
(???). Tant qu'on y est, quelqu'un pourrait-il nous
expliquer pourquoi on a prétendu aux époux Dubart que les images étaient brouillées ou toutes noires alors que ces images, sans être
hollywoodiennes bien sûr, car l'appareil était très classique, étaient de bonne qualité et en couleurs s'il vous plaît ?
Au même chapitre, nous aimerions savoir si, sur cette unique base, l'enregistrement aurait pu être de nature à
provoquer une " panique générale" (???)
à moins bien entendu qu'il y ait bien d'autres choses à voir sur cette K7. Sinon, cela ferait du " Whâââ ! Maman ! Un matelas qui se
soulève !" Dans tout cela, c'est étrange, le Parquet accepte du bout des lèvres, que deux privilégiés puissent seulement voir
le contenu de la K7, mais Jacques Théodor disposait d'une copie qu'il conservait dans son garage... et apparemment tout à fait disposé à
parjurer son serment auprès d'un journaliste (Il y a forcément quelque chose qui cloche dans cette histoire !) Notre enquête ultérieure,
bien plus fouillée que " celle" de la mascarade proposée par la télévision (vous aurez remarqué que, nous aussi, nous pouvons nous
moquer des enquêtes des autres en mettant des guillemets, qui ont leur importance ! là où il faut...) a démontré que d'autres personnes
disposaient aussi d'une copie de la K7, dont notamment un gendarme qui a malheureusement vu sa copie subir les effets bien naturels de ses
enfants en bas âge. A la rigueur, en suivant cette logique, on serait en droit de se demander si des dizaines de personnes ne
pourraient pas disposer de la même copie ! (Un gendarme qui réalise donc une copie d'une K7 sur laquelle il n'y a rien à voir...?) Et
Jacques Théodor dispose d'une autre copie (fournie par le parquet ?) dans son garage ! Ben voyons : un garage sécurisé comme fort Knox
puisque la K7 détiendrait des secrets d'état ? Dès lors, toute cette histoire de K7 ne tient plus debout dans la critique subie par le Président du CERPI. Mais ce qui est incontestablement vrai, c'est que NOUS avons sollicité auprès du Parquet de Tournai de pouvoir ne fusse que " voir" le contenu de la K7 et que cela nous a été refusé. Ce qui semble vrai, c'est que l'équipe de la chaîne télévisée ait reçu la même réponse que nous. Dans un autre ordre d'idées on pourrait aussi dire " quid" du grand prix défi zététique international de Jacques Théodor à propos de la maison " hantée" (ou du poltergeist) puisque son instigateur principal s'y trouvait. Mais comment aurait-ce été possible vu le nombre d'arguments contre cette hypothèse. D'abord, Jacques Théodor n'aurait strictement rien pu apprécier puisqu'il est arrivé trop tard, c'est-à-dire après les pics d'intensité des 5 et 6 janvier 1993, puisqu'il est fort peu probable qu'il ait passé une nuit seul dans la maison ce qui de toute façon n'avait aucun sens vu que cela se serait alors fait en l'absence de l'épicentre et puisque, manifestement, Jacques Théodor est convaincu qu'il ne se soit rien passé d'extraordinaire dans cette maison. Ah bon ? Dans ce cas, nous allons prendre ce qui est écrit par l'auteur du livre : " Les fraudeurs du savoir" à la page 41 et en apprécier l'extrait suivant " (...) Plus étrange a été l'attitude des gendarmes (Arc-Wattripont) ou celle des policiers (Ransart); eux dont on aurait attendu une objective froideur vis-à-vis de ces phénomènes quelque peu surnaturels. (...) Comment faut-il donc comprendre cette curieuse phrase du chef de file des zététiciens qui, donc, abonde dans le sens de l'émission lorsque l'on y dit que rien de spécial ne s'est jamais passé à Arc-Wattripont, sauf dans les agissements d'un doux dingue" . Rien ne se serait donc passé mais il y aurait tout de même tout un comportement très bizarre du Parquet vis-à-vis des gendarmes en témoins directs, une K7 sur laquelle on verrait tout de même au moins un matelas en lévitation (et tout porte à croire qu'il y aurait beaucoup plus...) et reconnaît aux phénomènes (qu'il n'y aurait donc pas... cela devient difficile à suivre !) comme quelque peu surnaturels ? Remarquez que Jacques Théodor utilise bien le terme " surnaturel" et non pas " paranormaux" , or - dans notre optique - cela constitue une énorme différence ! En effet, nous définissons le surnaturel comme l'ensemble des phénomènes inexpliqués à connotation religieuse (peu importe la confession) et donc impossibles à reproduire en laboratoire et donc à être étudiés scientifiquement, tandis que, par opposition, les phénomènes paranormaux sont dépourvus de connotation religieuse, (parfois) reproductibles en laboratoire et donc étudiables scientifiquement. Pour un zététicien qui, d'après feu Jean-Marie Tesmoing aurait pour habitude de considérer un croyant comme un imbécile ou un naïf, c'est absolument incompréhensible.
Or donc, Monsieur Théodor, j'aurais aimé pouvoir participer avec vous à cette émission-débat qui avait été envisagée par la chaîne de télévision belge dont il est toujours question ici. Mais ce projet semble avoir été abandonné. En tous cas, de toute façon, à l'époque du tournage du reportage on me proposait précisément la date où l'on savait fort bien que je devais être hospitalisé. Quoi qu'il en soit, je n'en dirai pas plus vu que vous êtes décédé et que, moi, je ne m'attaque pas aux personnes qui n'ont pas la possibilité de se défendre. Heureusement, il n'est jamais trop tard pour rétablir la vérité et il se fait que votre témoignage est désormais nul et non avenu. Monsieur Théodor, en tous cas, merci d'avoir vous-même, sans le savoir, démontré qu'il se passait bien des choses bizarres à Arc-Wattripont. Bien sûr, il fallait un peu de perspicacité... comme dans certains cas où il faut bien sûr une certaine dextérité... Avant d'en finir avec ce thème, j'aimerais aussi aborder quelques sujets ayant impliqué Jacques Théodor... L'extrait suivant émane de " l'effet G" livre de Jean-Pierre Girard, dans lequel, concernant les contrôles dont faisaient l'objet ses expériences, se montrait dépité que l'on ne procède pas à une inversion de la charge de la preuve. Expliquons-nous : normalement, c'est à la personne qui prétend à un phénomène quelconque de faire la démonstration de son authenticité, seulement voilà : " Cette expérience n'a bien entendu pas convaincu les " rationalistes" . On ne voit d'ailleurs pas ce qui pourrait le faire puisqu'ils détiennent la vérité. Ce que l'on peut remarquer au passage, c'est que lorsqu'il n'y a pas de contrôle d'illusionniste, bien entendu il y a fraude. Lorsque l'illusionniste est présent, qu'il procède à une fouille et ne détecte rien, il est complice. Lorsque ce dernier est lui-même contrôlé par un huissier, celui-ci est sans doute un incompétent. S'il y a des photos, c'est insuffisant. Lorsqu'il y a un film, on accuse un montage factice. Enfin, les cas de modifications de la structure moléculaire du métal, d'impossibilité de pliage par simple pression musculaire due à la résistance de l'alliage, ils répondent : " C'est trop compliqué, il faudrait ramener cela à des expériences plus simples" . En bref, il y a beaucoup d'irrationnel dans la démarche de ces " rationalistes" . (...)" Ceci ne concernerait pas Jacques Théodor en particulier mais bien les rationalistes en général. Sauf que, dans le cas présent, était aussi impliqué un certain professeur Dierkens (vous savez... celui que j'avais proposé pour le tournage du reportage et que le journaliste avait récusé car c'était un convaincu... Drôle de remarque à propos de ce quasi-savant doublé d'une fort belle personne sur le plan humain. Alors prenons un autre extrait du même livre et du même auteur (JT) et notre commentaire à ce propos : " Ainsi, lorsque Jacques Théodor signale dans son livre " Les fraudeurs du savoir" que le professeur Dierkens s'est joliment fait duper (par Jean-Pierre Girard) nous nous permettons de nous demander ce qui justifie une telle appréciation formulée ad hominem, sur quels arguments scientifiques celle-ci se base, si elle ne se baserait pas plutôt sur des éléments aprioristiques ou subjectifs complètement étrangers à un protocole défini, bref - pour parler plus simplement - s'il ne s'agirait pas d'un propos exprimé par le dépit de ne pas pouvoir trouver d'explications, autres que simplistes et/ou minimalistes ?" Continuons avec les réactions de " rationalistes" avec le fameux Peoc'h auquel nous consacrons une page dans ce site. Par opportunisme, disons ceci : Cela dit, ce qui est juste est juste
et si les expérimentations de Peoc'h étaient entachées d'erreurs, on ne pouvait pas non plus se permettre de les valider. Nous en resterons là, nous pensons avoir largement démontré que son intervention dans l'émission était totalement déplacée, à la limite du ridicule, ce qui réhabilite le CERPI au moins sur ce thème (mais nous avons déjà bien redressé la barque dans les pages précédentes), nous avons cité quelques exemples dont on aurait pu se passer mais tant le défunt Jacques Théodor que le journaliste aimaient enfoncer les gens tant et plus (qui plus est, probablement en parfaite connaissance de cause de ce qu'ils avaient tort) et, nous, nous nous contentons de renvoyer la balle. Dommage que l'on nous ait tiré dessus à la mitraillette ! SUITE DU DOSSIER - PAGE PRÉCÉDENTE - SOMMAIRE - HAUT - ACCUEIL |