Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Crops-poltergeist


Contre toute attente, après le débriefing 1, ce fut la section ufologique qui répondit en premier lieu à mes sollicitations par l'intermédiaire de Freddy et Monique Sossons, des anciens de la SOBEPS. Et, en fait, l'information en question, nous l'avions déjà sans trop nous en rendre compte parce que ce qui avait été publié concernait un autre sujet. Ce dernier concernait Rudy Cambier et le trésor des Templiers dans la région d'Ellezelles. Je reprends ici le petit passage concerné qui, comme dans l'original est soumis au © Monique de Gélas :

En 1992, il y eut non loin de là des apparitions de cercles dans les blés, c'était les premiers "crop circles" observés en Belgique, précisément à Saint-Sauveur, petite commune appartenant à l’entité de Frasnes-lez-Anvaing. C’est mon épouse Monique qui avait découvert l’article édité le 13 juillet 1992 dans la Dernière Heure et signé Philippe Simoulin. Suite à cet article, nous nous sommes rendus sur le terrain où nous avons trouvé le journaliste « freelance » qui prenait des clichés. Après que nous eussions fait connaissance, Philippe Simoulin nous proposa de l’accompagner à Moustier (Frasnes-lez-Anvaing) pour y visiter une église qui l’intrigua, sans nous donner plus de précisions sur l’objet de la visite.

Petit passage de texte très riche en informations, surtout après avoir creusé un peu...

Nous étions donc en 1992, à à peine quelques mois de l'affaire d'Arc-Wattripont. Saint-Sauveur est une petite localité située non loin de celle des Dubart. Le sujet des crops-circles est très controversé mais aussi souvent mis en rapport avec des interventions extraterrestres, ce qui rejoignait l'une de mes hypothèses apparemment farfelues mais n'allait pas plus loin, du moins dans un premier temps. Sauf que c'est dans l'un de ces crops-circles que Monique, que l'on pourrait qualifier de "sensitive" eut une perception assez extraordinaire qui allait s'avérer exacte : "dans peu de temps se passeront non loin d'ici des phénomènes de type poltergeist" ! Si c'était du chiqué, du n'importe quoi, il aurait fallu un solide coup de chance, une coïncidence hors du commun pour que la prédiction se réalise.
Soit ! Surprenant, certes, hélas cela n'expliquait rien dans un premier temps. Pourtant, Monique poursuit en nous parlant de Philippe Simoulin (un journaliste freelance) qui prenait des clichés. Probablement s'agissait-il des crops-circles mais, en tous cas, il est certain que ce monsieur avait autre chose en tête à en juger par la deuxième photo, que vous trouverez ci-contre, à gauche.

Vous l'aurez remarqué, il s'agit d'un pylône électrique dont on ne voit pas directement le rapport avec les crops-circles qui ne nous donnent, eux non plus, aucune information directe quant à l'affaire d'Arc-Wattripont. Philippe Simoulin considérait-il que les cercles céréaliers étaient produits par le pylône ? Cela paraissait peu probable et un moyen d'en avoir le coeur net était bien entendu de contacter l'intéressé ce que je fis dès que possible. Et c'est là que les informations deviennent précieuses. En fait, bien avant d'avoir pris sa retraite, Philippe utilisait un système lui permettant de capter certaines émissions passant par les ondes lesquelles lui apprirent qu'il se passait quelque chose de très étrange à Arc-Wattripont. Or donc, ironie du sort : si un black-out avait (ou allait) être décrété, ce fut un journaliste qui fut le premier sur les lieux ! Jean-Marie Tesmoing était lui aussi journaliste (entre autres) et je compris donc quelle était sa source d'informations.

Monsieur Simoulin expliqua (notamment lors de plusieurs émissions télévisées) qu'il gara sa voiture à seulement une cinquantaine de mètres de la maison 'hantée" et que ce qui l'étonna le plus c'était le bruit. Un bruit fort et puissant qui ressemblait à celui que l'on aurait obtenu en frappant une tôle de métal avec une chaîne. Il ajoutait : les gendarmes avaient fait sortir tout le monde. Mais dès lors qui faisait ce bruit ? Il disait que cela n'avait rien de magique mais que c'était plutôt paniquant ! A l'exception des vibrations très intenses des volets (qui faisaient peut-être partie de cette manifestation sans toutefois qu'il puisse le voir d'où il se trouvait) cela correspondait avec le témoignage des propriétaires et nous allions en recevoir plusieurs confirmations ultérieurement de la part de différents protagonistes qui n'ont pas la réputation de croire aux fantômes !

Mais ce n'était pas tout et M. Simoulin avait encore d'autres éléments étranges à nous communiquer. Ainsi, lui aussi intrigué par les pylônes et câbles à haute tension électrique, il suivit leur tracé. Non pour constater qu'ils survolaient (pour ne pas dire "frôlaient") le toit de la maison, ce que nous savions déjà, mais parce que la ligne ainsi constituée faisait un parcours qui menait près d'un établissement appelé "le radar" à cause d'un ancien radar de l'OTAN qui se trouvait effectivement là auparavant et que je me souvenais avoir vu étant gosse lors d'une excursion avec mes parents; Le chic de l'histoire, que nous avons pu vérifier par nous-mêmes lors de l'une de nos marches FFBMP (Fédération francophone belge de marches populaires), c'est que câbles et pylônes arrivent là à point nommé pour alimenter un établissement situé indéniablement en zone militaire. On ne savait pas à quoi cet établissement était destiné, quelle était sa fonction, il semblait d'ailleurs plus ou moins abandonné mais il était en tous cas certainement inaccessible parce qu'entouré de clôtures et de fils de fer barbelés. Mais le plus surprenant était sans aucun doute l'amas de ferraille que l'on pouvait voir entre les murs et qui avait tout à fait le forme d'une "soucoupe volante".

Nous pensions en avoir fini avec les surprises lorsque, chemin faisant, nous sommes arrivés un tout petit peu plus loin face à une grotte dédiée à la Vierge. Or, on se souvient de ce qu'Éric Barbé vouait un culte particulier à la Vierge. C'était pour le moins étonnant que toutes ces coïncidences, malheureusement cela ne livrait aucune explication non plus et si l'on voulait extrapoler (dangereusement au niveau de l'objectivité de notre enquête), le seul cas où l'on pouvait mélanger "soucoupes volantes" et Vierge en y incluant les services secrets et donc peut-être l'armée était celui de Fatima, sujet très bien expliqué par Daniel Robin dans son livre et lors de ses conférences.

Les photos ici présentes sont soumises au © Monique de Gélas.

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