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L'affaire de Hem - suite 11) Problèmes mécaniques : bulldozers, voitures, motocyclettes, etc.
Toutefois, nous sommes (au CERPI) tout à fait réfractaires pour y accorder quelque crédit dans le cas présent
pour des raisons qui paraissent évidentes : on a certainement et fortement exagéré les choses !
Bien sûr, un bulldozer peut tomber en panne, il n'y a rien de sorcier là-dedans, ce n'est somme toute que de
la mécanique, sujette comme toute mécanique, à des défaillances. Ce qui nous fait penser à de l'exagération à ce
sujet c'est le pluriel utilisé en l'occurrence (les
bulldozers !) Il est bien rare en effet qu'une mairie dépêche sur place plusieurs de ces engins très puissants dans le simple
cadre de la destruction d'une maison de taille normale. Celle-ci est un peu grande il est vrai, mais ne justifie pas
l'utilisation de plusieurs engins.
On ne donne d'autre part aucune suite à cette affaire de panne, pourrait-on donc supposer que ce bulldozer ne soit pas réparable
? Serait-il devenu définitivement hors service ? N'en existerait-il pas
d'autres ? Aurait-on oublié sciemment l'utilisation de tous les autres moyens ? (la masse, les explosifs et puis... la pioche !) Cela dit, il est vrai que même si les
engins sont en ordre de marche, si les ouvriers qui sont supposés devoir s'en servir
tombent systématiquement malades ou viennent à mourir...
Supposons cependant que le fait soit avéré : voilà ! Il n'est pas possible
de détruire la maison car tout tombe en panne à l'approche de celle-ci et les gens viennent à décéder. Soit ! Pourtant, des
visiteurs motorisés ont pu venir et en repartir sans aucune avarie. A côté de ces pannes à répétition, on oublie semble
t-il que des allées et venues d'une voiture au moins ont été constatées dans le chemin à gauche de la maison, pas de panne
dans ce cas-ci non plus ! Et, ultérieurement, la personne que nous avons dépêchée sur place n'a connu aucun ennui technique.
Soyons aussi un peu logiques : la maison se trouve "en bout de champs", donc dans
un milieu très rural. La maison est entourée de champs de toutes parts. Cela signifie t'il donc que la totalité de ces
champs devait être laissée en friche parce que les agriculteurs sont incapables de les cultiver à cause de la maison, parce que
leurs tracteurs, leurs moissonneuses rendent l'âme ?
La maison se trouve à proximité de la fin d'une autoroute et juste devant une
route secondaire. Si tout tombait en panne à l'abord de cette maison, ne devrait-on pas avoir, depuis longtemps, un immense
tas de carcasses de voitures, de camions, de motos hors d'usage et puis aussi quelques dépanneuses (tombées elles-mêmes en
panne, voire aussi quelques ambulances (immobilisées) pour les personnes qui auraient fait des malaises ? Or donc, on aurait
plutôt pu supposer que "la maison" faisait le tri dans les intentions des gens et agissait à distance, uniquement vis-à-vis
des personnes qui, soit voulaient la détruire, soit la visiter,
mais pas toutes... et dans ce cas, sur quoi se base t-elle pour faire des exceptions ?
Bien sûr, on en conviendra, cette critique n'apporte rien, elle ne fait que
présenter les choses comme très improbables et probablement issues de rumeurs peu fondées et il reste l'ensemble des autres mystères. Nous allons voir ça... Voici à présent un témoignage qui comporte quelques points assez intéressants et que nous commentons au fur et à mesure :
Témoignage (visite à hem) 08/02/04 J'ai quelques informations à porter au sujet de la maison hantée de Hem... La nuit de samedi à dimanche vers 4h du matin il y a de cela environ 3 ou 4 semaines... Après une petite soirée entre amis, nous avons décidé d'aller sur les lieux de cette maison dite hantée... Nous en avions parlé avant notre sortie donc nous avions très envie d'y aller... Nous étions à deux voitures... L'une avec deux garçons, deux amis à moi, et l'une avec moi et quatre autres copines... Au départ nous étions très excités à l'idée d'aller voir cette maison... Mais au fur et à
mesure qu'on s'approchait, le stress est monté, tout le monde était stressé... En arrivant par la voie rapide qui est juste derrière, on s'est arrêté
quelques instants, rien à signaler...
NDLR : pour autant que l'on
puisse se fier à ce témoignage, il y a là tout un
ensemble de comportements assez logiques et
strictement rien de surnaturel.
Malgré les mauvaises conditions de visibilité, la
réaction du garçon est d'attribuer la masculinité au
tireur. Peut-être par habitude ou parce que l'on
s'attend plus à ce que cela soit un homme qui tire
et moins une femme. Mais dans toute cette histoire,
on ne peut retenir que le fait même de ces coups de
feu, répréhensible, disproportionné (il n'y a pas
d'agression, de légitime défense, seulement une
situation trouble et vaguement inquiétante, les
habitants auraient-il paniqué ?) Vraiment rien de surnaturel dans cette hypothèse qui nous semble très plausible.
Voyons donc la suite...
Il serait intéressant de savoir en quoi consiste le danger en question : effondrements, chutes de matériaux, pièges, autre chose ? Et le problème, c'est que dans ce cas, cela rend les gens encore plus curieux et plus désireux de braver
l'interdit, surtout quand la maison a une réputation déjà aussi sulfureuse ! Mais la mérite t-elle ? Nous continuerons donc l'enquête à la page suivante... SUITE -
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