Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Un sujet controversé, mais sérieux : la physique quantique

Jusqu'ici, la science a toujours été une empêcheuse de tourner en rond pour les amateurs inconditionnels (et déraisonnables) de l'étrange. Science et surnaturel ne font pas bon ménage : Dieu n'existe pas, ni démons, ni sorcières, ni envoûteurs.
Lorsqu'il s'agit de "paranormal", les choses peuvent devenir plus litigieuses et on se retranche derrière une prudente réserve : télékinésie, phénomènes parapsychologiques divers sont étudiés mais restent un peu en suspens, faute d'éléments suffisants jusqu'à présent. Les extra-terrestres ? Pour l'instant, il ne nous est pas permis d'affirmer que...
Dans l'état actuel de nos connaissances, rien ne laisse supposer que les voyages temporels soient réalisables..." etc.

Mais voilà qu'arrive la physique quantique qui vient tout bouleverser !
Subitement, les choses ne sont plus si sûres, simplement parce qu'un savant a pris la peine d'envisager les choses sous un autre angle. Après quelques velléités défensives, il ne subsiste plus guère que quelques indéracinables conservateurs (rétrogrades ?) pour mettre les avancées de la physique quantique en doute.
Nous ne présenterons plus la physique quantique, puisque la littérature s'en est déjà chargée en s'inspirant du livre "Prisonniers du temps" (Time Line) de l'excellent Michaël Crichton, et nous renverrons les amateurs de la science pour la science à l'article la physique quantique et ses démonstrations mais nous allons explorer le domaine sous la loupe du CERPI en voyant quelles sont les connotations et implications dans le domaine de l'étrange. Vous allez être servis !

La physique quantique

Personne ne comprend la théorie des quantas
Richard Feynman, 1967

Qui n'est pas choqué par la théorie des quantas
ne la comprend pas
Niels Bohr, 1927

Avertissement :

Vu l'état d'avancement des connaissances en matière de physique quantique, nous serons fréquemment obligés de relativiser nos explications, lesquelles pourraient dès lors sembler contradictoires. Ce point est absolument normal puisque la physique quantique s'oppose radicalement à la physique classique. Par ailleurs, au fur et à mesure de la lecture, l'internaute en viendra à comprendre les points obscurs laissés précédemment en suspens.

Essayer d'expliquer tout en illustrant ce qu'est la physique quantique serait un projet bien trop ambitieux. Rassurez-vous, nous ne vous laisserons certainement pas en plan pour autant et vous aiguillerons vers quelques sites fiables traitant du sujet. Tentons plutôt de vulgariser, un peu à la manière de Michaël Crichton, c'est-à-dire de rendre compréhensibles pour le commun des mortels, ce que sont les principes fondamentaux de la physique quantique.

Nous savons donc un premier point important qui distingue la physique quantique de la physique traditionnelle : tout fonctionne sur des probabilités, des possibilités qui, mises en oeuvre correctement permettent d'établir des certitudes. Cette attitude, qui désarçonne certes, fait intervenir d'autres mondes tout en les créant (bien qu'ils n'aient pas besoin de notre création personnelle pour exister sans quoi il n'y aurait pas d'interactions). Tout se passe, dans un premier temps, au niveau subatomique, donc infiniment petit (l'expérience a déjà largement démontré que les conséquences pouvaient être gigantesques et spectaculairement destructrices).

Il y a un siècle, les physiciens pensaient que l'énergie, la lumière, le magnétisme, l'électricité, prenaient la forme d'ondes continues. On parle encore aujourd'hui d'ondes radio et d'ondes lumineuses. Établir que toutes ces formes d'énergie partagent cette nature ondulatoire fut l'une des grandes avancées de la physique du XIXè siècle. Mais il existait un "petit" problème. On savait qu'un flux lumineux projeté sur une plaque de métal produit un courant électrique. Le physicien Max Planck a étudié la relation entre la quantité de lumière projetée sur la plaque et la quantité de courant produit; il en a conclu que l'énergie n'était pas une onde continue. Elle semblait au contraire composée d'unités qu'il nomma "quantas". (D'où le mot "quantique" évidemment). Quelques années plus tard, Einstein démontra que l'on pouvait expliquer l'effet photoélectrique en admettant que la lumière était composée de particules qu'il appela photons. Ces photons frappent la surface de la plaque en produisant un courant électrique. Mathématiquement, les équations étaient acceptables; elles allaient dans le sens de la théorie selon laquelle la lumière est composée de particules.

Peu après, les physiciens commencèrent à se rendre compte que non seulement la lumière mais aussi toutes les formes d'énergie étaient constituées de particules. Autour du noyau de l'atome constitué de particules lourdes circulaient des particules plus légères appelées électrons. D'après la nouvelle théorie, tout était donc constitué de particules.

Mais en poursuivant l'étude de ces particules discrètes, on se rendit compte de leur étrangeté. On ne peut en effet être sûr de l'endroit où elles se trouvent, on ne peut les mesurer avec précision, on ne peut prédire leur comportement. Tantôt elles réagissent comme des particules, tantôt comme des ondes. Tout cela semait déjà le trouble, car comment expliquer qu'une même particule ultime dénuée d'initiative propre adopte des comportements différents sans qu'il n'y ait d'interaction ?

D'autre part, il peut se produire une interaction entre ces particules alors qu'elles se trouvent à des millions de kilomètres l'une de l'autre, sans aucun lien entre elles. Et ce genre d'exemples pourrait se multiplier à l'infini.

Cependant, comme tout un chacun serait en droit de douter de ce genre de choses, disons tout de suite que cette théorie a été on ne peut plus prouvée et que sa réalité ne fait à l'heure actuelle plus aucun doute. Les scanners des supermarchés, les lasers, les circuits intégrés, reposent tous sur la théorie de la mécanique quantique. Le problème consiste plutôt dans ce que personne ne parvient à assimiler la nature de l'univers selon ces nouvelles règles parce que cela aboutit à des choses trop bizarres pour notre entendement.

Encourageons-nous un instant, en guise de mini-break, en nous disant que si l'on avait annoncé aux hommes du début du siècle passé que l'on marcherait sur la lune et que même ce genre de déplacement deviendrait d'une telle banalité que le monde y perdrait tout intérêt, on nous aurait traités de fous. Vous connaissez pourtant la suite ! (Il existe bien sûr des gens pour traiter de fous ceux qui croient que l'on a marché sur la lune.  La seule chose qui soit vraie à ce propos est que Neil Armstrong n'a pas mis un pied sur notre satellite : il en a mis deux !)

En 1957, un physicien du nom de Hughes Everett proposa une explication astucieuse et audacieuse à propos de la physique quantique et de sa mécanique. Il prétendit que notre univers, et avec lui tout ce que nous voyons, l'univers des rochers, des arbres, des humains et des galaxies de l'espace, n'était qu'un univers parmi tant d'autres. Il n'existait pas un seul univers mais une infinité existant côte à côte (et pour ceux qui ont quelques menues connaissances d'électricité, nul doute que le courant passe bien avec du côte à côte...) Chacun de ces univers se subdivise constamment, un peu comme la division cellulaire. Il y aurait donc un univers où Hitler aurait perdu la guerre et un autre univers dans lequel il l'aurait gagnée. On imagine donc avec quelle facilité le nombre d'univers existants augmenterait puisque cette augmentation s'accroît à chaque fois qu'il y a un choix entre plusieurs solutions. Tout en "expliquant" quelque peu les bizarreries sur lesquelles nous étions précédemment tombés, on ouvre évidemment la porte à une foule d'autres questions, non seulement d'ordre purement physique et "pratique", mais aussi d'ordre philosophique, religieux, relationnel, relativiste, existentiel, etc., disons plus symboliquement "métaphysique".

Encore une fois, nous devons bien nous garder d'émettre des conclusions hâtives. En effet, la vitesse de la lumière a été établie comme la vitesse limite dans l'univers (lequel ?). Il n'a pas fallu longtemps pour que, sur le papier du moins, on "ose" la mettre au carré (c'est-à-dire ni plus ni moins que de la multiplier par elle-même !) pour obtenir une partie de la célèbre équation E=MC². Or, il ne fait plus aucun doute actuellement que cette équation est absolument correcte ! Seulement voilà, la lumière, comme nous venons de le voir, est composée de quantas, donc par définitions imprévisibles... On peut de plus imaginer que la vitesse de la lumière soit la limite dans notre univers mais pas dans un autre. Il "suffit" donc d'imaginer l'interaction d'un autre univers pour que tout redevienne "normal". (et, en fait,pour les puristes, le fait de mettre c au carré ne pose pas de problème car on obtient simplement un nombre;  C'est simplement mathématique et pas sorcier !)

Everett appela son interprétation de la mécanique quantique la théorie des "mondes multiples" (ou "plurivers"). Son explication était compatible avec les équations quantiques mais cela ne rendait pas les choses plus faciles ou, disons, plus acceptables pour autant. Everett se heurta, le contraire eut été étonnant, au scepticisme général ou presque, certains physiciens refusant d'ailleurs encore cette théorie, vraiment "dérangeante" il est vrai.
Il restait donc à la démontrer de manière irréfutable.
Hé bien, voyons ça !

Prenons l'exemple de deux murs parallèles se trouvant l'un derrière l'autre. Le premier a une fente verticale.
Si on dirige un faisceau lumineux vers cette fente on apercevra bien sûr une ligne blanche de lumière sur le mur placé derrière. Jusque là tout le monde comprend. Si ce n'est pas le cas, il vaut mieux abandonner tout de suite...

A présent, envisageons le cas où deux fentes se trouvent sur le premier mur au lieu d'une seule. On projette toujours un faisceau lumineux vers ces fentes et... les choses se compliquent un tout petit peu car au lieu d'obtenir deux lignes blanches comme dans l'exemple précédent, on obtient une alternance de bandes d'ombre et de lumière que l'on appelle "franges d'interférences". Mais poursuivons...

Recommençons avec, cette fois, quatre fentes et constatons que nous aurons alors moitié moins de bandes lumineuses que précédemment. Une sur deux devient noire. Autrement dit, et cela paraît déjà bizarre, plus il y a de fentes et moins il y a de bandes (rassurez-vous vous n'êtes pas dans un site pour adultes).

L'explication est relativement simple dans ce cas-ci. La lumière passant à travers les fentes agit comme deux ondes qui se superposent. A certains endroits, elles s'ajoutent l'une à l'autre, à d'autres elles s'annulent mutuellement. C'est ce qui produit le phénomène. On dit simplement qu'il y a un phénomène d'interférence.

Seulement voilà, il y a un problème ! Cette explication date de la conception de la physique du XIXè siècle qui supposait que la lumière était une onde. Nous savons maintenant qu'il n'en est rien et qu'elle est composée de particules appelées photons. On pourrait rétorquer que nous savons par expérience que les particules adoptent parfois un comportement ondulatoire et parfois un comportement contraire. On pourrait donc objecter que cette avancée dans le monde quantique nie sa propre hypothèse. Ce serait aller trop vite en besogne puisque, dans ce cas, on devrait obtenir des résultats différents, en moyenne une fois sur deux. Ce n'est pas le cas. De plus, l'expérience suivante démontre à souhait que l'on fait fausse route si on s'obstine.

Il nous faut cette fois avoir recours au domaine expérimental pour relater l'expérience. Il faut en effet réduire le flux de lumière à sa plus simple expression, c'est-à-dire à un seul photon, pour éliminer toute possibilité d'interaction, d'interférence donc, entre les photons eux-mêmes. C'est ce qui a été réalisé en mettant bien sûr en oeuvre des techniques sophistiquées.

Les observations de cette expérience démontrent que, même dans ce cas, on obtient quand même le phénomène d'interférence. Or, le seul photon ne peut manifestement pas interférer avec lui-même !

Et quelle conclusion en tirer ?

1) Que d'autres photons ou au moins UN autre photon vien(nen)t interférer.
Logique. Mais où se trouve ce photon, d'où vient-il donc puisque le seul photon est isolé grâce à des procédés ultimes excluant toute possibilité d'erreur ?

2) Disons que le photon ainsi isolé a été mis en présence de son "alter ego" en provenance du plurivers.
En d'autres termes, qu'un autre photon, venant d'un autre univers a provoqué le phénomène d'interférence.

Là où il nous faut être subtiles, c'est lorsqu'on envisage son corollaire : non seulement cet autre univers existe bel et bien (ce qui en soi est déjà bien assez épatant !) mais en plus on peut dire que le simple fait d'envisager l'expérience a "créé" cet univers. En effet, sans cet "univers parallèle" l'expérience aurait été un échec. L'expérience se vérifiant à chaque tentative peut être considérée comme universelle et l'autre monde ne pouvait pas ne pas exister !

Ceci étant posé comme "préliminaire", nous verrons d'autres applications tout aussi étonnantes, stupéfiantes et non moins réelles, dans le monde de l'informatique, des voyages dans le temps et autres applications pratiques.

Transmission de données sécurisées (physique quantique - suite)

C'est en se basant sur la mécanique quantique et la pulsion d'un faisceau de lumière cohérente que des chercheurs ont récemment pu démontrer la possibilité de la transmission de données sécurisées. L'intérêt est directement visible dans le domaine de la cryptologie, des transactions bancaires, des communications sensibles d'une manière générale.

La technique fonctionne à partir de la polarisation des photons qui rend compte de leur moment angulaire interne. Tout comme en informatique, le résultat d’une mesure de polarisation peut prendre deux valeurs possibles, 0 et 1 (système binaire). Vous l'avez vu précédemment, on peut dire que "toute action entraîne une réaction" (Lavoisier) et que, dans un système de cryptographie quantique, le fait qu'une tierce personne, par exemple un faussaire éventuel ou plus simplement une personne ou un organisme chargé de tester l'efficacité du système, tente d'intercepter un message échangé perturbe le signal et par-là même révèle sa présence. Tel est pris qui croyait prendre !
Mais les choses ne sont pas si "simples".

On le conçoit aisément, pour que deux personnes puissent communiquer de façon totalement sécurisée, il faut d'abord qu'elles possèdent la même clef cryptographique (dans un système cryptographique simple, si on convient par exemple de décaler tout l'alphabet de trois lettres, de sorte que le A devienne C et ainsi de suite, ce sera parfaitement incompréhensible de prime abord, sauf avec un peu de jugeote d'accord mais ça ne saute pas aux yeux et ce n'est qu'un exemple. En revanche, la personne qui sait qu'il faut tout décaler de trois unités n'aura aucun problème pour déchiffrer le message). Un émetteur A doit pouvoir faire parvenir sa clef à un destinataire B sans modification de l'information et sans qu'un intrus I ne puisse intercepter ou en tout cas identifier cette clef. C'est fondamental. Jusqu'à présent, cette information était transmise par des photons individuels. Des recherches, effectuées en collaboration entre l'Institut d'optique d'Orsay et l'ULB (Université libre de Bruxelles), ont pu montrer qu'une solution basée sur un faisceau de lumière cohérente pulsée de plusieurs centaines de photons était viable. Avec ce système, il est possible d'atteindre un débit de 1,7 millions de bits par seconde si la transmission est parfaite et de 75 000 bits par seconde avec une ligne optique dont la transmission n'est que de moitié. Un taux qui rend possible d'excellentes clefs de cryptage.

Voyons comment ça marche. A code la clef sur l’amplitude (la hauteur des lignes ondulées que l'on remarque sur les quadrants des instruments de mesure) et la phase (l'espacement entre ces vagues) des impulsions et envoie l'information à travers un faisceau de lumière cohérente pulsée. De l'autre côté, B reçoit l'information; il la traite, l'évalue et la corrige en tenant compte des bruits associés (nous avons vu de quoi il s'agissait). Un échange se tient alors entre A et B afin de déterminer ce que chacun a reçu et interprété. I peut à tout instant intervenir, tenter d'intercepter et de décoder le message. Mais la possibilité qu'a I d'évaluer et de corriger les bruits associés afin d'extraire une valeur correcte est limitée. Il existe en effet 4 types de bruits : le bruit électronique du détecteur de B, le bruit lié à une détection homodyne efficace (détection interféromètrique sensible à la phase du signal optique, par opposition à hétérodyne, où cette information de phase est perdue) et les bruits d'émission et de transmission. Cependant, la correction d'erreur pour I ne peut se faire que sur le bruit de la transmission. Pour le "faussaire" I, la seule source A est vraiment exploitable car il est impossible de contrôler par simple intuition toutes les erreurs de transmission. La dernière difficulté qui subsiste est que l'ordinateur produit des bits soi-disant aléatoires. Nous disons "soi-disant", car pour qui connaît un tant soit peu l'informatique et les générateurs de hasard, nous savons que cet "aléatoire" est parfaitement déterminable. Faites le test avec une feuille Excel et la fonction "alea" (ou random) et vous obtiendrez toujours le même résultat. On résout ce problème dans un premier temps en utilisant "randomize random" ou "randomize alea", etc. ce qui revient à dire "générer un hasard qui brouille le hasard déterminable" ! J'irais jusqu'à dire que, en ce qui concerne les transmissions sécurisées, ce qui est déterminable est "minable" tout court ! Cependant, à partir du moment où l'on pourra produire des bits quantiques aléatoires, on obtiendra une parfaite sécurité. Et justement, on le peut ! Un tel système existe d'ailleurs déjà sur le marché. L'information devrait donc être entièrement sécurisée.

Physique quantique et métaphysique

La physique quantique comporte également de nombreuses ramifications métaphysiques, lesquelles ne soulèvent pas peu de questions.
Prenons l'exemple soulevé dans notre page à propos des mondes parallèles et rappelons nous non seulement que ceux-ci existent bel et bien mais que, pour couronner le tout, il est théoriquement suffisant d'émettre une hypothèse pour que celle-ci se vérifie dans un monde parallèle aussitôt créé à cette intention.
Si vous êtes croyant, vous avez probablement déjà été confronté au doute quant à l'existence de Dieu, n'est-ce pas ? Seulement voilà, d'après ce que nous dit la physique quantique, ce faisant vous avez donc du créer un monde dans lequel il n'existait effectivement pas.
Or, au cours de catéchisme, ne vous a t'on jamais dit que Dieu était partout ? Par ailleurs, si créer un monde dans lequel Dieu n'existe pas revient à pouvoir supplanter une existence divine, cela ne fait-il pas de nous-mêmes des Dieux ? Passons sur le blasphème, on voit le genre de questions sans fin sur lesquelles il y aurait moyen d'épiloguer pendant des heures sans d'ailleurs jamais en avoir le mot de la fin.

Mais il existe d'autres sujets, nombreux d'ailleurs, dans le domaine de la physique quantique, qui méritent notre attention parce qu'ils suscitent des paradoxes pour le moins bizarroïdes et donc dignes de figurer ici. Nous en venons ensuite à cette fameuse théorie du chat et de son pauvre "statut".
En effet, dans une expérience, on place un chat dans un récipient hermétiquement clos. Dans ce récipient sera diffusé un poison mortel si une condition relative à la physique quantique est respectée. Il faut cependant savoir que la condition en question dépend d'un élément dont le comportement est variable selon les cas (nous nous passons ici volontairement des explications scientifiques trop ardues, comme nous l'avons exposé plus haut). Le point métaphysique prend sa naissance à partir du moment où l'on se pose la question de l'état du chat avant l'observation : comment est-il ? Est-il vivant ou mort ? Les théories quantiques (toujours pour schématiser) nous disent que le chat est à la fois vivant et mort, ce qui pour notre entendement est absolument absurde.
Le problème, c'est qu'au niveau scientifique, c'est absolument exact. Le problème, pour le chat, c'est que cela ne fait pas forcément ses affaires !
Les détracteurs de la physique quantique se basent évidemment sur ce genre d'expériences pour tenter d'en réfuter les théories.
Pourtant, dans un certain sens, et pour autant que l'on parvienne à raccrocher le train en marche, ces mêmes détracteurs sont de nouveau pris à leur propre piège lorsque l'on aborde le problème du temps. Pour cela nous invitons à joindre la page consacrée à ce sujet : les voyages dans le temps.

Application sur les voyages temporels
Application sur les mondes parallèles

PRISONNIERS DU TEMPS (Michael Crichton)