Base du Cannerberg (Belgique)
Lorsque j'ai écrit le livre " Les phénomènes inexpliqués en Belgique" , je faisais état d'une base ou
centre secret de l'OTAN, située au sud du pays, côté Maastricht. Pour tout vous dire, même mon éditeur ne croyait pas en son existence
pour ne jamais en avoir entendu parler malgré sa très bonne connaissance de la région. A cette même époque, un média dont je tairai le nom
et qui ne mérite pas d'être si connu qualifiait mon livre de " truffé de mensonges" . Nul doute que l'existence de la base en question
faisait donc partie de mes élucubrations dépourvues de toute objectivité. Il est vrai qu'il y avait moyen d'y voir de fameuses
inventions romanesques dignes de la science-fiction : une base gigantesque, creusée dans une immense colline, grande comme une ville,
base secrète de surcroît, cela faisait beaucoup pour la petite Belgique. Qu'il s'y soit déroulé une RR3 (rencontre rapprochée du 3è type pour le
moins bizarre (des occupants de la " soucoupe" qui parlaient avec l'accent liégeois et ne cherchaient en fin de compte qu'à se procurer...
un champignon et que ce champignon fasse immanquablement penser à une explosion atomique, c'était la cerise sur le gâteau de la fantaisie.
Que son existence soit corroborée par Jean-Luc Vertongen, qui s'en était éloigné dare-dare, terrifié par ce qu'il y avait vu (mais on ne saura
peut-être jamais de quoi il s'agissait vu que l'individu est décédé) et Frank Boitte, lui aussi n'étant plus de ce monde, n'ajoute aucune
crédibilité à l'affaire.
En ce qui me concerne, je savais bien que cette base existait envers et contre tous parce que savais pouvoir faire confiance aux deux
personnages précités, mais c'était insuffisant. Et ce qui ne changeait rien du tout ou si peu, c'était le fait que notre président
d'honneur pour la Belgique, M. Jean-Paul Godu, y avait fait son service militaire. Cela touchait à l'évidence tout en étant
invraisemblable : un centre ultrasecret de l'OTAN qui aurait accueilli des miliciens, cela n'aurait guère eu de sens. Pourtant,
l'intéressé raconte que quand ils allaient dans le centre en question, ils y étaient conduits en camions bâchés dont il sortaient avec un
bandeau sur les yeux. Une fois à l'intérieur, ils constataient que l'endroit dirigeait ses activités vers les communications et était
divisé en deux parties. L'une d'elles était protégée par une lourde porte blindée gardée par des militaires fortement armés.
Notre Jean-Paul national n'avait pas accès à cette partie. Il raconte que son travail consistait à envoyer des messages complètement
anodins (ou soi-disant tels mais codés conformément aux règles de la cryptographie ?) ou bien des messages complètement incompréhensibles,
précisément car ils étaient codés.
Pourtant, cette base existe bel et bien, ou plutôt a t'elle existé puisqu'elle est à présent fermée. Elle avait cessé ses activités
officiellement pour cause de désamiantage mais on peut tout à fait supposer qu'il existait d'autres raisons, disons " plus exotiques" .
Une chose était certaine : la base était occupée par des militaires. Au moins...
Afin d'attester définitivement son existence, disons que la base en question n'est désormais plus secrète puisque désaffectée, que l'on
dispose de nombreuses photos, que l'on en parle sur Internet, qu'elle se visite (sur rendez-vous, avec un guide (et des bottes) qui vous montrera
les endroits que l'on voudra bien vous montrer) et que vous pouvez
consulter la
page Wikipédia qui lui est consacrée en cliquant ici. Voilà qui nous évitera des déboires en incluant ici des images...
Mais il y a bien plus encore, car il ne suffit pas de constater l'existence d'une base top secrète située en
Belgique. Voyons plutôt ensemble.
On voit, dans l'article de Wikipédia (voir ci-dessus) que la cessation des activités de la base a été en partie liée à la fin de la guerre
froide, laquelle s'est manifestée notamment lors de
la chute du mur de Berlin, (du 9 au 10 novembre) en 1989. Comme par
hasard, 1989 est aussi la date du début de la VOB (Vague d'OVNI sur la Belgique) et les triangles (ou cigares) mystérieux venaient apparemment
d'Allemagne (la base est frontalière !) et le mouvement général des engins évoluait vers le nord sans toutefois (sauf en de rares occasions)
dépasser la frontière linguistique entre Flamands et Wallons. On fait généralement débuter la vague belge au 29 novembre 1989, comme par
hasard (143 cas pour cette occasion mais il y en eut très vraisemblablement d'autres avant cette date, en plus petit nombre.
La date du 29 est assez arbitraire et se base sur le côté spectaculaire de l'événement dû à son nombre de cas.
Dès lors, on croit pouvoir établir un trait d'union avec une autre base, dont l'existence - elle - n'est que supposée. Je veux parler de la
prétendue base secrète de la vaste région des collines, du côté d'Ellezelles, Wodecq, Flobecq, La Houppe, Frasnes-les-Anvaing, Cordes,
etc. C'est un journaliste free lance, M. Simoulin, qui m'édifia de la rumeur selon laquelle le sol de la région était occupé par une base
mixte : entendez par là en partie militaire humaine et extraterrestre ! Il n'est évidemment pas facile d'en démontrer l'existence, rien n'ayant
- dans ce cas-ci - été rendu public. Toutefois, en se basant sur les archives de la SOBEPS on peut comprendre que la région fut
considérée comme " un nid à soucoupes volantes" (une façon de parler puisqu'il s'agissait de triangles, raison supplémentaire pour parler d'OVNI
ou de PAN). D'autre part, pour avoir exploré la région, nous pouvons au moins attester de la présence militaire, notamment pour avoir
pu photographier des hangars se trouvant derrière des grillages portant l'inscription " zone militaire" , à proximité sinon d'un radar (le nom
d'un restaurant tout proche) du moins d'un gros émetteur et donc destiné aux communications. C'est le sieur Rudy Cambier (voir ce nom dans
notre site) qui m'expliqua qu'il y avait bien jadis un radar de l'OTAN, lequel était sévèrement gardé. Cela devait aussi dater de la
guerre froide, de la période post De Gaulle. C'est aussi ce dont je me souviens de certaines excursions avec mes parents...
Le cas échéant, on pourrait peut-être échafauder une hypothèse qui prétendrait que les OVNI de la vague belge se déplaçaient d'une base à
l'autre. (NB : la base du Kannerberg avait servi de base de lancement de missiles V2 et pouvait donc aussi permettre à des engins de décoller à
la verticale), une hypothèse qui permet de sauvegarder l'idée de pilotes non humains.
On pourrait aussi supposer que les fameux OVNI de la vague belge auraient été en fait des Northrop - B2 Spirit, dont le vol inaugural a
eu lieu en juillet 1989 ! C'est tout de même assez fou comme les dates se recoupent, mais peut-être ne s'agit-il, comme d'habitude, que
de coïncidences...
Afin d'autocritiquer cette hypothèse, disons que les observateurs de la vague auraient pu être bernés par le caractère inhabituel et très
performant de ce type d'engins, vus pendant la nuit le plus souvent et donc prendre des manifestations militaires pour des évolutions
extraterrestres. A l'époque, le ministre Coëme s'était renseigné afin de savoir si des prototypes militaires (ou quoi que ce soit d'autre
qui ait la capacité de voler) avaient pu survoler la Belgique et la réponse était clairement négative. Mais les autorités concernées
et contactées par ses soins auraient-elles parlé autrement s'agissant d'engins très secrets et très onéreux ?
Enfin, pour compléter le tout, nous savons grâce à Hanael Parks que
la Dulce base avait connu en son sein une technologie avancée se présentant sous la forme
d'un cercueil (en fait un demi sous-marin*). Un sous-marin dans une base souterraine ? OK, n'oublions cependant pas qu'il est ici
question de technologie avancée, supposée extraterrestre ou intra ou encore ultra-terrestre, laquelle aurait évidemment des caractéristiques
qui nous échappent. D'autre part, nous remarquons dans l'article de Wikipédia à propos de la base du Kannerberg que cette dernière
disposait d'une alimentation en eau indépendante et que des moteurs diesel marins servaient de générateurs... Et c'est là que nous vous
invitons à consulter nos articles concernant
l'affaire de Russeignies.
Il est évidemment très hasardeux d'avancer des hypothèses concernant une base secrète qui n'existerait
plus (oui, au conditionnel car nous avons remarqué le manège d'hommes armés à proximité immédiate) et une autre base dont l'existence ne
reposerait que sur la rumeur populaire (du moins en ce qui concerne le caractère extraterrestre ou apparenté de la base puisque son caractère
militaire est, lui, attesté et clairement visible (en surface) par quiconque... Mais ne conviendrait-il pas de prendre en
considération l'ensemble de coïncidences plus que troublantes qui accompagnent les endroits respectifs.
* Consulter à ce sujet le livre d'Hanael
Parks : Black program, ovnis et bases souterraines, p 115 à 118.
