Différence entre Dieu et Jésus-Christ.

Pour les personnes qui ne croient pas tout en ne connaissant pas grand chose à l'affaire, il faut préciser notamment qu'il y a une différence importante entre Dieu et Jésus-Christ. L'un n'est pas l'autre. Le premier représente bien sûr l'être suprême qui, selon les différentes religions, peut porter plusieurs noms différents (Dieu, Yahvé, Allah...). Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils unique de Dieu (bien qu'il ait eu des parents humains, Marie et Joseph, quoi que ce dernier point soit moins sûr et important notamment pour les ufologues, mais voilà un sujet que nous aborderons dans un autre chapitre. Ce qui est sûr, c'est que, sans vexer personne : un dicton dit "maman sûrement, papa peut-être !").
Pour les Juifs et les Musulmans, toutefois, Jésus-Christ n'est qu'un prophète dont ils ne nient pas l'existence. Mais pour eux, le Sauveur doit encore venir. Les Juifs reconnaissent bien que Jésus-Christ soit mort sur la croix, mais au même titre que tant d'hommes à cette époque, rien de plus ni de moins. Ce n'est pas ça qui a changé la face du monde à leurs yeux.

Ce qui fait toute la différence, c'est que dans les milieux avisés des historiens, archéologues et autres scientifiques, la question de l'existence de Jésus-Christ à l'époque concernée ne fait aucun doute. C'est prouvé. Il y a pour ce faire, bien entendu, les écrits évangéliques des apôtres dont les traces sont plus qu'évidentes et dont les narrations se recoupent de façon admirable même s'il existe certaines différences comme il en existe immanquablement lorsque plusieurs personnes différentes parlent de la même chose, d'autant que ces écrits sont généralement largement ultérieurs aux faits).
Il est très facile de prouver l'existence du passage de Jésus-Christ sur terre via Erode, Pilate, Jules César, Barabas, Suétone ("La vie des 12 Césars") et bien d'autres personnages dont l'existence ne peut en aucun cas être mise en doute.
Pour ce qui est de Suétone, il parle bien de Jésus-Christ comme d'un personnage à la réalité historique certaine, mais il le considère comme un "agitateur politique".
Mais là où les choses se corsent c'est lorsque l'on prétend que ce Jésus-Christ était le fils de Dieu. Seule Marie est supposée avoir vu l'ange Gabriel, lequel lui a exposé clairement les choses. Encore que pour qui prend connaissance de l'Ave Maria, il y ait encore matière à confusion : "Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, mère de Dieu... etc. Cela prête à confusion selon nous et ce n'est pas forcément innocent !
Les textes prophétiques relatent amplement la venue d'un Messie. Mais aux yeux des sceptiques, rien ne prouve que Jésus-Christ ait été cet envoyé. Il est surtout difficile de prouver que Jésus-Christ soit ressuscité d'entre les morts, ce qui aurait pu attester de son caractère divin.

Nous n'allons donc pas épiloguer sur ce sujet. Nous remarquerons toutefois une caractéristique bien humaine entourant cet événement, celle qui consiste à espérer, à souhaiter vivement avant, de ne pas reconnaître pendant et de regretter après. N'est-ce pas ce qui arrive presque systématiquement aux artistes et vedettes ? N'est-ce pas après leur mort qu'on les met sur un piédestal, qu'on les glorifie et que leurs oeuvres connaissent subitement un énorme regain d'intérêt pour que les ventes grimpent en flèche vers des sommets jamais atteints ? Combien parmi eux n'ont pas vécu une vie de misère jusqu'à leur trépas pour que leurs disques, tableaux, livres, etc. valent des millions après coup ?
Et il y a une étape que nous allions oublier : celle où les gens trouvent cela finalement "ringard".

Pourtant, Jésus-Christ aura tenu au moins 2000 ans !

Pas trop mal, non ?

Voici un texte de Julos Beaucarne (natif d'Écaussinnes, en Belgique) - vidéo importée de Youtube - dont il faut méditer les paroles...

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