Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Une approche un peu surnaturelle de la question


Ce que nous allons avancer ici ne convaincra personne, nous le savons. Il ne s'agit d'ailleurs en aucun cas de "preuves" mais de simples éléments de méditation, de réflexion sur le sujet. Il s'agit uniquement de faits incontestables parce qu'avérés, historiques, sûrs.

Parmi les échecs allemands lors du bliz sur Londres : un détail sous la forme d'une photo. Une photo spectaculaire à souhait où l'on voit la cathédrale Saint-Paul, aussi flegmatique que les Anglais, rester parfaitement intacte alors que des centaines de bombes tombent tout autour d'elle...

Londres, le 7 septembre 1940.
Hitler pensait vaincre la Grande-Bretagne en terrorisant sa population civile, et en détruisant ses ports et ses centres industriels. Les Allemands avaient engagé 2000 chasseurs et bombardiers. C'est après un raid de la RAF sur Berlin, que Hitler ordonna le bombardement de Londres, qui prit le nom de Blitz (Éclair). Il commença le 7 septembre 1940, avec une offensive menée par plus 300 bombardiers, escortés par 650 chasseurs. La Lutwaffe bombarda les quartiers fortement peuplés de l'East End et les docks de la Tamise, tuant et blessant plus de 1600 personnes. Le soir d'autres vagues d'appareils continuèrent à bombarder la ville jusqu'à 5 heures du matin.
En 24 jours, 7000 tonnes de bombes furent larguées sur Londres en 30 raids. 7000 Londoniens furent tués et près de 10.000 furent blessés. En octobre et novembre (les attaques de jour de la 2ème flotte Allemande ayant été abandonnées, mais les bombardements nocturnes de la 3ème flotte continuaient), la 3ème flotte lança sur Londres 50 raids consécutifs, dans lesquels étaient engagés en moyenne 150 à 200 bombardiers. Le 15 octobre, 490 bombardiers larguèrent sur Londres 380 tonnes de bombes explosives et 70.000 bombes incendiaires en une seule nuit.
A partir de la mi-novembre, la Lutwaffe étendit ses attaques à d'autres grandes villes. Coventry fut totalement détruite le 14 novembre 1940 par une vague de 500 bombardiers. Birmingham, Southampton, Bristol, Plymouth, Liverpool furent successivement attaquées en novembre et décembre 1940, puis de mars à mai 1941. La Chambre des communes, à Londres, fut détruite dans la nuit du 10 au 11 mai 1941, par un raid massif qui provoqua 2000 incendies, et qui fit 3000 victimes. Quelques jours plus tard la Luftwaffe fut envoyée vers l'est pour préparer l'invasion de l'URSS. Le Blitz se termina. Entre septembre 1940 et mai 1941, il avait fait 43 000 morts civils, 90 000 blessés graves, et 150 000 blessés légers. La Lutwaffe avait perdu 2 000 appareils et leurs équipages. L'Allemagne ne parvint pas à briser le moral des Britanniques, et n'arriva pas non plus à paralyser l'effort de guerre Anglais.

On pourrait toutefois rétorquer que la cathédrale Saint Paul a simplement eu beaucoup de chance ou que les Allemands l'ont volontairement épargnée. Quoi qu'il en soit, nous rappelons que nous ne nous servons pas de ces documents comme d'autant de preuves formelles, il s'agit seulement d'éléments de méditation.
Il y a cependant beaucoup plus frappant, un exemple où la décision humaine ne peut en aucun cas avoir la moindre incidence, un cas extrêmement célèbre dans lequel toute la puissance destructrice humaine s'est déchaînée en restant très fortement à l'esprit des hommes même plusieurs générations plus tard. Il s'agit ni plus ni moins que de celui de la bombe atomique !
En 1945, alors que l'Allemagne a déjà capitulé, le Japon reste en guerre et les Américains, de leur côté, n'ont pas oublié Pearl Harbor. Le largage de la bombe dépendait d'autres facteurs tels que la course à l'armement, la rivalité avec les Russes, etc. Toujours est-il qu'Hiroshima et Nagasaki en firent les frais, connurent à elles deux environ 100.000 morts et bien plus encore de blessés et disparus. Même les rescapés, pour la plupart, furent irradiés et décédèrent parfois très longtemps après.

Les photos d'Hiroshima détruite après la terrible explosion (les dégâts causés à Hiroshima furent environ deux fois supérieurs à ceux de Nagasaki si on se base sur le nombre de victimes) donnent une idée de la folie meurtrière et aveugle de l'événement. Quelles que soient les raisons évoquées (il fallait à tout prix faire capituler le Japon et même si la bombe tua effectivement des milliers de personnes en très peu de temps, cela eut aussi pour effet indirect d'en épargner des milliers et des milliers d'autres, tout dépendant du clan dans lequel on se place...) ce sont des images de mort, des images affreuses, terribles, inqualifiables. Rien ne subsiste, c'est bien de destruction totale dont il s'agit. A l'endroit même de l'explosion, tout est vaporisé, volatilisé sur un rayon de plus d'un kilomètre. Loin au delà, tout s'enflamme spontanément, provoquant un gigantesque incendie général qui augmente encore la destruction et le nombre de victimes. Il faut dire que les températures atteintes au point d'impact et dans cette périphérie atteignent facilement plusieurs milliers de degrés ! Il y a encore l'onde de choc et d'autres "festivités joyeuses", telles que l'éclair aveuglant, les perturbations électromagnétiques, la contamination par les irradiations, etc.
De cette horreur sans nom, on retiendra encore une photo qui se passe de commentaires : la ville complètement détruite. Ce qui y figure de profondément incroyable, c'est le monastère situé non loin de là, presque à flanc de montagne mais en deça et donc non protégé, qui subsiste, intact. Un point sacré peut-être, un coin de paix, parfaitement inconcevable.

Bien sûr, le CERPI ne peut en aucun cas se permettre de jouer les mystificateurs, ce serait le monde à l'envers ! C'est bien le pourquoi de nos mises en garde à ce sujet. Ceci ne constitue nullement une preuve de l'existence de Dieu. Mais quelles explications pourrait-on donner à ces phénomènes pour le moins troublants ? Le hasard, les coïncidences, la chance ?... Voilà autant de paramètres discutables, faciles à évoquer pour expliquer comme pour mettre en doute. En regard de ces deux exemples, on pourrait aussi dire que, durant les guerres, bien d'autres édifices religieux (toutes religions confondues d'ailleurs) n'ont pas eu le même destin et ont tout simplement été anéantis ou n'ont du leur "résurrection" qu'aux travaux de restauration et de réparation des hommes, en dehors de cela combien d'injustices les guerres n'auront-elles pas vues, combien d'innocents sont-ils morts ? Il n'y a pas d'explications. Tout ne s'explique pas.
Dieu non plus.

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