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Tout ceci ne constitue qu'un schéma très figé et relativement arbitraire du déroulement des choses. Celles-ci sont bien entendu présentées avec beaucoup plus de subtilité, de finesse et aussi d'efficacité. Nous ne pouvons évidemment pas reprendre ici la totalité des arguments qui peuvent être avancés, le degré de persuasion
des comparses, les nuances vocales et les variations de tessitures, mais l'approche est assez fidèle à certaines réalités dont il ne faut pas faire une généralité.
L'influence du comportement des masses jouera ici aussi un grand rôle. Il est réellement surprenant de constater à quel point un prédicateur peut obtenir des effets spectaculaires, par ses dons réels de persuasion (facilité de l'élocution, conviction profonde dans la voix, discours envoûtant, vocabulaire à la fois recherché, simple et calculé) mais aussi parce que quelques complices se prêtent au jeu et commencent, pour reprendre l'exemple dont il est ici question, à se dénuder, même en public ! Plus d'une personne, pourtant connue pour avoir les pieds bien sur terre nous ont rapporté avoir en effet eu beaucoup de peine à se soustraire à l'influence charismatique, particulièrement persuasive de ces leaders.
On voit, au travers de ces quelques lignes, à quel point les arguments réels peuvent être détournés, mis à profit à des fins lubriques, mélangés aux arguments fallacieux, dans un contexte général pseudo-religieux visant un but bien défini.
Tout ceci vous semble hallucinant, incroyable ? Et pourtant, les choses vont
parfois encore bien plus loin puisque des sectes vont jusqu'aux sacrifices
humains. Nous nous contenterons de souligner la dangerosité car que ceux-ci soient perpétrés en raison d'une faute commise à l'égard des principes de la secte,
de la virginité même des adeptes ou au contraire de l'impureté virginale (due peut-être à un excès de ferveur religieuse ?) car, en fin de compte, le résultat est
identique et il s'agit ni plus ni moins que d'homicides, doublés d'abus de confiance, d'attentat à la pudeur et certainement pas de liberté de culte. Nous ne pousserons pas l'enquête plus loin en ce qui concerne les sectes puisque notre objet ne réside pas ici dans l'étude des sectes, ni même de la sexualité dans les mouvements sectaires mais bien de l'étude de la sexualité dans l'occulte. Nous ferons toutefois
immédiatement deux traits d'union dont l'opportunisme saute aux yeux :
Afin de compléter les informations ici présentes, nous inviterons le lecteur à consulter nos rubriques sur la démonologie, la religion en général, les sorcières (et notamment le statut du diable), la kabbale et le nombre 666, entre autres. Une recherche au niveau des nouveautés parues dans le site s'impose également.
Il faut, dans le premier propos, distinguer deux mouvements. Le premier concerne une adoration, un culte particulier et apparemment inattendu aux puissances infernales. Dans le second cas, on notera le rapport eschatologique prononcée, c'est-à-dire la notion de fin des temps ou de fin du monde, l'apocalypse.
Malheureusement, ce n'est pas si simple. En effet, le diable permet peut-être de s'accorder bien du plaisir mais les facilités qu'il pourrait permettre (à condition que celles-ci se présentent effectivement) font l'objet d'une espèce de contrat, qu'il soit écrit dans le sang ou tacite: c'est du donnant donnant. Et, évidemment, si cela ne profitait pas surtout au diable, en fin de compte, ce serait bien le monde à l'envers! Et effectivement, dans les faits, cela semble se vérifier. On sait déjà ce que donnent les paradis artificiels, il reste à voir ce que
donne l'enfer véritable ou ce que proposent le diable et ses intermédiaires.
Le diable est absolument incapable de faire l'amour. Ce n'est pas qu'il soit impuissant mais le concept d'amour le dépasse. Tout au plus peut-il faire la haine, ou simplement "avoir un rapport sexuel". Il ne devrait s'embarrasser d'aucun préliminaire en dehors de la torture pour préparer sa partenaire (victime?). Son sperme est froid, il est brutal et pervers. Il ne cherchera aucunement le plaisir de l'autre, mais bien son propre plaisir qu'il ne retardera éventuellement que si celui lui permet de faire souffrir plus longtemps. Ce point a parfaitement été illustré dans le film "Damien, la malédiction" (The Omen). Avec un tel modèle, on serait en droit de croire à un aspect dissuasif sur d'éventuels adeptes des sectes sataniques. Ce serait une erreur.
Au lu de ces premières lignes à propos de la sexualité dans l'occulte et, dans un premier temps donc, sur la sexualité dans les sectes, le lecteur aura tôt fait de comprendre que
ce sujet comporte de très nombreuses ramifications avec des sujets connexes (lesquels interfèrent naturellement avec d'autres encore, bien entendu).
Traiter de ce problème en rapport avec les sectes nécessite une certaine prudence car il convient de distinguer là où un caractère trop permissif aboutit à de réels débordements, là où des exagérations populaires aboutissent à de mauvaises opinions sur les mouvements sectaires et là où les choses appartiennent à la liberté fondamentale des individus.
C'est toutefois au nom de la liberté de l'individu que les sectes se rendent parfois coupables de ces mêmes débordements et leurs motivations sont clairement définies, il s'agit bien entendu de l'argent et du sexe. Les sectes visent (recrutent) dans toutes les tranches de la population - le besoin d'argent est impérieux car il leur assure les moyens d'existence traditionnels mais aussi la puissance. On ne peut donc pas dire, automatiquement, que les sectes recrutent exclusivement auprès d'une certaine gent féminine particulière répondant à un "casting" précis, ni même auprès de valeurs esthétiques masculines bien définies. Mais on serait en droit d'ajouter : "parce que ce n'est pas le but principal" - le but principal étant l'argent, sans lequel rien n'est possible ou pas grand chose - l'individu n'est qu'une pompe à fric et si EN PLUS on peut en tirer des satisfactions d'ordre sexuel, ce n'est qu'un supplément, bienvenu pour certains.
(Mais pourquoi ne pas joindre "l'utile" à "l'agréable" et, on l'aura vite
compris : les choses vont souvent - beaucoup - trop loin, hélas !)
S'il paraît certain que les adeptes d'une secte y aient fait irruption simplement parce qu'un meneur leur plaisait, que des sentiments aient pu naître, il semble tout aussi certain que bien d'autres moyens soient mis en oeuvre. Les adeptes commencent par être séparés de leurs racines (milieu parental, amical, professionnel), au besoin, certaines sectes n'hésitent pas à substituer aux parents réels des parents de substitution, en plus d'un chef spirituel considéré comme un dieu ou se revendiquant comme tel. Tout un programme. Il s'agit évidemment d'une vulnérabilisation dangereuse. S'ensuivent le lavage de cerveau et le bourrage de crâne, nous dirons: "l'endoctrinement". Très rapidement, le piège se refermera sur sa victime au moyen de menaces diverses, d'abord sous-entendues puis de plus en plus significatives. Là où la secte aurait pu être vue dans un premier temps comme un refuge, elle pourra s'avérer ultérieurement mais à brève échéance, une prison beaucoup plus hermétique que les prisons traditionnelles. La composante religieuse viendra parachever l'oeuvre et finira en supprimant toute liberté à l'individu.
Toute l'habileté des sectes résidera dans le fait de présenter ce dernier point comme étant le premier : au nom de cette liberté, des innocents entreront dans la secte. Il seront charmés et rassurés de ce qu'on leur préconise la chasteté dans un contexte de pureté, l'abstinence pour une meilleure disponibilité spirituelle. Quand ils comprendront que cette chasteté et cette abstinence s'adressent surtout vis à vis des personnes étrangères à la secte, forcément moins à ses adeptes (puisqu'il s'agit des "semblables" et, finalement, plus du tout vis à vis des gourous ou leaders, il pourrait déjà être trop tard !
Il est évident que les non-initiés ne sont pas dignes de partager la sexualité des adeptes de la secte. Ces mêmes adeptes n'ont évidemment pas intérêt à avoir des relations sexuelles avec de telles personnes qui risquent de les souiller, de nuire à leur évolution spirituelle, c'est d'ailleurs bien pourquoi ils ont quitté ce monde pour rallier la secte. Il est préférable que même les adeptes ne dispersent pas leur spiritualité dans des rapports avec d'autres adeptes qui ne bénéficient pas forcément d'un niveau de connaissance (expérience, spiritualité) suffisant à leur épanouissement "religieux", tel serait du moins à peu près le discours des gourous en question.
Mais certains de ces gourous, qui n'hésitent pas à se qualifier d'essence divine, à se revendiquer comme étant des dieux ou des envoyés de Dieu, peuvent aussi se dire capables d'insuffler, au cours d'échanges privilégiés de sentiments profonds, une certaine force, un courant de spiritualité, une harmonie que l'on pourrait aller jusqu'à comparer à une eucharistie qui renouvellerait donc l'âme de l'adepte, lui serait immensément salutaire.
Compte tenu des pressions et de l'isolement, des menaces et du concept religieux, l'adepte n'a pratiquement plus, à ce niveau, d'autre choix que de s'exécuter. Compte tenu du caractère influençable des individus (et tout aura été mis en oeuvre pour aboutir à ce résultat s'il subsistait certaines velléités de départ), il est très possible que nombre d'adeptes soient tombés dans le panneau une première fois avant de se rendre compte que cela ne correspondait pas à leurs aspirations. Mais dès lors, une étape aura été franchie et il lui deviendra plus difficile encore de faire marche arrière.
Or, outre que ce genre d'exercice ne soit pas spécialement bon pour la santé, il faut savoir que l'analyse scientifique démontre que l'augmentation du taux d'urée a plutôt tendance à diminuer la résistance mentale
(et la résistance tout court) du sujet. On trouve là un exemple assez frappant du caractère fallacieux des arguments évoqués par les sectes : en agissant au nom de ces prétextes
pseudo religieux ou spirituels, la secte contribue, par tous les moyens à assurer son emprise. C'est surtout cette dernière qu'elle vise en matière de maîtrise, et en fait de fortification mentale on aboutit plutôt à l'asservissement.
Les réunions sectaires se déroulant bien évidemment à huis clos (pour éviter les interférences de l'extérieur, ménager l'intimité de chacun - "à laquelle tout individu à droit eu égard à sa liberté personnelle fondamentale" - mais aussi l'arrivée de la police) les gourous peuvent aussi arriver à leurs fins en préconisant la nudité totale de leurs membres, laquelle favorisera soi-disant le détachement d'avec les valeurs matérielles et le retour à une conception plus conforme de l'Homme dans son humilité face à Dieu. "Après tout, n'est-ce pas dans cet état que tout être vient au monde ? Adam et
Ève n'étaient-ils pas nus ? La présence de la feuille de vigne n'est-elle pas une vue de l'esprit uniquement destinée à ménager une certaine pudeur qui, en définitive, ne fait que mettre en évidence les carences de l'église face à l'Unique Vérité ? Voilà encore le genre de discours que tiennent ces gourous bien moins soucieux de vérité unique que de disponibilité sexuelle ou, à tout le moins, de faculté de "rinçage ophtalmique"!
Sans
porter la moindre accusation contre qui que ce soit, nous invitons le lecteur à
consulter à ce sujet
un exemple de rituel wiccan et vous en viendrez
probablement à la même conclusion que nous, à savoir que ce genre de choses peut
facilement se prêter aux débordements que nous venons d'exposer. On en
viendrait à se demander quelle page a influencé l'autre !
L'individu a naturellement tendance à "faire comme tout le monde" et donc, si tout le monde "devient fou", il se comportera comme tel. C'est le principe des moutons de Panurge. Les gourous en sont pleinement conscients et en profitent autant qu'ils le peuvent. Quiconque refuserait donc de s'exécuter comme il le lui serait demandé serait montré du doigt, deviendrait la brebis galleuse du troupeau, le dissident blâmable qui serait immédiatement placé sous le coup de sanctions (que l'on suppose financières, ceci n'empêchant pas de se conformer au plus vite aux recommandations qui avaient été formulées). Le gourou, dans son immense mansuétude, pardonnera peut-être. Il est même probable qu'il se sentira obligé d'accorder
"une attention toute particulière" à sa jeune adepte défaillante et qu'il lui ménagera un "traitement de faveur", à la fois pour la remettre dans le droit chemin et la laver de ses "mauvais penchants" qui la rattachent à ses tabous ancestraux et ridicules.
On le voit, le sens des vérités, des réalités et de la morale, de la vertu et de
la bienséances en viennent à être inversées.
Certaines adeptes sont volontairement mises à l'écart de la "divinité", qui ne viendra que plus tard. Dans cette attente, pour permettre leur évolution vers la pureté requise avant de pouvoir (enfin !) recevoir "le souffle salvateur" du divin gourou, elles devront s'accoupler avec des intermédiaires qui pourront ainsi juger de leur évolution. En somme, c'est une manière comme une autre de monter en grade, sauf que la situation morale, elle, se dégrade !
Dans le monde "normal", on appellerait cela de "la promotion canapé" mais dans
tous les mondes, ce n'est pas joli joli.
Il existerait même de petits plaisantins qui poussent le bouchon jusqu'à prétendre que seules les adeptes vierges peuvent recevoir valablement le souffle divin. Là où cela semble incompatible au commun des mortels dans une telle optique tronquée, cela coule de source pour la secte. Les rapports sexuels "traditionnels" seront donc remplacés par des pratiques telles que la fellation et la sodomie (en espérant toutefois qu'ils aient la délicatesse de commencer par la première!). Nous laisserons au lecteur le soin d'épiloguer sur cette virginité tant attendue dans ce même contexte pseudo-religieux.
Quelles sont les possibilités réelles d'influences occultes, ou vice versa, dans les rites mis en oeuvre ?
Peut-on parler de secte à propos du nazisme et, le cas échéant, quelles furent les exactions réellement commises
?
Il peut effectivement sembler franchement déraisonnable, voire incroyable, que des gens puissent en venir à adhérer à un culte voué au diable, à un démon ou à quelque puissance infernale. Cela peut cependant assez facilement s'expliquer.
En effet, nous savons que l'existence de Dieu est essentiellement une question de foi, il est pratiquement impossible de la démontrer. Les conflits de générations provoquent des remises en question quant à l'éducation reçue des parents, parfois même celle-ci est-elle systématiquement couronnée d'un effet inverse à celui escompté, ne serait-ce que par esprit de contradiction automatique, de provocation, etc.
"on n'a pas arrêté de nous raconter des salades"!
Les beaux principes religieux, d'amour d'autrui, de solidarité, de paix, de générosité, sont facilement battus en brèche par une actualité de plus en plus dramatique. Pour s'en assurer, il suffit de regarder le journal télévisé.
Or donc, pour certains, plus nombreux qu'on ne le croit, la religion constitue un miroir aux alouettes, un attrape nigaud, un mensonge propre à provoquer la perte de l'individu et qui ne peut lui promettre que des déceptions.
A ce niveau, le diable dispose d'une bien meilleure publicité : "en réalité, c'est le plus fort qui gagne" ! Faire le bien devient une idée obsolète. Peu importe la bouteille pourvu qu'on ait l'ivresse ! Tant pis si pour arriver je dois provoquer la perte des autres, mon seul plaisir, mon seul confort, ma seule sécurité comptent. Et ce qui compte aussi c'est le temps présent, le moment présent et non une hypothétique autre vie, un paradis légendaire. Tout ceci revient donc aussi à dire que les gens croient beaucoup plus facilement au diable qu'à Dieu.
Il n'est en effet plus nécessaire même d'avoir recours au huis clos: nudité, voyeurisme, exhibitionnisme finissent par devenir des vertus dans la société moderne et les marginaux sont les pudiques que l'on traite de "coincés". Le sexe devient-il potentiellement mortel via le SIDA, qu'importe: on en fait une arme! Le plaisir lui-même semble décalé ? Pourtant, les plaisirs sado-masochistes ne sont pas une nouveauté, loin s'en faut! Le viol passe sous le prétexte des provocations et la provocation sert de prétexte. La solidarité c'est, par exemple les tournantes, le respect est une marque de faiblesse et l'attente une perte de temps. Enfin, s'il faut une victime sacrificielle pour payer ces "facilités":
Ce texte émane encore des anciens articles du GESO (Groupe
d'Études des sciences Occultes) qui était l'ancien nom du CERPI actuel. On
peut donc revoir les choses à l'instant présent avec un recul qui change parfois
pas mal de choses. Or, force est de constater que si beaucoup de choses
ont changé, ce n'est hélas pas en bien ! On a vu, vers l'époque du Covid,
l'officialisation américaine de l'Église satanique. Même si l'on consulte
leur façon de voir les choses, cela n'inspire pas confiance.
Manifestement, les sectes n'ont pas disparu, loin s'en faut et les victimes sont
nombreuses et l'issue souvent fatale. Aimé Bille, ancien gendarme écarté
de l'enquête sur l'affaire Dutroux nous a éclairés dans son livre : "L'enquête
assassinée" Edts : Investig'action, et l'hypothèse de l'existence de
réseaux pédocriminels en Belgique (et ailleurs) devient (enfin !) une
quasi-certitude à l'instar de "protections" haut placées et en évoquant
celles-ci on n'est pas obligés de se limiter à certains personnages politiques.
En fait, il faut parfois aller voir plus haut encore (ou plus bas selon l'angle
de perception) et pas seulement dans les bureaux ni les belles villas...
Pour info et au cas où :
https://www.miviludes.interieur.gouv.fr/
Association de soutien aux familles victimes des sectes,
rue Fontaine de la Blanche, 16 à 7803 Ath, tél. : 068 28 31 20
– CIGS asbl, rue du Congrès, 9 à 1000 Bruxelles, tél. : 02219 87 66. 11.
AVPIM, av. de Boetendael, 49, 1180 Bruxelles, tél. : 02 537 80 03.
https://justice.belgium.be/fr/service_public_federal_justice/organisation/services_et_commissions_independants/ciaosn
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