Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

LA MISSION (suite 4)

Cette fameuse Marie-Madeleine, omniprésente, insistante à souhait, incontournable donc, se présente à moi comme un nouveau sujet d'étude obligé.  Pourtant, incontestablement, elle a déjà fait couler beaucoup d'encre et il semble bien que ce que Monsieur tout le monde ignore encore d'elle dépend uniquement de ce que ce Monsieur tout le monde aura bien voulu lire.

Rappelons donc seulement les grandes lignes puisque nous consacrons un dossier complet à son sujet.
(voir Marie-Madeleine).

Chacun sait ou devrait savoir que Marie-Madeleine s'appelait en fait Maria Magdalena (on donnait jadis la provenance de la personne comme dans le cas de Jésus de Nazareth, Magdalena n'est donc évidemment pas un nom de famille).  Les évangiles nous la présente comme une prostituée notoire qui, ayant fait la connaissance du Christ, s'est repentie, a été pardonnée et est devenue une sainte par la suite.  Au cours des siècles, le charisme de Marie-Madeleine a bien sûr eu à souffrir de sa réputation initiale.  Mais les choses ont bien changé depuis ! 

Il semblerait bien que ce soit surtout la nature même des rapports ayant existé entre Jésus-Christ et Marie-Madeleine qui soient en cause, du moins dans un premier temps.  Elle aurait pu être beaucoup plus qu'une disciple, une compagne voire son épouse.  Évidemment, pour les chrétiens, ce point peut éventuellement être assez dérangeant.  Cela ne correspond effectivement pas à ce que nous ont raconté les évangiles depuis des siècles et des siècles.  Mais là n'est pas la question ici.

Certains prétendent aussi (mais on prétend tant de choses !) que Jésus-Christ ne serait pas non plus monté sur la croix pour y être crucifié, ce serait son frère qui aurait subi le supplice à sa place (...).  Jésus et Marie (Madeleine) auraient donc continué paisiblement leur existence et auraient même eu un enfant. (D'où la photo sur le premier anniversaire du fils du Christ et de M.M.)  Dans ce cas, il serait possible que le couple ait eu une descendance.  Quant à savoir si cette descendance aurait pu remonter jusqu'au temps présent, c'est une autre histoire !   Mais en tous cas, certaines sociétés secrètes, comme celles décrites dans le Code da Vinci, n'hésitent pas à le prétendre tout en se faisant les gardiens de ce secret mais aussi du patrimoine de  ce couple "clandestin".  C'est ainsi que Jésus serait donc en fait mort beaucoup plus tard que ce que l'on a bien voulu nous dire, il aurait pu exister un "tombeau du Christ" très différent de la représentation évangélique.  A la mort de Jésus (qu'il ait été crucifié ou non), Marie-Madeleine serait venue en France (pourquoi ?  Mystère ?  Elle y avait peut-être de la famille...) en bateau.  Tant qu'on y est, au chapitre des élucubrations, il n'est pas impossible que le couple ait accumulé une certaine fortune ou même une fortune certaine (nous évoquerons les raisons qui nous pousseraient à y croire dans notre dossier consacré plus spécifiquement à Marie-Madeleine) et lorsque l'on connaît les tenants et les aboutissants de "l'histoire divine", on peut également imaginer que la fortune en question ait pu finir par constituer ce qui pourrait être qualifié de "trésor" - au sens propre parce que composé de richesses fabuleuses, et au sens figuré sous la forme d'objets, de reliques, de biens d'une valeur inestimable sur un plan plus philosophique.

Or, comme nous l'avons vu, tout ceci nous ramène à l'affaire de Rennes-le-château qui, si elle semble pouvoir se résoudre relativement facilement (un peu trop facilement peut-être d'ailleurs) par l'explication des messes d'indulgences, ménage néanmoins certaines incertitudes, certains voiles de mystère quant à l'intervention des Templiers, des Rose Croix peut-être, ou d'autres sociétés secrètes telles celle du Prieuré de Sion dont à la fois Léonard de Vinci et Nicolas Flamel auraient été les grands maîtres.  Ce même Léonard de Vinci s'est d'ailleurs amusé à traiter ses clients d'une manière très cavalière en laissant des messages très particuliers dans les oeuvres qui lui étaient commandées.  L'épisode de la dernière cène n'est qu'un exemple, on pourrait également citer la Vierge aux rochers (dont l'image figurait dans la série de cartes que j'ai reçues) ou la Marie-Madeleine que vous pouvez voir sur notre illustration.  D'une manière très voilée, presque cryptée, De Vinci tentait donc de faire comprendre certaines choses aux personnes qui viendraient ultérieurement contempler le fruit de son travail et ces choses ne correspondaient nullement aux préceptes traditionnels chrétiens.  Ses messages semblaient plutôt émaner d'une connaissance marginale (plus en rapport avec la réalité historique) qu'il devait bien détenir lui-même d'une source avisée ce qui accréditerait donc le Prieuré de Sion et les Templiers.

Mais où tout ceci nous mène t-il finalement ?
Pour l'instant à pas grand chose sauf à démontrer qu'il pourrait bien malgré tout y avoir un rapport entre toutes les informations reçues "par hasard".  Et c'est également par hasard que M.L. me communiqua peu avant ces éléments, son intention d'aller visiter le Clos Lucet où vécut Léonard de Vinci (les coïncidences se poursuivaient donc !)
 

C'est ce qui va suivre qui va permettre de tout comprendre...