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Il nous faut bien l'avouer, l'étude des problèmes posés par
le Code da Vinci se déroule avec le plus grand soin mais aboutit systématiquement sur d'autres problèmes plus opaques et
troublants que les premiers.
Ainsi, en consultant la surabondante documentation existant sur ces sujets, en parcourant les innombrables sites Web les abordant directement ou indirectement, en tentant
de recouper nos investigations par des données historiques inattaquables, en poussant les interprétations et le brain storming à leur paroxysme, nous sommes "tombés"
sur une nouvelle révélation qui semblait, jusque là, réservée aux seuls sceptiques et athées, voire aux anti-chrétiens si pas aux alchimistes qui, c'est bien connu,
faisaient aussi usage de l'antimoine.
Si vous êtes croyant, si vous êtes catholique surtout, il vaut mieux que nous vous prévenions que ce qui suit risque fort de vous faire tomber de votre chaise en
rugissant :
Jésus-Christ n'aurait tout simplement jamais existé !
C'est évidemment ce que tout catholique répondrait avant d'ajouter qu'on lui a déjà faite et que cela ne tient pas debout. Il faudrait être fou pour prétendre une chose pareille alors que tous les historiens du monde sont d'accord, par exemple, pour utiliser la même datation des événements historiques, en les situant avant ou après J-C. Comment pourrait-on prétendre que deux mille ans de culture mondiale reposeraient sur un événement qui n'aurait jamais existé ? Le Saint Suaire de Turin proviendrait-il d'une boîte de Bonux ? Est-ce que des milliers de prêtres, diacres, évêques, cardinaux, professeurs de religion catholique et autres théologiens auraient parlé durant tout ce temps de ce qui ne serait qu'une ombre ? Les crucifix seraient-ils seulement des objets décoratifs dont on ne verrait pas bien la signification ? Et puis, pour ceux qui en douteraient encore, ne disposons-nous pas de quatre évangiles qui sont autant de témoignages de personnes contemporaines au Christ, ses apôtres, ses disciples, dont le célèbre Pierre sur lequel est bâtie "son" Église ? On peut évidemment multiplier les exemples, quasiment à l'infini...
Dan Brown, dans son fameux Code da Vinci, ne nous aurait-il pas déjà assez troublé avec ses allusions embarrassantes ou ses affirmations formelles et étayées, selon lesquelles Marie-Madeleine aurait joué un rôle bien différent de celui qu'on lui attribue généralement, qu'elle aurait bénéficié d'un statut autrement plus digne que celui qu'on lui attribue aussi, qu'elle aurait été la mère de l'enfant du Christ (qui ne serait éventuellement pas le seul !), qu'elle aurait pu lui être mariée et donner naissance à la lignée des Mérovingiens, autant de points sur lesquels il nous faudra toutefois revenir en d'autres pages) et, selon certains, Jésus n'aurait-il pas eu un frère prénommé Jacques, peut-être même aussi un jumeau en la personne de Didyme Thomas (qui aurait bien pu donner naissance aux courants orthodoxes de l'Est ou de l'Orient !). Ne conviendrait-il donc pas, à la fin, de se mettre d'accord à ce propos : n'est-il pas ultra farfelu de prétendre que Jésus-Christ n'aurait jamais existé alors que l'on présente les membres de sa famille en veux-tu en voilà et que l'on épilogue sur leurs influences réciproques sur la religion catholique ? Les points qui précèdent semblent en effet infirmer totalement ce qui a été avancé si lourdement.
Seulement voilà... d'une part, l'affirmation de la non-existence de Jésus-Christ provient (entre autres) de Timothy Freke,diplômé de philosophie, qui soutient que l'on ne dispose d'absolument aucune preuve formelle de l'existence du Christ. (Précisons au passage que le fait de ne pas disposer de preuve quant à un argument ne signifie pas ipso facto l'invalidité de l'argument en question). Sa propre argumentation tient en plusieurs autres arguments (sur lesquels il nous faudra également revenir ultérieurement) et notamment :

L'histoire de la vie de Jésus-Christ, des événements qui l'ont marquée et de son contexte général ainsi que son enseignement ne constituent en aucune façon une nouveauté pour l'époque. Nous voulons dire par là que cette histoire, racontant donc la naissance d'un enfant dans une étable, d'une mère vierge, le fils de Dieu ou le Dieu fait homme, réalisant des miracles et autres prodiges, s'entourant de disciples, mourant pour la rémission des péchés et ressuscitant le troisième jour, etc. avait déjà été racontée bien avant Jésus-Christ et notamment 600 ans auparavant au moins. On peut affirmer, au vu des similitudes, que seuls les noms des personnages ont changé et on aurait donc tout à fait pu s'inspirer de l'histoire d'autres dieux, relevant de la mythologie ou même de cultes païens pour écrire les évangiles !
Voilà donc pour ce qui est dit dans "Les secrets du Code da Vinci" de Dan Burnstein, un ouvrage extrêmement intéressant et très bien documenté. Mais nous ne nous contentons pas d'un seul son de cloche (et surtout pas de celle de l'église !) Nous avons donc aussi procédé à des recherches sur le Net et de celles-ci il ressort ce qui suit :
On peut retrouver de frappantes analogies entre l'histoire de Jésus-Christ et Adad d'Assyrie, Adonis, Apollon, Héraclès ("Hercule"), et Zeus en
Grèce, Alcides de Thèbes, Attis de Phrygia, Baal de Phénicie, Bali d'Afghanistan, Beddru du Japon,
Buddha en Inde, Crite de Chaldée, Deva Tat du Siam, Hésus des druides celtes, Horus, Osiris, et Sérapis
d'Égypte, dont l'aspect barbu avec de longs cheveux a été adopté pour le personnage du Christ, Indra au Tibet, Jao au Népal,
Krishna en Inde, Mikado des Sintoos,
Mithra en Perse, Odin des Scandinaves, Prométhée au Caucase, Quetzalcoatl au Mexique, Salivahana aux Bermudes,
Tammuz de Syrie (qui fut, dans un mouvement typique de la fabrication des mythes, plus tard transformé en disciple Thomas), Thor en Gaule, Monarque universel des
Sibyles, Wittoba des Bilingonèses, Xamolxis de Thrace, Zarathustra/Zoroastre en Perse, Zoar des Bonzes...
Voyons-en quelques unes. Mais signalons à toutes fins utiles qu'il ne faut
pas non plus prendre ce qui est indiqué ci-dessous pour de l'argent content, nous y reviendrons et épiloguerons chaque sujet un à un dans ce dossier)
Bien que la plupart des personnes pensent que Bouddha fut une personne qui vécut vers 500 A.J-C., on peut démontrer que le personnage généralement dépeint comme Bouddha est une compilation des hommes-dieux, des légendes et paroles de divers hommes saints avant et après la période attribuée au Bouddha historique.
Le personnage de Bouddha aurait les points suivants en commun avec le Christ : Bouddha est né de la Vierge Maya, qui était considérée comme la "Reine du Ciel".
Pour suivre cette investigation cliquez ici
Horus est né de la vierge Isis-Meri le 25 décembre dans une grotte/crèche, sa naissance étant annoncée par une étoile à
l'est et attendue par trois hommes sages.
Il enseignait à des enfants au Temple et fut baptisé à l'âge de trente ans.
Il a eu 12 disciples.
Il effectua des miracles et éleva un homme, El-Azar-us, d'entre les morts.
Il marcha sur l'eau.
Horus fut transfiguré sur la Montagne.
Il a été enterré dans un tombeau et a été ressuscité.
Il était aussi "la Voie, la Vérité, la Lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le Fils de l'Homme, le
Bon Berger, l'Agneau de Dieu, le Mot", etc.
Il était "le Pêcheur" et était associé à l'Agneau, au Lion, au Poisson ("Ichthys")
L'épithète personnelle de Horus était "Iusa," "le fils éternel" de "Ptah,"
le "Père."
Horus s'appelait "le KRST," ou "Oint," longtemps avant que les chrétiens en reprennent l'histoire.
En fait, dans les catacombes de Rome, on trouve des images d'Horus représenté comme un bébé tenu par Isis, la vierge mère - la "Madonne et l'enfant" initiaux - et
le Vatican lui-même est construit sur la papauté de Mithra, qui a de nombreux points communs avec Jésus et qui a existé longtemps avant que le personnage de Jésus ne
soit formalisé. La hiérarchie chrétienne est presque identique à la version de Mithra à laquelle elle s'est substitué. Pratiquement tous les éléments du rite
catholique, de l'obole à l'ostie et de l'eau bénite à l'autel jusqu'à la doxologie sont directement empruntés à d'anciennes religions à mystères païennes.
Les similitudes entre le personnage Chrétien et le messie Indien sont nombreuses. En effet, Massey trouve plus de 100 similarités entre les deux, et Graves, qui inclut les divers évangiles non-canoniques dans son analyse, en liste plus de 300. Il est intéressant de remarquer qu'une ancienne écriture usuelle de Krishna en anglais était "Christna", ce qui fait ressortir son rapport avec "Christ". On peut encore noter que, tout comme le messie Juif, beaucoup de gens pensaient que Krishna avait physiquement existé.
Krishna est né de la Vierge Devaki ("La Divine").
Il fut persécuté par un tyran qui ordonna le meurtre de milliers d'enfants en bas âge.Pour suivre cette investigation, cliquez ici
Mithra, le Dieu-Soleil de Perse (documentation sur Mithra, cliquer ici)L'histoire de Mithra précède la fable chrétienne d'au moins six cent ans. D'après Wheless, le culte de Mithra était, peu avant l'ère chrétienne, la plus populaire et répandue des religions ‘paiennes' de l'époque.
Mithra aurait les caractéristiques suivantes en commun avec le Christ :
Mithra est né d'une vierge le 25 décembre.
Pour suivre cette investigation, cliquez ici.
On a affirmé que le Dieu Grec Prométhée venait d'Égypte, mais son drame se situa en fait dans les montagnes du Caucase.
Prométhée partagerait avec le Christ de nombreux points communs.
Prométhée descendit du ciel comme un Dieu pour s'incarner en homme afin de sauver l'humanité. Le soleil "meurt" pendant trois jours le 22 décembre, lors du solstice d'hiver, quand il arrête son mouvement vers le sud, avant de renaître le
25 décembre, lorsqu'il reprend son mouvement vers le nord.
Dans certaines cultures, le calendrier commençait initialement dans la constellation de la Vierge, et le soleil était donc " né d'une Vierge."
Le soleil est la "Lumière du Monde."
Le soleil "vient sur des nuages, et chaque oeil le verra".
Le soleil se levant le matin est le "Sauveur de l'humanité".
Le soleil porte une "couronne d'épines" ou halo.
Le soleil "marche sur les eaux."
Les "disciples" du soleil sont les 12 mois et les 12 signes du zodiaque ou constellations, par lesquels le soleil doit passer.
Le Soleil à 12 heures est dans la maison ou le temple du "Plus Haut" ; par conséquent , "il" commence le "travail de son père" à l' "âge" de 12 ans.
Le Soleil entre dans chaque signe du Zodiaque à 30° ; en conséquence, le "soleil de Dieu" commence son ministère à l' "âge" de 30 ans.
Le Soleil est tenu sur une croix ou "crucifié", ce qui représente son passage par les équinoxes, celle de Printemps étant Pâques (Easter), époque à laquelle il est
ressuscité.
Outre ces nombreuses similitudes, mises en exergue par plusieurs sites Internet, il existe d'autres points de discussion tendant à mettre les origines de la religion catholique et son développement en cause, sinon en doute quant à sa véracité et à l'historicité de son personnage terrestre central. Pour suivre cette investigation, cliquez ici
- JÉSUS ET :BOUDDHA - KRISHNA - MITHRA - FICHIER SOURCE (CDV) - ACCUEIL - HAUT