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Ce qui suit va très probablement vous sembler obscur ou invraisemblable. Peut-être vous demanderez-vous si je ne travaille pas du chapeau. C'est pourtant rigoureusement exact et d'ailleurs vérifiable.
(...) Les années ont donc
passé et je suis toujours resté un lecteur infatigable, toujours
en quête de nouvelles connaissances, considérant les bouquins
comme autant d'amis, un chercheur acharné et ne perdant aucune
occasion pour parcourir, même seulement pour quelques minutes,
un bon Stephen King (j'ai lu toute la collection),
collectionnant une multitude de livres (plusieurs milliers à
l'heure actuelle) accumulant les archives de l'ancien GESO et
les nouveaux documents du CERPI.
Par la naissance de mon fils Jonathan, puis de ma fille Maylis,
ma lignée parentale, mes convictions originelles et, il faut
bien le dire, par mon approche du surnaturel, je suis aussi un
ardent défenseur de la religion chrétienne catholique romaine.
Mais dissident. Je sais, c'est paradoxal mais on n'est pas
à une bizarrerie près !
Rassurez-vous, je n'essaie de convertir personne, je ne veux pas
imposer mes idées et je reste ouvert à toutes les autres
confessions, dans l'optique même du CERPI et sans prosélytisme.
Bien sûr, des films tels que l"Exorciste, Damien et la
malédiction, l'Antéchrist et tant d'autres ont eu une
influence sur ma façon de penser et de voir les choses, mes
lectures abondantes ont eu le même effet. Par ailleurs, il est
extrêmement difficile, en Europe tout du moins et plus
précisément en Belgique, d'être intéressé par les sujets
culturels en faisant complètement abstraction de la religion.
Ce ne sont pas les Léonard de Vinci pour ce qui est de la
peinture et des sociétés secrètes, ni les architectes ou les
historiens qui viendront dire le contraire. Bref, les raisons
ne manquent pas pour expliquer mon attrait pour la religion mais
il existe une autre explication, plus actuelle et pratique.
C'est que j'ai constaté que mon pouvoir (voir pages précédentes)
ne fonctionne qu'avec l'aide de celle-ci. Remarquez que je parle
de "pouvoir" et non de médiumnité, bien qu'en ce qui me concerne
je pense pouvoir regrouper les deux dans le même panier.
Bien sûr aussi, à la lecture des pages qui précèdent, on peut mettre ce pouvoir en doute ou l'attribuer à d'autres facteurs, mais sa montée en puissance au fil du temps, son efficacité inaltérable dans ce contexte et la suite de mes expériences personnelles ne font que confirmer son authenticité. Pour ce qui est de la médiumnité, je sais fort bien qu'il ne convient pas de généraliser. je me permettrai donc ici encore de réaliser la précision qui s'impose : médiumnité et religion sont deux choses qui peuvent parfaitement être dissociées, rester complètement indépendantes tout en fonctionnant sans aucun problème malgré tout. Je dis seulement que "pour moi", l'un ne va pas sans l'autre, ce qui n'implique en rien l'ensemble des autres médiums. Je sais seulement que je ne suis pas le seul dans le cas et que la lecture du Code da Vinci ayant entraîné momentanément une remise en question de ma propre religion, voire un conflit avec celle-ci, j'ai ressenti non seulement un profond malaise (que l'affaire Bag Hammadi et Qûmran n'ont en rien arrangé) mais aussi ma médiumnité est-elle tombée complètement "en panne" (2006-juin 2007).
Communications avec Dieu
Je n'ai absolument aucune idée
quant à savoir si l'on peut mettre cela au rang des "expériences
ou communications médiumniques", à vrai dire je ne le pense pas,
mais je prétends avoir toujours obtenu des réponses
convaincantes lorsque, dans mes prières, je m'adressais à
"l'Être Supérieur". Ne me prenez pas pour un illuminé, un
disciple de Jeanne d'Arc ou ce genre de choses, la réalité est
beaucoup plus simple. Même si cela vous paraît
terriblement prétentieux, je soutiens que Dieu me répond lorsque
je m'adresse à lui "en privé". Je ne pense pas non plus
qu'il y ait là quelque chose de réellement phénoménal (sauf que
cela tendrait à prouver son existence si ce que j'avance ici
pouvait être prouvé !). En effet, combien de personnes
prient-elles encore de nos jours ? Combien parmi celles-ci
se contentent-elles des prières standard et oublient le
dialogue ? Combien envisagent-elles seulement que ce
dialogue fusse possible ? Combien de personnes ont-elles la
réelle faculté de "savoir écouter" (ce n'est déjà pas simple
dans les conversations de tous les jours). Et si, dans ce
cas présent, le fait d'écouter était aussi une question de
sensibilité ?
Mais qu'est-ce qui me permet d'affirmer qu'il s'agit bien de
réponses de Dieu là où toute personne sensée, sceptique ou
zététique dira, non sans raison d'ailleurs, que ce genre de
réponse n'émane en fait que de la même personne qui formule les
questions ? Le cas échéant, on avance que c'est seulement
le subconscient, l'inconscient ou que sais-je encore qui se
substitue à l'interlocuteur tiers et que donc, finalement, on se
donne soi-même les réponses. Je suis parfaitement d'accord
avec ce genre d'assertion (qui demande lui-même à être prouvé,
non ?) et je l'ai bien sûr envisagé en ce qui me concernait.
Vous n'alliez tout de même pas penser que, sous prétexte que
c'était ma petite personne qui était en jeu je me trouvais
automatiquement au-dessus de tout soupçon et que je n'allais pas
mettre mes propres expériences en doute, les examiner à la
lumière de la raison, les contester, bref : les éprouver ?
Il n'y a aucune raison ! Je n'ai pas joué Don Camillo, je
ne me prends pas pour un saint (si tel devait être le cas,
rassurez-vous, il y aura rapidement toute une kyrielle de
personnes pour me prouver le contraire !), pas même meilleur
qu'un autre, la question n'est pas là et je suis tout aussi
prudent avec ce que je vis personnellement qu'avec les faits que
l'on me rapporte. Je suis méfiant de nature.
Cependant, ici les choses se passent d'une manière telle que ma
conviction est faite et cela seul compte, je ne cherche même pas
à vous convaincre, peu importe.
Tout ce que je peux dire c'est que le genre de réponses résiste
jusqu'ici à l'analyse que je lui impose presque
systématiquement. La voix que j'entends ne ressemble en
aucune manière à la mienne, ce n'est d'ailleurs pas à proprement
parler une voix, c'est indéfinissable. Mais peu importe la
voix, voyons le contenu : à chaque fois que j'obtiens une
réponse, celle-ci va à l'encontre de ce que j'attendais.
Je tends parfois des pièges à mon interlocuteur (comme il
m'arrive de le faire avec mes médiums subordonnés !) et, à chaque
fois, couic : c'est moi qui suis coincé ! Si je propose une
espèce de choix multiple, la réponse me parvient sous la forme
d'une autre possibilité que je n'avais pas envisagée (et
j'enrage !). Mieux : il m'est arrivé de devoir avoir recours
au dictionnaire pour comprendre la réponse car certains mots
m'étaient inconnus !
Toutefois, ce genre de conversations possède aussi son revers de
la médaille. Ainsi, dans certains cas, il est prudent de
ne pas tout prendre pour de l'argent comptant. Un peu
comme pour le fameux
Réseau Échelon qui surveille tout,
il semble que même ces conversations-là soient surveillées ou du
moins sujettes à interférences ! Cela veut donc bien dire
qu'à certains moments, le force antagoniste se mêle à la
discussion et tente de fourvoyer le récepteur que je suis.
Rien n'est simple en ce bas monde !
Cela vous semble incroyable ? Impossible ? Farfelu ?
Quoi d'autre encore... peu importe. Je m'y attends et je
vous comprends. Encore une fois, je ne cherche pas à vous
convaincre et cela m'est complètement égal que vous me croyez ou
pas
Interférences douteuses...
Tout n'est pas toujours tout
rose, donc, au chapitre des conversations divines... Il m'arrive
aussi de connaître des interférences dans mes prières.
Combien de fois, par exemple, n'ai-je pas trébuché sur ce
redoutable hiatus : "Sainte Marie, mère de Dieu" en apparence
très innocent et même révérencieux, comme il se doit. Cette
phrase toute simple se transformait malgré moi en "Sainte Marie,
merde (de) Dieu". Il m'a fallu un effort très important pour être
enfin débarrassé de cette liaison inopportune. Mais il ne
s'agit que d'un exemple parmi tant d'autres.
Et puis...
Ce ne sont pourtant pas ces
considérations qui amènent ce qui suit. Cela proviendrait
plutôt de tout un ensemble de cogitations dont les points qui
précèdent font partie au même titre que les autres chapitres. Si
vous avez lu les autres pages de ce dossier, vous avez déjà une
petite idée de ce que cela comporte.
Coïncidences et faits troublants ont bien sûr contribué à
éveiller mon attention, voire mes soupçons. Avouez qu'il y
a de quoi ! Ce n'est pourtant qu'à partir du moment où les
choses ont commencé à se mettre en place, les pièces du puzzle à
se rassembler, qu'une idée à commencé à germer en moi.
Elle a pu trouver toute sa substance et ses confirmations par le
biais de nouvelles manifestations qui méritent absolument de
figurer ici.
...et ces manifestations fantastiques convergeaient vers une
cible extraordinaire.
De longue date, il m'est venu
à l'esprit, sans que je ne sache le pourquoi de la chose, que
j'étais investi d'une mission particulière. Une mission dont le
but était la défense des intérêts divins mais aussi une mission
dont j'ignorais absolument tout. Je serais bien en peine de
déterminer d'où me vient ce que j'ai d'abord appréhendé comme
une simple impression, un sentiment diffus, pour qu'elle
revienne sans cesse à la charge, omniprésente, lancinante,
obsédante et toujours aussi incompréhensible.
J'ai bien sûr essayé de trouver des réponses logiques à cette
question. Il est cependant absolument exclu que j'entre dans
les ordres, que je ne devienne curé ou quelque chose comme ça.
Je n'ai pas cette vocation. Tout au plus aurais-je pu devenir
professeur de religion ou théologien, mais mes études n'avaient
pas été orientées pour ça et, de toute façon, la vie en avait
décidé autrement. Sans compter que mes succès
féminins ont laissé une trace indélébile.
J'ai aussi pensé que, finalement, n'importe quel chrétien est
"naturellement" investi d'une mission, celle de montrer
l'exemple, de propager "la bonne nouvelle", de chercher Dieu.
Mais ce n'est pas de cela dont il s'agit.
Somme toute, si je ne sais pas ce que c'est au moins je sais ce
que ce n'est pas !
J'en ai parlé autour de moi, l'ai écrit dans mes notes, j'ai
retourné la question dans tous les sens sans obtenir de réponse.
Mais peut-être n'y avait t'il pas de réponse et que je me
faisais des idées...
Sauf que... les choses ont commencé à se préciser, lentement, très lentement.
Propager la bonne nouvelle, montrer l'exemple, "chercher Dieu", sont sans aucun doute autant de buts louables, mais l'impression générale qui se dégageait de la mission dont j'étais investi devait être bien plus importante.
Je me suis intéressé pendant tout un temps aux prophéties de Saint Malachie en rapport avec les papes, Jean-Paul II était vieillissant et après sa mort, fut d'ailleurs remplacé par Benoît XVI qui est loin de susciter l'unanimité mais il fallait surtout chercher le rapport avec l'apocalypse de Saint-Jean. (En 2025, on constate que ces considérations sont dépassées !)
Je répugnais à accorder trop d'importance à cette recherche bien qu'elle soit très intéressante car je n'avais nulle envie que l'on puisse me comparer avec ces énergumènes qui se baladent avec un panneau alarmiste du style "Convertissez-vous, la fin des temps approche"! Et puis pourquoi ne pas me promener avec un entonnoir sur le crâne en me faisant passer pour Napoléon, tant qu'on y est ?
Non ! Le sujet ne
manque certainement pas d'intérêt sur le plan culturel
et religieux, il y a certes beaucoup de choses, parfois
très troublantes à en dire, mais si la situation peut
éventuellement être considérée comme préoccupante, en
revanche on a passé l'an 2000 sans problème en dépit du
soi-disant bug informatique (qui a surtout été un flop !)
et si les catastrophes culturelles et sociales sont
monnaie courante, Benoît XVI ne semble pas fricoter avec
la bête...
Cela doit encore seulement venir. Encore que si les
choses devaient se passer comme prévu, ce n'est pas moi,
ni le CERPI, ni d'ailleurs probablement personne d'autre
qui pourra y faire quoi que ce soit.
Entre
temps, mon pouvoir ne cessait de prendre de l'ampleur et
il devenait
évident que j'étais médium. Il avait fallu le temps
pour que je m'en aperçoive mais je suis non seulement
clairvoyant mais aussi clairaudient, ce qui n'est déjà
pas si mal. A l'heure actuelle, je dois encore
apprendre non plus à maîtriser cette faculté ni à la
mettre en oeuvre, mais surtout à ne pas aller trop loin,
à me ménager et à éviter certains risques. Bien que,
parfois, je me dis : mais bon Dieu, quels risques ? Rien
ne semble pouvoir me résister (comme tout ceci va vous
paraître prétentieux, n'est-ce pas ?) et
l'expérience du Ram Inn en est la preuve. L'une
des preuves, car je ne cesse d'avoir des confirmations,
parfois quotidiennes. L'épisode du
décès de mon beau-frère est un autre exemple et
celui de mon père en est un autre,
supplémentaire. C'est dans ces cas que l'on commence à
pouvoir expliquer certaines bizarreries du passé. Cela
devient évident et on finit par se demander comment on a
pu passer à côté de choses aussi flagrantes...
Seulement, cela ne me disait toujours pas en quoi consistait cette mission.
Comme des millions de personnes, j'ai lu le Code da Vinci. C'était bien la moindre des choses pour un membre du CERPI. Et comme beaucoup, cette lecture m'a mis profondément mal à l'aise par rapport à ma religion. Comme tant d'autres, j'ai cherché des réponses, poursuivi les recherches par mes propres moyens et collectionné pas mal de livres pour obtenir finalement... un flot d'arguments contradictoires, la démonstration de ce que le roman de Dan Brown n'est qu'une histoire qui, pour être basée sur des faits incontestables, n'en présente pas moins aussi une fiction, de fausses vérités et de vrais mensonges.
Il ne faudrait cependant pas perdre de vue que, dans la plupart des cas et c'est valable depuis au moins 2000 ans, le chrétien reçoit la quasi totalité de ses informations sous la forme d'énigmes, de rébus, de paraboles et autres cryptogrammes. Son travail consiste, entre autres, à chercher, toujours chercher et encore chercher (et parfois même à chercher ce qu'il doit chercher!), interpréter, analyser, etc. Un peu comme dans le cas du CERPI. Finalement, le Code da Vinci m'a peut-être apporté indirectement le message, le trait d'union, non pas au travers de son texte (quoi que...) mais par les idées qui s'en dégagent.
Ça ne vous paraît
toujours pas plus clair ? Rassurez-vous, cela ne l'était
pas plus pour moi jusque là.
Sauf que, sans le savoir, je disposais de toutes les
pièces d'un gigantesque puzzle, excepté quelques
chaînons manquants.