LA MISSION (suite 2)

Si ce n'est pas le cas, asseyez-vous car les choses vont commencer à décoiffer...

Or donc, le pouvoir me permet de décrocher une place de chauffeur de bus dans une grande société de transports en commun.  Cela me permet non seulement de bénéficier d'un salaire honorable, de constater qu'il y a des fantômes dans les bus aussi, d'assurer la promotion de l'Amicale du patrimoine Vicinal située à Cambron-Casteau (site disparu aujourd'hui) et donc de rencontrer son président, mais aussi de poursuivre une enquête prometteuse, via la médiumnité et avec l'aide de M.L, à propos du fameux dépeceur de Mons.
Par les pérégrinations du CERPI, je fais la connaissance de Mme Valériane Munos Nolles, journaliste à Belgique n°1, très intéressée par nos sujets et qui nous fournit d'ailleurs de nombreux articles sur le folklore régional. 
C'est tout à fait par hasard que je découvre indirectement un livre très ancien sur l'abbaye de Cambron-Casteau, laquelle est à mi-chemin entre Soignies, où se trouvait alors le siège du CERPI et Mons où se trouve mon lieu de travail, soit à 10 km à peine.  C'est cette fameuse abbaye où mes parents m'avaient emmené un jour, peut-être pour contraster avec les activités en rapport avec le surnaturel... Sa lecture superficielle m'apprend qu'il y eut là, jadis, moult cas de phénomènes de possession, de miracles, de guérisons, avec témoins oculaires peut-être encore joignables à l'heure actuelle.  Une aubaine pour le CERPI et nous envisageons une expédition de concert avec  plusieurs protagonistes dont un médium et moi-même.  Dans de telles conditions, je ne peux m'empêcher de penser à mon père ...
Et ce n'est pas tout : à la fin d'une messe dominicale à laquelle j'assiste avec mes enfants (qui préparent leur grande communion), je leur montre succinctement quelques unes des beautés de la collégiale Saint Vincent, laquelle mérite incontestablement le détour ceci dit en passant.  Un individu nous apostrophe alors et nous démontre toute son érudition en nous donnant une foule de renseignements très intéressants sur les lieux, leur agencement, les statues et leur signification.  Comme je m'étonne à la fois de son intervention que nous n'avions nullement sollicitée et de ses connaissances pointues sur le sujet, il se présente et éclaire notre lanterne : il s'agit d'un ancien guide touristique de la collégiale.  Il détient également nombre d'informations sur l'abbaye de Cambron-Casteau qui lui est étroitement liée.  Comme entrée en matière et comme coïncidence, il est difficile de faire mieux !

Mais quelques contre temps viennent postposer la réalisation de ce projet.  Je suis très pris par mes activités professionnelles, quelques problèmes internes et informatiques et Valériane est également très occupée tandis que le président de l'APV est victime d'une crise cardiaque.

Qu'à cela ne tienne, les choses vont se précipiter.  Moins d'un an après avoir parcouru les sentiers de l'étrange, le CERPI fait une incursion dans le monde de Jacques Vandewattyne au travers du fameux sabbat des terribles sorcières d'Ellezelles, petite localité très intéressante du pays des collines où se trouve aussi le Moulin du Cat sauvage,  non loin des prétendues terres natales d'Hercule Poirot... Les articles sont à peine publiés que je reçois un mail faisant un trait d'union entre le Code da Vinci et Rennes-le-château, où sévit l'abbé Saunière.  Ce mail fait référence à une page Web que nous sommes obligés de copier ci-dessous :

Le sot pêcheur de l'abbé Saunière livre enfin sa clé...

Sot Pêcheur à l'embouchure du Rhône, son poisson sur le gril deux fois retourna.

Un malin survint et XXV fois le goûta. Cuit, il ne lui resta que l'arête.

Un ange veillait et en fit un peigne d'or. B.S. Cur.

Il faut d'abord repérer le Delta du Rhône et retourner la grille 2 fois:

Ce qui nous donne l'alpha et l'oméga en haut du texte. Deux fois retourne A(alpha):

Le poisson est représenté par la croix violette, l'armature est la ligne horizontale.

Un malin sur 20 le goûta 25 fois :

La croix représentant le poisson contient 20 lettres, et 25 signes en tout.

L'armature du décryptage : U.ANRUOTER+SIOF+XUE

Il y a 264 signes dans ce texte, et 232 sans les croix.

En considérant que la lettre A vaut 1 et la lettre Z vaut 26 :

U.ANRUOTER+SIOF+XUE donne 21+1+14+18+21+15+20+5+18+19+9+15+6+24+21+5 = 232.

La valeur numérique de l'armature, identique au nombre de signes du texte, nous confirme le bon chemin.

L'arrête qui résiste à la cuisson nous laisse les lettres horizontales autour des + du poisson.

Soit RS FX ET LE.

Rappelons nous du DELTA du Rhône : De T à L, confirmation verticale (sans l'extrémité D) D T L SSS-D(A) = de T à L.

De RSFXETLE il nous faut soustraire donc l'extrémité comme précédemment D: R-D  S-D  F-D  X-D etc...

Soit : NOBTAPHA. De T à L donc : nobLapha : anagramme : BON ALPHA.

BON ALPHA est la clé de décryptage...

A appliquer sur la spirale Alpha - Oméga : suivre la ligne rouge de A à O.

Début du message: Oh grand poète job...

Petit programme de décryptage Vigenère  :   Download:

Carte IGN de la région haute résolution:                   Download:

  La cène de De Vinci comme on l'a connaît et celle que l'on doit découvrir...

Indice :

La main au couteau surnuméraire :

Les vêtements coordonnés avec ceux de Jésus :

Voyons :

Jésus nous indique la découpe à effectuer sur le tableau, le couteau et le bébé...

Pourquoi n'y a t-il pas de calice dans ce tableau ? Car la scène ne représente pas ce que l'on pense au premier abord.

Mais la présentation du premier né de Jésus. Regardez l'orientation des regards de chacun :

J'espère que l'Opus Dei ne va pas sur Internet, sinon gare à mes fesses !!! 

(fin de citation)

Cette affaire m'intéresse au même titre que tout ce qui a trait à la religion et au Code da Vinci, mais sans plus.  Elle tend seulement à prouver, une fois de plus, que Jésus-Christ aurait bien eu une liaison avec Marie Madeleine et plus car affinités, cette même Marie Madeleine dont on entend tellement parler aujourd'hui comme son épouse probable.  De là à prétendre qu'ils auraient eu un fils, que ce fils aurait eu une descendance et que celle-ci serait remontée jusqu'à nous via les rois Mérovingiens sous le couvert de sociétés secrètes telles que les Templiers ou le Prieuré de Sion, il y a un pas.  De nos jours encore, il est très difficile de déterminer si Marie Madeleine était une prostituée repentie, une pratiquante du hieros gamos ou autre chose encore.