Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Un explosion de croquemitaines...

abraxas, le démonAvant d'aller plus loin dans notre thème concernant le "croquemitaine" (ou croque-mitaine) qui, rappelons-le, représente initialement un être légendaire qui peut prendre des apparences multiples en fonction du contexte, il est nécessaire de faire un petit tour ou d'émettre une hypothèse dans laquelle ce personnage troublant trouve sa substance.

Dans le feuilleton "Charmed", qui met en scène trois sympathiques sorcières (les soeurs Haliwell), - allons bon ! nous direz-vous, où s'en va t'on si on commence à s'en référer aux séries télévisées ? - un peu de patience s'il vous plaît ! - un démon aurait pour préoccupation principale, "en ce moment", d'effacer toutes les formules du livre des ombres, dont il s'est emparé ce qui permettrait de libérer les autres démons.

Évidemment, nous n'allons pas nous baser sur cette seule affirmation qui-vient-de-je-ne-sais-où, pour réaliser une étude sérieuse. Nous allons nous contenter pour le moment de poursuivre un raisonnement plus ou moins logique.

Posons-nous d'abord la question de savoir que représente le livre des ombres ? N'y a t'il pas une confusion entre des écrits intimes de sorciers et sorcières plus ou moins contemporains (tout est relatif), le livre des morts (d'une certaine manière les morts sont parfois qualifiés d'ombres et le livre des non morts, aussi appelé Nécronomicon, lequel mérite déjà à lui tout seul un fameux détour explicatif le necronomicon (voir notre article) ?

Lorsque vous aurez consulté ce document, vous comprendrez que ce livre fait référence à des faits qui remontent aussi loin que la Genèse, si pas plus loin encore (mais si c'est possible puisque l'on sous-entend automatiquement l'existence d'êtres intemporels ou immortels.

Dans ce cas, les dérives sont facilement compréhensibles par le caractère absolument ahurissant, dépassant fréquemment l'entendement humain, des manigances démoniaques visant à la destruction de la race humaine, une vision apocalyptique parallèle à celle des évangiles (notamment l'Évangile selon Saint Jean) et "opposée" à celle-ci. En fait, suivant la religion catholique, antéchrist, apocalypse, jugement dernier sont des étapes ultimes avant l'accomplissement de leur foi. Normalement, tout être humain y sera soumis quelle que soit sa confession. Il semble clair qu'à un stade intermédiaire (pour le moment il s'agit du moment présent) les entités opposées (celles représentant traditionnellement le bien et celles représentant le mal) visent au même but mais en passant par la négation de l'autre et sa destruction pour en retirer son propre avantage. Cela revient à dire que les démons luttent afin que l'apocalypse se déroule à leur avantage (que le diable gagne le combat final contre Dieu) et vice versa (que les saints, les prêtres et autres entités "positives" luttent pour la victoire finale de Dieu). Cette notion ne peut toutefois pas se limiter à ce schéma très simpliste.
Livre des ombres ou non, Necronomicon ou pas, ce but existe et paraît absolument logique. La libération des démons (lesquels ont effectivement été vaincus, en même temps que leur Chef - épisode des "anges déchus du paradis" et de la victoire de l'Archange Saint Michel) apparaît donc de manière figurée comme un ensemble de batailles qui précèdent l'accomplissement final (on rassemble les troupes avant le combat). Chaque démon est investi d'une mission terrestre qui "prépare le terrain", sème le trouble, etc. D'une manière figurative (mais les écrits bibliques sont souvent autant de paraboles, donc d'histoires à interpréter et non pas forcément à prendre au pied de la lettre), les démons peuvent donc être qualifiés de croque-mitaines, ce qui leur confère une autre acceptation qui n'entre pas en contradiction avec la première (celle de l'être effrayant et fantastique) et leur permet de prendre des apparences très diverses.

Si on lit entre les lignes et que l'on interprète les textes sacrés concernant l'antéchrist ou l'apocalypse, on constate la présence de signes précurseurs à cet événement entre tous. "Lorsque l'homme aimera l'homme, la fin des temps sera proche" (deux interprétations possibles : lorsque tout le monde aimera son prochain, la fin des temps arrivera - autre façon de voir les choses : "ce n'est pas demain la veille", voire : "ça n'arrivera jamais" - deuxième interprétation possible : "lorsque l'homosexualité sera devenue une règle quasi générale (ou générale tout court), la fin des temps sera proche" (On peut se demander si ce ne serait pas vers cela que l'on se dirigerait ! Attention, toutefois, qu'en disant cela nous n'avons strictement rien contre les homosexuel(le)s) - nous voulons simplement souligner le fait que - apparemment - leur nombre augmente, c'est tout !) d'autres signes sont facilement remarquables : l'abondance des guerres (notre époque n'en a pas l'exclusivité, mais ces derniers temps on a fait fort dans le nombre des victimes et le développement de l'art de la guerre !), la multiplication des fléaux naturels et perturbations climatologiques (invasions de criquets, ouragans, éruptions volcaniques, etc.). On retrouve enfin également une négation à la fois subtile et démoniaque de l'une des paroles célèbres du Christ : "laissez venir à moi les petits enfants", une destruction inhumaine, abominable du monde enfantin par les pédophiles (ainsi que par les dommages collatéraux provoqués par les guerres alors que les belligérants se vantent de pouvoir procéder à des frappes "chirurgicales").

La boucle est donc bouclée, nous qualifions bien évidemment les pédophiles tels que Dutroux ou Fourniret (pour ne citer que ceux-là et pour passer sous silence les actes pédophiles dont se rendent coupables même des représentants de l'Église !) de "monstres", on pourrait donc les qualifier de "démons" dans cette façon de voir les choses. Qu'ils soient conscients de leurs actes, considérés comme mentalement responsables ou pas influence peu, voire pas du tout la stratégie démoniaque de cette hypothèse. Voilà donc une nouvelle façon d'envisager les croque-mitaines. Autant de démons, tels que Hitler, qui sèment souffrance, mort et désolation, en guise de préparation à l'apocalypse finale.

Bon ! Et tout ceci n'est évidement qu'une hypothèse de travail qu'on n'est probablement pas près de vérifier avant longtemps (la notion de temps est ici à interpréter avec prudence aussi - selon la Bible, Dieu a créé le monde en six jours, nous savons qu'il s'agit en fait du résultat d'une longue évolution, mais pour Dieu, six jours ou six millions d'années cela ne fait aucune différence - dans notre entendement limité d'humains qu'il faudra revoir notamment avec les moyens que la physique quantique met à notre disposition !).

Simple constatation : dans le feuilleton "Charmed" - nous y revenons ! (voir le début de cette page) - le démon en question s'appelle Abraxas. Curieuse coïncidence que, dans l'affaire Dutroux, la police se soit égarée dans la fausse piste de l'Institut Abrasax (inversion de l'ordre des lettres).
Tout l'art du CERPI résidera à travailler à remettre de l'ordre dans toutes ces idées éparses, à réunir les pièces du puzzle, de distinguer le vrai du faux, les certitudes des hypothèses...