Centre d'Études et de Recherches

sur les Phénomènes Inexpliqués

Les années ont passé, le CERPI a vu le jour et j'ai un peu oublié Lou et ses Hollywood Bananas. Si ça plane pour moi, en revanche cela n'a plus rien à voir avec le domaine musical. J'ai bien encore fait quelques étincelles, à l'armée, dans les dancings, lors d'enquêtes de détective privé, mais je n'ai plus guère côtoyé de vedettes de la chanson. Tout cela est devenu de l'histoire ancienne.
Désormais, mes connaissances se comptent plutôt parmi les scientifiques, les médecins, les parapsychologues, les médiums, les spécialistes de ceci ou cela. Ça fait plus posé. Plus sérieux aussi. Ce qui n'empêche qu'avec le milieu des éditions, je rencontre de nouveau du beau monde et notamment Pascal Riolo, Esméralda Bernard, Marine Berger, Pierre Baille (oui, le fameux présentateur radio, qui me donnera la réplique dans un studio KNTV pour une émission présentée par...Barbara Gandolfi, l'ex-compagne de Jean-Paul Belmondo, jamais diffusée), Jean-Michel Zecca (chez BEL-RTL), quantité de journalistes (et d'ailleurs pas forcément, pas uniquement, les meilleurs !), je passe même à la télévision pour quantité de reportages, surtout sur la fameuse affaire d'Arc-Wattripont) on en oublierait même l'affaire de Petit-Rechain, avec sa fameuse diapositive emblématique de la vague belge. Mais tout ceci restera plus ou moins anecdotique, à part la satisfaction personnelle de ne pas être passé à la télévision QUE pour m'y faire ridiculiser (à grands coups de mensonges par un reporter sans scrupules ni déontologie journalistique) mais aussi pour avoir pu rétablir UNE vérité aux yeux de toute la francophonie. Du moins, aurai-je donné la possibilité à tous les spectateurs trompés de la rétablir !

C'est pourtant un confrère ufologue, ancien de la SOBEPS qui allait me brancher (entre autres) sur un cas qui, subrepticement, allait me faire replonger dans l'univers musical lessinois. Hé wouais ! Car la petite ville de province, quasi limitrophe de la région flamande du pays, s'avère décidément prolifique en matière de surnaturel, de paranormal, et d'ufologie en plus du surréalisme, des exploits sportifs et des succès mondiaux, interplanétaires ai-je envie de dire ! A deux pas de Lessines, on trouve Wodecq et Rudy Cambier qui évoque la supercherie de Nostradamus et la présence du Trésor des Templiers (Rien que ça ! Mais, en plus, cela se démontre scientifiquement !). Tout près de là, on a la région des collines, avec Ellezelles (et son grand sabbat des sorcières - dont le père spirituel n'est autre que Jacques Vandewattyne (surnommé Watkyne), que j'ai eu l'occasion d'interviewer lorsque j'étais animateur radio - c'est l'occasion de vous rappeler que le monde est petit...) - ses sentiers de l'étrange, son folklore local, sa Quintine (la fameuse sorcière qui fut réellement brûlée là sous l'Inquisition), on a aussi Flobecq, où le CERPI a découvert des choses bien étranges dont on reparlera ailleurs (et pas seulement la chapelle Apolline, qui nous rappelle que j'ai interviewé Jules des Collines à la radio et que le monde est... OK. Je me répète !) ... https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=ckdShUmgnyc  C'est que, très bizarrement, les OVNIS de la vague belge de 1989 se sont presque systématiquement arrêtés dans leur progression juste à hauteur de cette même frontière linguistique constituée, grosso modo, par les terres lessinoises. Pourtant, s'il s'agissait d'extraterrestres, ces derniers n'auraient pas pu se soucier des éternelles querelles linguistiques entre Flamands et Wallons. On comprendrait mal ! Il devrait donc y avoir une autre explication à cette particularité géographique. Oui, mais laquelle ? C'est ce que nous... n'allons pas voir ! Parce que nous gardons l'explication plus probable pour plus tard. N'empêche, l'autre piste vaut le détour ! Dans le coin, on a aussi Arc-Wattripont qui, en 1993, défraya la chronique avec l'affaire que j'ai relatée dans mon livre : "Le poltergeist d'Arc-Wattripont, vérité, scandale et désinformation". Mais, me direz-vous, quelle était donc cette histoire mystérieuse sur laquelle cet ufologue m'avait branché ? Eh bien ! Comment dire ? Pour mieux comprendre, il aurait été bien de lire la biographie de Plastic Bertrand et de prendre connaissance de son observation remarquable d'un OVNI dans le ciel de Bruxelles... Oui, mais... Bruxelles et Lessines, quel rapport ? Il se fait que si Plastic est originaire de Bruxelles, cela ne l'a pas empêché de répéter à Flobecq (région de Lessines), en tant que batteur punk dans ses premiers groupes, les Pélicans et Hubble Bubble *. C'est apparemment ainsi qu'il a été remarqué par Lou Deprijk (qui pourtant raconte avoir écumé les pistes de danse bruxelloises à la recherche d'un interprète car, avec ses 35 ans et sa grosse moustache, il ne pouvait pas interpréter lui-même "ça plane pour moi". Quelque chose semble bizarre. Mais ce n'est pas cela qui nous empêchera de dormir non plus, direz-vous ! Toutefois, lorsqu'on est ufologue, on ne peut pas esquiver le rapport entre le nom du groupe "Les Pélicans" et l'affaire Kenneth Arnold de 1947 (oui, l'année du crash de Roswell...) car l'explication des sceptiques était que Kenneth aurait confondu entre de prétendus OVNIS et une formation de... pélicans ! Oui, on sait bien que les sceptiques bornés sont de drôles d'oiseaux. Il aurait toutefois pu s'agir simplement d'une coïncidence, une de plus. Après tout, dans la région, on a connu un orchestre qui s'appelait "Les Éperviers" (et je suis allé à l'école avec la fille de l'un de ses chanteurs) et même les "Spalax", Héléna Lemkovitch elle-même a chanté avec les "Chacals", alors... pourquoi pas ? On sait tout de même que le jeune Plastic Bertrand est loin de se désintéresser des OVNIs (son frère en est passionné mais n'en verra jamais, au contraire de Plastic) mais c'est très insuffisant pour tirer des conclusions. Toutefois, au niveau des coïncidences, l'appartenance de Roger Jouret au groupe "Hubble Bubble" fait tiquer. Ce sont des coïncidences qui se répètent et s'accumulent, les rendant suspectes. En outre, certains titres de Plastic font se tendre les oreilles des ufologues, pas seulement pour les chansons. Il en va ainsi de "Tout petit la planète", évidemment de "Ça plane pour moi", ou encore de "Ultraterrestre". Mais serait-ce représentatif de quelque chose ? https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=-rEfhwTv4Zg  Justement, non. Ou très peu et avec beaucoup d'imagination. Qu'avons-nous donc d'autre à nous mettre sous la dent ? Ah ! La suite commence à faire froid dans le dos lorsque l'on apprend que le (l'un des) parolier(s) de Plastic Bertrand s'appelle Michel Kuzmek, qui deviendra le parrain de l'un de ses enfants, que ce dernier devait être en relation avec les services secrets américains et qu'il était à la base de la réalisation de plus légers que l'air qui auraient mystifié les ufologues, les policiers et les gendarmes, bref : tous les témoins, expliquant donc la vague belge, ni plus ni moins ! Ses "dirigeables", il est vrai plutôt performants et très maniables, qui pouvaient effectivement avoir fait illusion, firent l'objet de brevets, mais l'armée belge ne donna pas suite à ses propositions. Pour des informations plus pointues sur le sujet, je ne me permettrai pas un vulgaire copier-coller mais vous inviterai à prendre connaissance du compte-rendu suivant, qui vaut son pesant d'or ! Or donc, via Plastic Bertrand, on pouvait trouver et ce même avant l'heure, un semblant d'explication ou, disons : une explication partielle à la fameuse vague belge. Malheureusement, elle ne s'envole pas bien loin et s'avère impuissante à tout expliquer, n'en déplaise aux sceptiques qui, par la même occasion, démontrent l'étendue de leurs limites, sinon de leur fourberie. Ce qui est sûr, c'est que l'on navigue dans un fameux panier de crabes dont une équipe télévisée (de sinistre mémoire en ce qui nous concerne) a suivi la trace et s'est trouvée très décontenancée pour la circonstance. Car Kuzmek n'était pas si introuvable que cela. Par contre, Patrick Hubble fait à nouveau tiquer ! Mais d'un côté la rencontre (apparemment dans une péniche, ça ne s'invente pas !) avec un individu probablement drogué à mort ou en tous cas visiblement dans un état de conscience "très modifié", agressif sinon dangereux, s'est plutôt mal passée. Nous n'épiloguerons pas sur ce point, n'ayant pas été présents. Mais alors ? Mais alors, on peut hélas tourner et retourner cent fois cette histoire dans tous les sens et même essayer (vainement) comme l'a fait la même équipe de télévision en se couvrant de ridicule (mais à chacun son tour !) sans parvenir à ses fins. Du côté de la SOBEPS, on argumentera - à juste titre selon nous - qu'expliquer la totalité de la vague belge de cette manière s'avère impossible car cela aurait nécessité trop de moyens pour couvrir l'étendue géographique du phénomène. En quoi d'ailleurs le procédé aurait-il été utile ? Peut-être aurait-il pu l'être si les engins avaient pu véhiculer un message publicitaire, au moins indirect. Peut-être aussi était-ce l'intention première et puis cela s'est-il avéré trop compliqué, s'est-on dispersé vers d'autres objectifs directement rentables mais sans succès, ou encore ces projets se sont-ils dissous vu la quantité de substances absorbées ? Et que reste-t-il donc de toute cette affaire ? Je serais bien bête si je vous le disais maintenant et, de toute façon, cela doit encore se vérifier, se confirmer. Il faut des preuves solides et voir clair dans tout un enchevêtrement de ramifications possibles. Si longtemps après, cela se présente comme une quasi impossibilité. Mais impossible n'est pas cerpien, nous l'avons déjà démontré. Une affirmation, décrite comme délirante, a toutefois retenu mon attention bien qu'elle soit présentée comme relevant de la science-fiction. Il s'agit de ce convoi militaire transportant quantité d'engins triangulaires. Pure invention ? Cela reste à voir. Mais la suite sera pour un autre dossier. Un jour. Une fois... Dans l'immédiat, je me contenterai de dire que le fameux OVNI en forme de dirigeable (une sorte d'immense zeppelin) que mon épouse et moi, en même temps que des centaines d'autres témoins, avons pu observer dans le ciel de Thoricourt, date bien de l'époque de la vague belge. D'étranges témoignages, y compris de la part d'un professeur de physique, ont été relatés dans la région (Lessines n'est qu'à une trentaine de kilomètres de Soignies, un jet de pierre surtout pour un OVNI !), notamment du côté de Silly. Quant à Thoricourt, il a été porté à notre connaissance que des exercices militaires nocturnes avaient lieu dans le bois de Thoricourt... C'est peut-être même à proximité de là qu’Éric Barbé, l'épicentre des phénomènes d'Arc-Wattripont a été gravement accidenté (peut-être en revenant d'une séance de spiritisme, qui sait ?) Et pour clôturer cet épisode, je vous propose ce qui suit :

Eh oui ! Revoici le fameux Lou et même l'une de ses anciennes Bananas en la personne de la délicieuse Héléna Lemkovitch. Certes, tous deux ont vieilli et pris de la bouteille. Mais ce qui est savoureux c'est qu'ils évoluent ici à Silly, soit à deux pas de Soignies. C'était en 2015 et j'ai raté ça ! C'était presque un clin d'œil ! Mais...

 ... on n'est jamais loin les uns des autres. Et on ne se rencontre jamais ! Alors que le monde est si petit !