Visite chez Rudy Cambier
à Wodecq, pays des Templiers !

Conditions climatiques complètement folles !

Ce dimanche 14/11/10, M. Vanbockestal, deux de ses collaborateurs du CERPI dont son assistante, Nancy, et deux représentants du CCRU, Freddy et Monique (anciens de la SOBEPS et désormais passés au CERPI), ont enfin pu honorer ce rendez-vous tant attendu et maintes fois reporté avec le désormais célèbre Rudy Cambier à Wodecq, petite localité de la région d'Ellezelles.

Ellezelles ? Oui, il s'agit bien de cet endroit déjà bien connu des amateurs de l'étrange pour son Grand Sabbat des Sorcières, ses sentiers de l'étrange, les œuvres de Jacques Vandewattyne, le Moulin du Cat Sauvage, la ferme de Fourquepire, Hercule Poirot, sa Quintine et tant d'autres, sans oublier la beauté naturelle de la région des collines.
Mais il fallait être complètement fou ou inconscient pour faire la route vers ce coin perdu au fond des champs, surtout en fonction du déchaînement des éléments que la Belgique vivait en ce moment. C'est vrai que la radio ne cessait de répéter que les routes étaient dangereuses et glissantes en raison du vent de tempête, des fortes pluies et des feuilles mortes, c'est vrai que la télévision présentait des images pour le moins spectaculaires d'immenses étendues complètement inondées où la mer semblait s'être invitée. C'est aussi vrai que les médias déploraient déjà plusieurs morts et une personne disparue à Lessines (où j'ai habité durant de longues années, juste pour dire que je connais la région !), ville toute proche. Et c'est encore vrai que, jusqu'à la dernière minute, on a bien cru que ce rendez-vous devrait encore être reporté. D'autant que les rues de Soignies elles-mêmes étaient également sous eaux !

Une fois de plus, cela aurait été compter sans l'entêtement légendaire du leader du CERPI, qu'apparemment plus rien n'arrête !

Gros pied de nez aux risques et aux intempéries donc, mais aussi pleinement justifié par la réalité de terrain. Car, certes, on ne risquait pas de confondre avec la canicule de cet été et, en effet, certains endroits avaient réellement subi des inondations apocalyptiques, il fallait être prudent, c'est certain, mais les routes étaient praticables et le chemin accessible. Et puis, surtout, le jeu en valait la chandelle !

Un chassé croisé de pistes

Sans trop s'en rendre compte lui-même, au début, M. Vanbockestal suivait les traces de M. Rudy Cambier depuis des années et des années puisque, pour lui, tout commença alors qu'il était encore un gamin, au terme d'une excursion somme toute très banale... puis beaucoup plus tard, au cours de la visite d'un parc animalier, sans pour autant lui mettre vraiment la puce à l'oreille. Tout au plus pouvait-on imaginer qu'un singulier hasard le ramenait dans le sillage de cette abbaye, désormais éloignée de son domicile de seulement quelques kilomètres.

Un autre événement devait cependant se produire : l'arrivée presque miraculeuse d'un livre traitant de la question et se faisant beaucoup plus explicite... L'intervention inopinée d'un guide dans une église allait ajouter encore un peu de piment à l'affaire... Le Net aidant, M. Vanbockestal ne tarda pas à faire le rapprochement avec Rudy Cambier et cette affaire de Trésor des Templiers qui, il y a quelques années seulement, faisait encore figure de gros canular inventé par un illuminé. Mais au cours de ses pérégrinations, lors de ses divers entretiens avec des personnalités de l'étrange et au terme de ses propres analyses, le leader du CERPI n'allait pas tarder à subodorer la réalité des choses. Le passage de Nostradamus en Belgique était devenu une certitude, l'intervention d'Yves de Lessines dans le cadre de l'abbaye de Cambron-Casteau était indiscutable, la piste des Templiers traverse incontestablement le pays des collines. Mais, c'est le cas de le dire : il fallait creuser !

"CREUSER L'VOÛYE POU' SAVOUR DUSQUE C'EST MUCHÎ"...

Et pour creuser, le moins que l'on puisse dire c'est que M. Rudy Cambier a creusé. Au propre comme au figuré. Il nous a rappelé en quoi l'on pouvait considérer Nostradamus comme un fumiste, ce qui n'est plus à démontrer non plus. Cependant, il ne s'agissait pas en l'occurrence de l'affirmer comme tant d'autres l'ont fait avant lui, encore fallait-il pouvoir en expliquer le pourquoi. Non seulement, Rudy Cambier était tout à fait capable de le faire, avec brio, mais en plus ses arguments tiennent parfaitement la route.

Pour pouvoir le confirmer, le leader du CERPI était bien placé. Non seulement il connaissait fort bien la région pour y avoir habité pendant des années et être même fils de parents qui en sont natifs, mais il enva de même de l'abbaye de Cambron pour les raisons précitées. Il connaît aussi très bien le folklore local pour ses contacts et son interview avec le défunt et regretté Jacques Vandewattyne, la participation à des marches populaires comme celle de la marche Dracula, quoi que, dans le cas présent, il serait plutôt question des Trouvères d'Ellezelles ou de Verdigym.

Il connaît surtout aussi le patois local, qui est très important pour la compréhension du développement. Ainsi par exemple, si d'aucuns s'esclaffent sur le fait que M. Cambier parle du trésor des Templiers qui se trouve "comme par hasard" sur ses terres, il suffit de considérer la traduction du nom de la rue où il réside : "Le Blanc Scourchet". Ce dernier, à lui seul, à la condition toutefois de pouvoir l'interpréter et ce qui n'est pas à la portée du premier venu, est révélateur. Il s'agit de "l'abri blanc", ou du "vêtement blanc", qui évoque facilement les Templiers. Mais évidemment, s'il ne s'agissait que de cela, il serait facile de crier à la banalité de l'expression et à l'absence de faits concrets. Néanmoins, "el blanc scourchet, ça sarou bî ess el plach dusque c'est muchî" (Le Blanc Scourchet , ça pourrait bien être l'endroit où c'est caché).

Nous n'allons pas ici dévoiler tout le développement et laisser le soin à nos lecteurs de prendre connaissance de ces propos dans le livre de Rudy Cambier, lequel aurait déjà du figurer dans la bibliothèque du CERPI si la poste ou le fournisseur n'avaient tardé à répondre à la commande.
En ce qui nous concerne, les choses sont claires. Bien sûr, seules les fouilles appropriées pourront donner une réponse finale à cette problématique, mais en attendant les explications du célèbre Rudy sont éloquentes, les traces templières présentes sous son domicile sont évidentes, même si l'accès est difficile. Il existe une foule d'éléments qui ne cessent de confirmer la théorie et qui ne peuvent pas tous avoir été falsifiés, le tout découle d'une méthode irréprochable et vérifiable. Des coïncidences, certes il y en a et nous parlerions plutôt de synchronicités. Nous en avons cité quelques unes en introduction, il nous restait à en apprendre une autre: si M. Vanbockestal avait interviewé le Grand Jacques Vandewattyne dans les studios de S.I.L. (la Station Indépendante Lessinoise, une radio libre probablement disparue aujourd'hui), il ne s'agissait pas de la seule vedette qu'il avait pu accueillir. Animant l'émission patoisante sur RLI (Radio Lessines Inter, absorbée depuis par Radio Nostalgie) il avait également pu interviewer des chanteurs wallons et, entre autres, Jules des Collines. Et il se trouve que le même Jules n'est autre que le père de Rudy Cambier lui-même ! On peut dire que le monde est petit, mais à ce point là, il en devient minuscule !

Hasards et coïncidences diverses

Si en arrivant au Blanc Scourchet, à Wodecq, le passant n'aurait effectivement aucune chance de seulement supposer que le Trésor des Templiers pourrait s'y trouver, on se doute bien aussi qu'il ne fallait pas s'attendre à ce qu'un agent vous indique le chemin ! Les Templiers s'étaient bien sûr entourés de mille protections afin que le Trésor ne tombe pas en des mains quelconques mais bien seulement entre celles des seules personnes érudites ou initiées qui pourraient traduire les signes qui jalonnent la piste. Patiemment, et sans se démonter le moins du monde au gré des multiples questions-pièges qui peuvent se poser, Rudy Cambier explique et détaille tout en faisant la démonstration de l'étendue de son savoir.  Nous dirions même de son é-rudy-tion.
Il n'est pas un matériau de sa demeure qu'il ne puisse dater et détailler les origines. Expliquer les superpositions de briques ou de plâtre, la composition des matières premières utilisées à l'époque et la raison du choix qui avait été établi alors ne lui pose aucun problème. Il présente dans sa cave les vestiges du passage des templiers et, sur une poutrelle située au plafond, on distingue parfaitement le sigle traditionnel qui, en l'occurrence a malheureusement été sectionné sur l'une de ses branches. Une chose est certaine en tous cas : c'est que les fondations de la maison dans laquelle il habite ont connu les templiers. Qu'elles recèlent le fameux trésor est une autre affaire, mais il est donc certain qu'il y ait un rapport historique. Quiconque arriverait dans la cave de Rudy Cambier en étant dépourvu de ses connaissances n'y verrait assurément qu'un fatras sans aucune signification. Tout au plus se poserait-il sans doute des questions en remarquant certains détails mais il y a fort à parier que les choses n'iraient pas plus loin. D'autre part, on pourrait croire toute l'affaire invraisemblable du fait que le chercheur philologue aurait constaté que le fruit de ses recherches se trouvait précisément dans sa maison. Mais l'explication est très simple !

Une découverte progressive

En fait, quand il est arrivé sur les lieux, probablement avec ses parents, il y a bien des années, alors qu'il était encore jeune, il ne savait rien de toute cette histoire. Il n'avait jamais entendu parler de Templiers et si, peut-être et comme tout le monde, le nom de Nostradamus était déjà parvenu à ses oreilles, il était loin de penser à ce que serait l'avenir. Comme il en va bien souvent dans la vie, ce sont des concours de circonstances qui l'on amené à aborder le sujet, d'autant qu'il pouvait l'appréhender avec de nouvelles connaissances ad hoc. C'est sa propre maîtrise du wallon local, du picard et des langues, de l'histoire qui lui ont permis de déceler des invraisemblances dans les centuries. Et puis les choses ont commencé à se zoomer, les rapprochements à se faire, toute une étude qui s'étale sur des années durant lesquelles ses yeux n'ont fait que s'écarquiller en comprenant petit à petit qu'il se pourrait bien que... Tout comme de son côté M. Vanbockestal y arrivait petit à petit lui aussi, par d'autres moyens, certes plus ésotériques et détournés et avec beaucoup moins de précision. Les chemins étaient faits pour se croiser (si l'on ose dire !) et il est même étonnant que cela ne se soit pas fait plus tôt.

Moins de précision chez le leader du CERPI ? Oui, à n'en pas douter puisqu'il n'a pu arriver qu'à une approximation : la région d'Ellezelles (après avoir pensé à Lessines), entre autres car sa grand-mère, à présent décédée, avait toujours raconté qu'elle avait travaillé dans une ferme à Wodecq pendant la seconde guerre mondiale et qu'elle avait un grand secret. Malheureusement, elle a emporté ce secret dans la tombe et il n'était donc pas plus avancé. Mais il était tout près et naviguait par tâtonnements du côté de la chapelle à cailloux ou chapelle Apolline, laquelle, souvenez-vous, portait une dalle un peu bizarre mentionnant notamment le nom de "Deportemont". Nous savons à présent que ce nom est aussi celui de la maman de Rudy Cambier, mais il n'y a peut-être aucun rapport car le nom est assez répandu dans la région. Cependant, avec autant d'éléments en mains, M. Vanbockestal ne pouvait que finir par aboutir au Blanc Scourchet... mais forcément en deuxième position (dans le meilleur des cas), ce qui est honorable. Pourtant, on se souvient des vainqueurs du Tour de France et on oublie les deuxièmes et suivants. Il n'y aura donc que Rudy Cambier à recevoir les lauriers de la gloire s'il a raison, l'opprobre générale si - contre toute attente - il a tort.

Et que pourrait-on y trouver ? De l'or, des pierres précieuses ?  Il serait question de 21 tonneaux. S'il devait s'agir d'or et d'autres richesses, le trésor serait certes fabuleux et il ne serait pas trop invraisemblable que ce soit le cas. Plus raisonnablement, il y a lieu de croire qu'on y trouverait des reliques, des documents d'une importance historique inestimable, l'explication de beaucoup de choses qui pourraient même quelque peu gêner le Vatican. En dehors de cela, il pourrait bien y avoir aussi des choses précieuses, des pièces de monnaie de l'époque, de l'or, des objets divers, mais quelle que soit la nature du contenu des tonneaux s'ils s'y trouvent bien, ce sera un véritable "trésor". Ce serait certainement un trésor culturel "sans valeur" parce qu'avec "trop de valeur" qui serait découvert en terre hennuyère, dans la partie francophone du pays, rappelons-le. Et même juste à proximité de la frontière linguistique. Mais du "bon" côté, pour les francophones s'entend. Peu importe le côté d'ailleurs, car le trésor serait belge. Et voilà pour le gros coup de pied au... des séparatistes !

Fouilles chez M. Rudy Cambier

Ce qui est certain, c'est que M. Cambier est un homme qui gagne à être connu : très sympathique et l'humour à fleur de peau, il est aussi d'une rare intelligence. Mais revenons à nos moutons car en fait, on se demande aussi dans toute cette affaire, pourquoi des fouilles n'ont pas déjà été entreprises pour avoir le fin mot de cette histoire. Il se fait qu'il y en a eu. D'abord un test a été réalisé à l'aide d'un radar et le résultat a été clair : il y a en sous-sol des cavités comportant d'importantes pièces métalliques. Voilà qui, sans être définitif, est du moins encourageant. Le problème réside dans le fait que les fouilles qui ont été entreprises ont percé un coffrage et que dès lors la cavité est immédiatement envahie par les eaux. D'un côté cela rend les choses nettement plus compliquées, de l'autre la maison risque de s'écrouler et puis il faut désormais aussi prendre garde à n'abîmer aucun vestige de ce qui paraît très historique. Mais les choses se sont encore compliquées récemment lorsqu'un projet immobilier a mis le site du Blanc Scourchet en péril. Tout pourrait donc aussi très bien être bêtement coulé dans le béton et disparaître à jamais sous de nouvelles constructions. A cela, Rudy Cambier a déjà réagi en fondant une ASBL et en faisant classer l'édifice au patrimoine wallon. Entre temps, la politique s'en est mêlée et aux dernières nouvelles, les choses pencheraient plutôt en faveur des fouilles comme on peut le lire ici :

(Belga) Le ministre wallon des Travaux publics, Benoît Lutgen, a demandé à l'administration de se tenir prête à effectuer des fouilles archéologiques à Ellezelles, en Province du Hainaut, pour retrouver le trésor des Templiers, peut-on lire samedi dans les journaux du groupe Sud Presse.

De nombreux historiens prétendent que le secret des Templiers est caché sur le site du Blanc Scourchet, à Ellezelles. C'est un philologue local, Rudy Cambier, qui a remonté la piste en décryptant un texte médiéval. Rudy Cambier a publié un livre sur le sujet et a créé une asbl afin de protéger le site en le faisant classer au patrimoine wallon, car un projet immobilier menace le Blanc Scourchet. La Région wallonne n'avait jusqu'à présent pas donné suite au dossier mais cette semaine le député wallon Jean-Luc Crucke (MR) a interrogé à ce sujet Benoît Lutgen et le ministre a souligné le sérieux du dossier, indiquent les quotidiens. "Il y a des choses qui sont interpellantes dans les recherches de Monsieur Cambier", souligne Benoît Lutgen. "Je prends cela avec le sérieux nécessaire." Le cabinet du ministre attend un rapport définitif de l'administration, mais le ministre a d'ores et déjà demandé à son administration de se tenir prête à effectuer des sondages archéologiques. (CYA)
source: http://www.skynet.be/actu-sports/actu/belgique/detail_region-wallonne-recherche-tresor-des-templiers?id=715616&show_comments=1

Après la visite des lieux chez le philologue, nous avons pu assister à une réunion de l'ASBL Ivo de Lessinis, ce qui n'était pas prévu au programme mais pas non plus pour nous déplaire. Nous avons donc entendu le débat et y avons même participé au gré de l'une ou l'autre suggestion puisque, entre autres propos, il était aussi question de marches, d'excursions, de visites, de culture. Il y a un potentiel extraordinaire dans cette région, mais le tout est de faire les choses intelligemment et de réunir des personnes motivées, qui n'ont pas peur de se retrousser les manches et de mettre la main à la pâte ou les pieds dans le plat et, tant qu'on y est : de prendre le taureau par les cornes !

Il est en tous cas sûr et certain que M. Rudy Cambier et son ASBL peuvent compter sur le CERPI.

La cerise sur le gâteau !

La question brûlait les lèvres de M. Vanbockestal, le leader du CERPI qui avait déjà eu l'occasion de formuler son observation relative à la vague d'OVNI sur la Belgique à partir de 1989, notamment lors de la fameuse réunion de Bruxelles le 24/04/10. En effet, cette fameuse vague avait commencé du côté d'Eupen, pour se diriger ensuite vers l'intérieur du pays et terminer pratiquement sa course à... Ellezelles et dans une région bien délimitée dont la frontière virtuelle passait justement par la plupart des points particulièrement importants dans cette affaire de templiers. Une fois de plus, Rudy Cambier a épaté toute la galerie en nous sortant tout de go une théorie de physique quantique de derrière les fagots ou, plus exactement, à justifier une distribution gratuite de substances anti-céphalées ! Nous allons bien sûr en tenir compte car elle est ass extraordinaire et puis, avec tout le respect que l'on doit à M. Rudy Cambier et à l'étendue de ses connaissances, il ne peut tout de même pas tout expliquer, non ?
Si ? Ah bon... Hé bien, cela ne nous étonnerait finalement pas plus que ça.
Et puis, si même les OVNI ont déjà choisi leur camp...

Cependant, il y a une suite...  SOMMAIRE ARC-WATTRIPONT